(com_71 @ dimanche 4 janvier 2009 à 20:48 a écrit : En dehors du manque de détermination et d'organisation, il n'y a aucune raison qu'un mouvement soit intimidé par des bandes, même de gens comptant quelques années de plus, bien moins nombreuses que ceux qu'elles affrontent.
Je crois que tu ne vois pas bien le sujet. Prenons l'exemple de 2005. Il fallait y être, ou avoir de meilleurs échos. Jamais les bandes n'ont été "bien moins" nombreuses. A vrai dire lors de la plus grosse débandade à Bastille, c'était à nombre égal, avec des collégiens et collégiennes trainés à terre par des loulous à la con qui faisaient 40 cm de plus qu'eux. Alors les militants révolutionnaires qui s'y sont retrouvés, ils ne sont pas racontés des histoires sur les possibilités de l'auto-organisation, ils ont fait ce qu'ils ont pu quand même et les lycéens aussi. En formant des chaines approximatives et en se prenant des coups dans les jambes, souvent après que bon nombre de manifestants s'esquivent au premier métro. Il fallait un meilleur soutien des organisations ouvrières, un soutien tout court en fait. Puis les parents se sont réveillés après que les plus gros coups aient été subis. Je pense même qu'avec quelques SO de petits partis, ou les profs s'ils avaient réagi ne serait-ce qu'un peu, le mouvement aurait pu gagner. En tout cas, on n'aurait pas vu tant de lycées passer de 300 participants à 50 du jour au lendemain, pour la seule raison de la violence.
2006 s'est bien sûr passé différemment. Mais aujourd'hui, en l'état, ce sont des considérations importantes à étudier.
a écrit :Le rôle des militants révolutionnaires, dans un mouvement, doit, je crois, être d'inciter celui-ci à compter sur ses forces propres.
Dans ses relations avec les organisations bourgeoises, Etat ou autre, certainement. Si l'ambition est de décourager certaines solidarités élémentaires entre ceux qui partagent des objectifs communs, hey, à d'autres.