On est entré dans une période d'accélération des mesures autoritaires, tant sur le plan internatinal (accélération apès le 11 septembre : voir l'excellent article des camarades de Spark) que sur le plan national.
La gauche a bien préparé le terrain : à l'abri du barrage contre le fascisme, Chirac, toutes les mesures les plus dégueulasses sont en train d'être prises.
Non seulement les travailleurs se voient menacés par des plans sociaux d'une ampleur sans précédent mais le gouvernement retire les quelques mesures qui pourraient légèrement les freiner.
Quand aux plus malheureux, mendiants, prostitués on va s'acherner sur eux pendant que les caïds des systèmes mafieux resteront bien à l'abri (il est vrai que Chirac ne représente pas vraiment l'honnêteté). Les gens du voyages, victimes de tous les préjugés, sont aussi une cible intéressante pour faire des points sur le plan politique. Ah, j'oubliais : faire payer les parents dont les enfants posent des problèmes sans même prendre la moindre mesure contre le chômage.
Alors oui, quand on a appelé à voter de manière hystérique pour Chirac qui aurait été élu sans les voix de gauche, oui, on a rendu plus facile ces mauvais coups.
Le pire c'est que des maires de gauche ont montré l'exemple dans le sécuritaire bestial. Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour préparer sa réélection : s'en prendre aux SDF !