par Arsenine » 02 Juin 2006, 03:38
Valiere semble ne pas me comprendre. Peut-être me suis-je mal exprimé. Il y a aujourd'hui en France une fraction du prolétariat culturellement en marge. Du moins, que laissent sciemment en marge les politiques bourgeois, histoire de concentrer les tensions économiques et sociales sur des questions d'appartenance nationale, d'identité incompatible avec la 5ème république. Cette fraction est majoritairement composée de l'immigration Nord-Africaine, avec pour religion l'Islam.
A l'inverse, la religion, non assumée, d'état, demeure à sa place, et n'est pas gênée de ces mesures nouvelles. Car le but n'est pas à la laïcité, mais à la stigmatisation, au harcèlement d'une population qui, logiquement, se braque, l'Islam prenant part à leur construction culturelle. L'égalité des sexes n'a pas sa place dans le débat. Car, qui de nous osera avancer la thèse que, depuis le vote de cette loi, que s'estompe l'oppression de la femme ? Bien au contraire. Elle a permis l'utilisation par les Islamistes de cette loi, pour attirer une partie de la jeunesse dans ses griffes. A t-on vu, en outre, que les filles et femmes se sentaient soulagées de cette mesure ? Le but d'un P.O.R. , dans sa lutte contre la réaction, la religion et le statut qu'elles confèrent à la femme, est de montrer au prolétariat, femmes et hommes compris, en quoi la religion est un frein à leur pleine libération, en quoi la religion demeure l'instrument d'une sphère de la bourgeoisie pour préserver l'ordre établi, la domination du capital sur le travail.
Etablir l'opposition simpliste entre partisans de l'émancipation de la femme, et partisans directs/indirects est ridicule, pour le moins manichéen. Car, il n'existe pas, dans la compréhension de la lutte des classes, de notions fixes et immuables. L'heure est à l'union du prolétariat, dépassant les clivages culturels par la communauté du dénuement matériel. Mais j'ai fait l'erreur de le dire en posant le mot "L.O."
Wapi, L.O. n'est pas un martyr politique, et les calomnies sont parfois causées par une ignorance relative à son sujet, dont la mienne.