LO présente des candidats dans 20 des 21 cantons soumis à renouvellement.
Le PT aura des candidats dans 4 cantons.
a écrit :Dominique Vitu (LO) à Vailly-sur-Aisne
Dominique Vitu, agent administratif, âgée de 50 ans, mariée et mère d'un enfant, défendra les couleurs de Lutte ouvrière aux élections cantonales, à Vailly-sur-Aisne, le 21 mars.
Domiciliée près de Villers-Cotterêts, à Dampleux, où elle a été maire-adjointe puis conseillère municipale, Dominique Vitu souhaite qu'à la faveur de cette campagne « les gens se mêlent de ce qui les regarde, comme pour les retraites », et entend « lutter contre les licenciements et la précarité »... « Le chômage, on sait ce que c'est dans le Soissonnais », note la militante du mouvement d'Arlette Laguiller.
Sa présence aux cantonales s'inscrit clairement « sur le terrain politique, comme pour les élections régionales », Dominique Vitu jugeant qu'« il y a des riches parce qu'il y a des richesses » et qu'il convient donc de « les partager ».
Ce message, la candidate de Lutte ouvrière entend principalement le faire passer au travers des professions de foi qui seront adressées à chaque électeur avant le 1er tour.
Ph.R.
a écrit :Janny Sonnier (LO) candidat à Vic-sur-Aisne
Colporteur de presse à la retraite, marié et père de trois enfants, Janny Sonnier (61 ans) est domicilié à Belleu. Le 21 mars, il sera le candidat de Lutte ouvrière aux élections cantonales à Vic-sur-Aisne.
« J'ai toujours été communiste et révolutionnaire. Je suis donc en phase avec les idées de Lutte ouvrière. J'y vois des jeunes qui s'y démènent et je veux leur donner un coup de main », souligne Janny Sonnier pour expliquer son engagement dans la campagne.
Il souhaite, par sa présence, « créer les conditions pour promouvoir une nouvelle gauche et rompre avec le système capitaliste qui traite les salariés comme du bétail », le militant LO considérant que « la gauche traditionnelle a trompé les électeurs pendant trente ans ».
Au passage, il dénonce le « chantage à l'emploi exercé » par les patrons de Vico sur le conseil général et souhaite que « soit contrôlée plus sévèrement l'utilisation de l'argent public ».
Pour Janny Sonnier, il convient aujourd'hui de « partager le travail ».
Ph.R.
a écrit :Rhadia Bahoum, Lutte ouvrière, à Craonne
Rhadia Bahoum, une habitante de Laon de 27 ans, surveillante à l'Education nationale, Lutte ouvrière, se présente pour la première fois à des cantonales. Elle faisait néanmoins partie de la liste Lutte ouvrière des municipales sur Laon en 2001.
« Je suis là pour permettre aux travailleurs de s'exprimer, pour condamner les mesures anti-ouvrières du patronat et du Gouvernement », explique-t-on du côté de Lutte ouvrière. Pour cette formation, les travailleurs de Craonne, comme les autres, souffrent de cette politique. Cela ne veut pas dire cautionner la politique réalisée par la gauche. Les licenciements sont évoqués et les milliers de chômeurs qui ne touchent plus rien. « C'est la dictature du patronat sur l'économie, qui n'est uniquement guidée que par les profits ».
A ce titre, le projet du village vacances semble un bon exemple. « On offre à une entreprise qui fait déjà d'énormes bénéfices l'occasion de s'enrichir encore plus en sacrifiant un des plus beaux sites de la région. Pierre et Vacances est déjà en train de vendre les cottages. Il se frotte les mains. Le contribuable lui aura payé à sa création, pour le fonctionnement et il paye encore aujourd'hui. ».
a écrit :Claire Ledoux (Lutte ouvrière),Anizy-le-chateau: pour défendre ses idées
Claire Ledoux est sans détour : « Je pars pour cette élection dans un seul but : défendre mes idées ! » Adhérente à Lutte ouvrière depuis « je ne compte pas les années », cette employée de bureau dans une administration part pour sa première tentative aux élections.
