(canardos @ mardi 14 juin 2005 à 09:14 a écrit :la bourgeoisie n'a pas l'ait d'avoir compris qu'elle a reçu une défaite virtuelle, elle continue ses attaques réelles sans jusqu'à present de grandes réactions des travailleurs
Oui, mais t'as rien compris toi. Tu raisonnes encore en termes de lutte de classes et tu persistes à croire que l'offensive prolétarienne en tant que
classe consciente et agissante pour sa propre libération n'opère pas par le biais des urnes.
C'est lamentable (c'est lamentableuuuuuu) :altharion:
Il faut bien se foutre dans le crâne que tout ça c'est fini. D'ailleurs si ça se trouve le capitalisme n'a jamais existé. Vas savoir...
Nan, nan, nan (et nan). La vérité vraie d'aujourd'hui c'est le "citoyen", le "peuple de gauche", et autres notions sociologiques fondées sur une analyse économico-politique à la rigueur matérialiste inégalée. On a le droit si on veut de se référer à "
la social-démocratie libertaire " du facteur pour comprendre ce nouveau paradigme sociétâââl (mais ces choses là sont rudes, il faut pour les comprendre avoir fait des études).
Bref tu n'es pas "moderne" ! Et tu ne peux donc pas faire partie du "peuple de gauche" (qui soit dit en passant, et corrigé des variations saisonnières, représente 14% à 15% des "citoyens" auto-constitués en... en quoi au fait ? ah oui : en Classe, c'est nouveau ça vient de sortir :whistling_notes: ).
A part ça, à mon avis c'est vrai que 55% de "non" constitue un vote de classe - probablement plus d'ailleurs chez les plus démunis paumés malgré eux dans l'errance lepeniste que chez les PS du non - cela ne constitue pas pour autant un nouvel élan du mouvement ouvrier. Il suffit de voir l'ampleur virtuelle des "grèves générales" (cf. la LCR : "grève généraaalleuuuuu") pour constater
comme tu le dis à juste titre que le capitalisme peut continuer ses attaques réelles sans trop se faire de bile.
C'est beau comme du sucre Gandhi le gauchisme "citoyen" de certains.