N'ayant pas retrouvé le précédent fil et comme Wolf annonce sur le forum que CPS appèle à voter LO-LCR;
Résumé précédent :
- CARRE ROUGE
-Nouvelle Gauche Communiste
-Un groupe présent à Alforville dont le nom est ?
D'autres ?
a écrit : N'ayant pas retrouvé le précédent fil et comme Wolf annonce sur le forum que CPS appèle à voter LO-LCR;
Résumé précédent :
- CARRE ROUGE
-Nouvelle Gauche Communiste
-Un groupe présent à Alforville dont le nom est ?
D'autres ?
(Barnabé @ lundi 1 mars 2004 à 20:16 a écrit :a écrit : N'ayant pas retrouvé le précédent fil et comme Wolf annonce sur le forum que CPS appèle à voter LO-LCR;
Résumé précédent :
- CARRE ROUGE
-Nouvelle Gauche Communiste
-Un groupe présent à Alforville dont le nom est ?
D'autres ?
(alex @ lundi 1 mars 2004 à 16:40 a écrit : N'ayant pas retrouvé le précédent fil et comme Wolf annonce sur le forum que CPS appèle à voter LO-LCR;
Résumé précédent :
- CARRE ROUGE
-Nouvelle Gauche Communiste
-Un groupe présent à Alforville dont le nom est ?
D'autres ?
C'est le Groupe "La Commune" qui est présent sur la liste du Val de Marne.
La GR appelle effectivement à voter pour la Liste.
a écrit :
Aller l'OM?
Au début des années 90, Tapie (alors propriétaire de l’OM de Marseille) et le PDG de Canal+ (propriétaire du PSG) s’étaient entendus pour provoquer artificiellement des tensions entre les supporters de leurs clubs dans le but de pimenter les matchs… et d’assaisonner leurs bénéfices. Et tant pis pour les dégâts et les blessés provoqués par les bagarres entre supporters : le fric rentre, tout est bien.
C’est un peu une comédie du même genre et à grande échelle que jouent les partis de gouvernement, le temps d’une campagne électorale : grands discours, petites phrases, faux débats, argumentaires réchauffés pour appâter l’électeur et piper des voix. A l’affiche : Bayrou dans le rôle du clown Paillasse, Fabius en Pierrot triste, Hollande en comique troupier, Le Pen en Dracula et Raffarin en
idiot du village. Et, dans la coulisse, le patron Sellière en marionnettiste qui tire les ficelles et empoche la recette.
Si les acteurs changent et ont chacun leur style, tous ont à peu près la même partition. Tous poursuivent des politiques proches, si ce n’est identiques, quand ils sont au pouvoir. Celles qu’ils mènent avec applic ation, ensemble ou successivement, depuis plus de vingt ans : toujours plus de pauvreté et de précarité pour ceux qui produisent, toujours plus de subventions, de droits et de privilèges pour les « entreprises » et les patrons.
Chaque gouvernement reprend la démolition sociale là où son prédécesseur l’avait laissée, faisant descendre par degrés le niveau de vie des salariés. La preuve ? Bayrou, qui se bricole aujourd’hui une virginité d’occasion, vote toutes les lois de
Chirac. En 1997, Jospin a scrupule usement appliqué toutes les mesures décidées par Juppé contre la Sécurité sociale en 1995. Il a aggravé les lois Pasqua et Debré contre les sans - papiers alors qu’il s’était publiquement engagé à les abroger ! Et si, depuis deux ans, le gouvernement de droite se sent des ailes et a entrepris
de détruire ce qui reste de législation sociale (40 et bientôt 42 ans de cotis ation
pour la retraite, travaux forcés pour les chômeurs, démantèlement de la Sécurité sociale, etc, etc), la gauche au pouvoir aurait fait à peu près la même chose, si Jospin avait été élu. Certains dirigeants du PS le disent ouvertement (Rocard au sujet des retraites, Vaillant sur les lois Sarkozy).
Si aujourd’hui les partis de gauche critiquent le gouvernement, c’est uniquement pour capter les voix des électeurs mécontents. Mais pas question de promettre de revenir sur les mesures anti-sociales de Chirac !
En Grande-Bretagne et en Allemagne, les gouvernements sont « de gauche ». La situation n’y est pas meilleure qu’en France ! Les affrontements entre les politiciens professionnels sont des spectacles en trompe-l’œil, des chorégraphies bien orchestrées, comme au cinéma. Sauf que la place est très chère et le film
très mauvais.
Alors, ceux des adultes et des jeunes qui se désintéressent de la politique et des élections ont raison ? Non. D’abord parce que Dracula, sa fille et ses copains sont en piste. Et que ce n’est pas la même chose d’avoir Le Pen à 5%, à 10% ou à 20% et plus. Et puis, à défaut de pouvoir changer les choses, les élections sont quand
même un moyen de dire qu’il y en a plus qu’assez du racket, celui de la bande à Chirac aujourd’hui, celui de la gauche gouvernementale hier et peut-être demain.
Les listes d’extrême -gauche (Besancenot-Laguiller) n’ont évidemment aucune chance de « gagner ». Mais elles permettent d’exprimer son ras-le -bol. Vote protestataire ? Peut-être. Mais n’y a-t-il pas de raisons de protester ? …et pas seulement dans les urnes, en votant, mais aussi, au quotidien, dans les entreprises, dans les quartiers, dans les établissements scolaires, partout où vit la population qui travaille, étudie, produit.
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