La privatisation de la Séurité Sociale
Les loups veulent entrer à la CPAM...
L'encre de la loi Douste Blazy était à peine séchée que les premières propositions de bons services arrivaient aux directions des CPAM ( Caisses Primaires d'Assurance Maladie).
Ouest France dans son édition du 18 août fait part de "l'offre d'achat" formulée par la SAFIG, société privée: il s'agirait pour cette entreprise de prendre en charge la gestion des dossiers des patients!?
Ce partenariat procurerait des avantages aux deux parties contractantes:
- les CPAM réaliseraient des économies de personnels fort utiles en ces temps de "vaches maigres" où sont programmées d'ici 2007, 5000 suppressions de postes;
- la SAFIG obtiendrait un marché juteux et pérenne.
Comme pour tout marché de ce type, il y a pourtant des gagnants et des perdants...
Après avoir présenté les premiers, passons aux perdants: les assurés sociaux et le service public qui serait progressivement privatisé.
Cette offre publique fait bondir, à juste titre le directeur de la CPAM de Nantes :" ça rappelle une privatisation du service public de la santé.Pour ma part j'ai dit non."
ces propositions formulées par des entreprises ne sont que des galops d'essais à ne pas prendre à la légère.
Le projet de privatisation de la Sécurité Sociale est dans les cartons de Chirac-Sarkozy :
Seule une mobilisation ample et unitaire des organisations syndicales et des associations peut faire échec à cette politique!