meeting mardi

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Vic_tor » 09 Nov 2005, 00:10

Personne aurait des transcriptions, une banse son pour nous pauvres provinciaux ?
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Message par com_71 » 09 Nov 2005, 00:30

a écrit :La salle
Pas compté, 800 peut-être. Militant Pc en majorité. age moyen + de 40 ans.
a écrit :l'ambiance
Pas très attentive, bcp de discussions à l'arrière de la salle, volonté de chacun de faire la clque à son représentant.
a écrit :qui c'est qui piquait du nez pendant les discours
Moi, mais que pour MG Buffet. Pas de tribune. Orateur tout seul avec son micro, difficile de dormir en parlant
a écrit :l'était comment ta voisine
En colère après Arlette. "Ca fait 1mois et demi qu'on prépare ce meeting, Arlette ce matin elle savait pas si elle viendrait". Une stale, peut-être...

Olivier pas trop mal. Pas trop caressé les casseurs de banlieue ds le sens du poil. Parlé d'un obscur révolutionnaire russe (sans le nommer) qui avait parlé de soviets et d'électricité. Parlé qd même des services publics qu'on a construit ensemble (comprendre à la Libération)
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Vic_tor » 09 Nov 2005, 00:34

Merci !
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Message par com_71 » 09 Nov 2005, 14:43

(com_71 @ mercredi 9 novembre 2005 à 00:07 a écrit : photo de famille à la fin, malheureusement (sic) Arlette était déjà partie.

Rectificatif (com avait mal vu). AL était à la tribune pour la photo et a chanté l'inter poing levé (initiative du PCF) ainsi que G. Sarre, Yann Wehrling (les Verts) avait mal à la gorge : il n'a pas chanté.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 10 Nov 2005, 10:23

a écrit :Arlette Laguiller au gymnase Japy : Des crédits à l'Éducation nationale, plutôt que des cadeaux aux patrons !

Arlette Laguiller a pris la parole le 8 novembre au meeting du gymnase Japy, à Paris, contre la privatisation de l'EDF, meeting dont Lutte ouvrière était l'un des co-organisateurs.Dans le contexte actuel, notre camarade a naturellement consacré une partie de son intervention au rôle que l'Éducation nationale pourrait jouer vis-à-vis des jeunes des banlieues, et à la nécessité d'une contre-offensive de l'ensemble de la classe ouvrière pour imposer un changement de politique :