« Sanctionner le gouvernement et patronat à travers les voix que je recueillerai » est son credo. A 46 ans, mère de 3 enfants, elle habite à Mons-en-Laonnois. « Les problèmes du canton, je les connais », tels que la fermeture des écoles contre laquelle elle a manifesté.
« A Lutte ouvrière, nous en avons assez de voir grossir le nombre des chômeurs en raison de patrons complètement irresponsables. »
Si elle a apprécié le sauvetage de Rinaldi, elle considère que « la survie de cette entreprise est en sursis. Pour l'instant, c'est une grande entreprise qui succède à une autre. »
Présente aussi sur la liste des régionales, cette mère de famille combat tous ce qui est « anti-ouvrier, comme le projet de péage sur la RN 2. »
a écrit :Marie-Pascale Clin, Lutte ouvrière, à Neufchâtel.
Marie-Pascale Clin, 49 ans, employée de poste à Laon, demeurant à Crépy, est la candidate de Lutte ouvrière sur le canton de Neufchâtel-sur-Aisne.
« Nous sommes là pour donner aux ouvriers l'occasion de s'exprimer et pour condamner la politique gouvernementale » explique cette candidate. « Nous voulons plus de respect pour le monde ouvrier. Les ouvriers sont déstabilisés par les incertitudes sur leur avenir ».
La sauvegarde des services publics est également l'une des préoccupations des candidats Lutte ouvrière. « L'administration applique les mêmes méthodes que les industriels. Les horaires des services publics, comme la poste, sont compressés, plus personne ne s'en sert et on finit par fermer ».
Une représentante de Lutte ouvrière évoque également le projet de fermeture de classe à Amifontaine, qui mobilise les parents et enseignants.
Enfin, Marie-Pascale Clin proteste contre la politique de décentralisation et les aides accordées aux entreprises sous le prétexte de sauver des emplois.
« Si nous étions au conseil général, nous utiliserions l'argent actuellement donné au patronat pour le donner au secteur rural ».
a écrit :Laure Augier de Lutte ouvrière à Marle
Laure Augier est la candidate de Lutte ouvrière. Etudiante en philosophie à Reims, cette Laonnoise âgée de 21 ans est célibataire. Présente sur la liste de Lutte ouvrière aux dernières municipales sur Laon, elle est aussi présente sur la liste régionale de son mouvement.
La jeune femme considère que « toutes les élections sont politiques et permettent de dire ce qu'on a à dire aux travailleurs » et, par conséquent, « n'a pas de programme spécifique pour le canton ». Au niveau départemental, elle dénonce « les aides aux entreprises qui délocalisent au plus offrant » et suggère de les utiliser « pour créer directement des emplois comme dans les maisons de retraite où l'on a bien vu avec la canicule de l'été qu'il y avait des besoins ».
Durant la campagne, elle entend surtout dénoncer les politiques économiques menées tant par la droite que par la gauche en invitant « les travailleurs à manifester leur condamnation par un bulletin de vote ». Et Laure Augier d'annoncer que si elle franchit la barre des 10 % d'inscrits, elle se maintiendra au second tour.
a écrit :Dominique Picqueur pour Lutte ouvrière à Laon-Nord
Dominique Picqueur est le candidat de Lutte ouvrière. Il a été candidat à la députation en 1997 avant d'être tête de liste dans l'Aisne pour les régionales l'année suivante. Agé de 54 ans, il est ouvrier chez Carnaud où il est aussi syndicaliste.
S'il considère que « toute élection est politique et nous permet d'exprimer ce que nous avons à dire aux travailleurs », il décline le programme de son parti à partir d'exemples locaux. Ainsi, lorsqu'il condamne les délocalisations entre régions, il prend l'exemple de « Pirelli qui était dans le canton de Laon-Nord ».
Pour lui, « les aides aux entreprises conduisent à la surenchère et ne suscitent que des transferts d'emplois ». Et, il s'interroge à haute voix sur « le cas Daunat dont le projet aurait dû avancer depuis un moment déjà ». Il préconise aussi d'autres mesures « d'urgence sociale » comme l'interdiction de licencier dans les entreprises qui font des bénéfices.
Après l'entrée de Jean-Loup Pernelle au conseil municipal de Laon, son score permettra de mesurer l'évolution du poids de lutte ouvrière.
Retour vers Politique française
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 8 invité(s)