Camarades,
Oui, il faut protester contre la privatisation en marche d’EDF.
Pour que des actionnaires puissent faire du profit privé sur ce produit de première nécessité qu’est l’électricité, on fera payer inévitablement les consommateurs populaires. Car prétendre que la concurrence fait baisser les prix, c’est une fumisterie. Ceux qu’on ose appeler « investisseurs » parasiteront les investissements effectués par l’Etat dans le passé pour obtenir ces 12 ou 15 % de bénéfice qu’exigent tous ceux qui placent des capitaux. Et ces 12 ou 15 % s’ajouteront aux prix que paieront les consommateurs.
De leur côté, les travailleurs d’EDF ont toutes les raisons d’être inquiets que la privatisation se traduise par des restructurations, des suppressions d’emplois et une aggravation des conditions de travail.
La production et la distribution de l’électricité, comme celles du gaz, comme celle de l’eau, devraient être de véritables services publics, c’est-à-dire destinés à satisfaire les besoins de tous, et pas à rapporter du profit à une minorité.
S’élever contre la privatisation d’EDF, c’est s’élever aussi contre toutes les privatisations qui sont poursuivies par tous les gouvernements depuis vingt ans. Mais c’est dans les services publics que les privatisations ouvertes ou dissimulées constituent une attaque directe contre les travailleurs.
Dans le domaine de la santé, de l’enseignement, des transports collectifs, les services publics font partie des conditions d’existence des classes populaires. Or, depuis bien des années, l’Etat se désengage des services publics. Il le fait parfois sans même que les statuts juridiques soient changés, au nom de la « recherche de rentabilité ». C’est au nom de la rentabilité que l’on supprime des bureaux de poste, des gares, des lignes de chemin de fer. C’est au nom de la rentabilité que l’on ferme des maternités ou des hôpitaux de proximité.
L’Etat abandonne ce qui, dans ses fonctions, correspond un tant soit peu à l’intérêt de l’ensemble de la société pour consacrer une part croissante de ses ressources et de ses immenses possibilités aux intérêts privés. A tous les niveaux, du gouvernement, des régions, des municipalités, il consacre des sommes colossales à soutenir le profit des entreprises par des subventions directes, par des dégrèvements d’impôts ou par des baisses de cotisations sociales.
Mais, en même temps, les hôpitaux sont dans un état critique. Quant aux écoles, la défaillance de l’Etat, dénoncée depuis des années par les enseignants, saute aux yeux aujourd’hui, avec l’explosion de violence dans les banlieues. Car, si la situation dans les quartiers populaires s’enracine dans le chômage massif ou dans la pauvreté générale, dans l’insuffisance des logements sociaux et dans la dégradation de ceux qui existent, s’agissant de jeunes et parfois d’enfants, comment ne pas être révolté par la faillite complète de l’Etat dans le domaine de l’éducation qui devrait être le sien ?
On nous parle d’intégration de la jeunesse des quartiers populaires. Chirac a même osé parler « d’égalité des chances » ! Mais, dans les cités populaires, où les familles viennent de dizaines et de dizaines de pays différents, les parents n’ont pas les moyens ni matériels ni culturels de transmettre même un minimum d’éducation, savoir lire, écrire et parler correctement. Cela constitue pourtant une condition élémentaire de toute intégration. Ce serait à l’Etat d’assumer sa responsabilité. Ce serait à l’Etat d’embaucher et de former des enseignants en nombre suffisant, à commencer dans les écoles maternelles et les écoles primaires. Il faudrait des effectifs d’élèves peu nombreux, une douzaine par enseignant, pour qu’ils puissent faire correctement leur travail et que les enfants puissent trouver à l’école ce qu’ils ne peuvent pas trouver dans leur milieu familial. Faute de ce minimum, les enfants des pauvres n’ont aucune chance de surmonter le handicap qui est le leur dès leur petite enfance. Comment pourraient-ils, plus tard, obtenir un emploi un tant soit peu qualifié alors que la gravité du chômage met les patrons en position de sélectionner ?
Il y a, dans ce pays, des dizaines de milliers de jeunes, Bac + 2, Bac + 3, ou avec des diplômes universitaires complets, qui ne trouvent pas de travail mais qui pourraient se consacrer à éduquer ces jeunes et être formés pour cela. Mais non ! L’Éducation nationale se débarrasse même des auxiliaires et des vacataires qui ont des années d’expérience.
L’Etat ne veut pas consacrer d’argent à tout cela. Il préfère faire des cadeaux fiscaux aux PDG des grandes sociétés. Combien d’instituteurs supplémentaires pourrait-on payer rien qu’avec ce que les récents allégements sur l’impôt sur la fortune rapportent au PDG de Total ou à l’ex-PDG de Carrefour et à quelques autres du même acabit ?
Et on s’étonne après que les jeunes de banlieue, jusqu’aux enfants, aient perdu toute notion de solidarité, tout sens social et que, pour s’exprimer, ils s’adonnent à cette violence stérile, dont les principales victimes sont leurs propres parents ou leurs proches !
Tout cela, les privatisations, l’abdication de l’Etat dans le domaine des services qui devraient être publics, fait partie d’un tout. Comme en font partie les licenciements boursiers, les suppressions d’emplois, le blocage des salaires, la généralisation de la précarité. Comme en font partie les attaques contre les retraités, contre les chômeurs, contre la Sécurité sociale. Oui, tout cela fait partie ou est la conséquence indirecte d’une offensive générale du grand patronat et de la bourgeoisie qui, dans le contexte actuel de stagnation économique, fait des profits exceptionnels, au détriment du monde du travail.
Alors, je crois qu’il faudrait que tous les militants, que tous ceux qui ont à cœur les intérêts des travailleurs, oeuvrent par-delà leurs différences et leurs divergences à préparer une contre-offensive du monde du travail. Parce que la lutte est le seul moyen que nous, les travailleurs, nous avons de nous faire craindre et de faire reculer et le gouvernement, et tous ceux qui nous exploitent.
Bien des luttes, ces dernières semaines, comme celles des travailleurs de la SNCM ou de la RTM, à Marseille, même si elles n’ont pas été victorieuses, ont montré la détermination de ceux qui les ont menées. Ils n’auraient pas dû rester seuls.
La journée nationale d’action du 4 octobre a été bien suivie. Comme l’avait été celle du 10 mars. Mais des journées comme cela ne peuvent être utiles si elles sont éloignées de plusieurs mois les unes des autres. Chaque journée d’action devrait avoir une suite, annoncée par avance et à brève échéance. Personne ne peut être naïf au point de croire qu’un appel à la grève générale illimitée puisse marcher d’un seul coup. Mais il faut que les travailleurs sachent que c’est cela, l’objectif, c’est cela qui se prépare à travers chaque journée d’action. Il faudrait un plan de lutte, clairement annoncé, pour mobiliser, de journée en journée, de plus en plus de travailleurs. Il faut que les plus déterminés aient l’occasion et la possibilité d’entraîner ceux qui, aujourd’hui, hésitent encore.
Oui, il faut que tous les travailleurs sachent que les journées de grèves et de manifestations sont des étapes et que ceux qui les organisent, ceux qui militent pour qu’elles marchent, le font dans la perspective de la mobilisation générale de tous les travailleurs, la seule qui soit susceptible de faire reculer le patronat et le gouvernement.
Alors, camarades, j’espère, je souhaite que nous nous retrouvions côte à côte dans la mobilisation. Pour ma part, quelles que soient les difficultés, réelles, d’aujourd’hui, j’ai confiance dans les capacités des travailleurs à changer le rapport de forces en leur faveur !
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 11 Nov 2005, 13:52

Les vidéos des interventions de o Besancenot, MG Buffet et A Laguiller ici
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par gerard_wegan » 11 Nov 2005, 15:00

(Com_71 @ vendredi 11 novembre 2005 à 14:52 a écrit :Les vidéos des interventions de o Besancenot, MG Buffet et A Laguiller ici
... C'est bien comme idée =D> ... mais pourquoi couper le début des interventions ? :unsure: Celle d'AL était vraiment plus courte (4'45) que celles de OB (9'30) & de MGB (10') ?
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