un seul mot d'ordre : rendez les 113,7milliards

[Louis]

tiens, c'est étrange je me retrouve d'accord avec canardos sur ce coup la ! :blink:

[Nestor Cerpa]

TK: "Si cela peut intéresser quelqu'un, sachez que je suis bien content d'avoir quitté cette organisation. J'aimerais pas être à la place de ceux qui y militent encore ou qui font des alliances avec elle... "

Je pense qu'à un moment donné on va devoir lui décerner une médaille pour l'adaptation à une nouvelle orga politique la plus vite de l'histoire. C'est incroyable comment ont quelques semaines tu t'es imprégné du discours du PT et adopté leur attitude :hinhin:
Ah si les spebiste pouvait en faire autant... :whistling:

Bon sur les 116 milliards: je comprends pas. C'est un cumul sur plusieurs années? si c'est la bonne réponse c'est hyper ultra ridicule de dire ça, mais bon.
Après pour le déficite l'état rembourse une partie de 20 milliards d'exonération donc attention l'argument n'est pas aussi choc que ça...

Sur le trou, le fait de ne pas en parler c'est comme croire que la bourgeoisie française subit une dictature de l'europe de maastricht et qu'au lieu de nous battre contre elle il faut ce battre contre masstricht.

[tk2003]

voici le communiqué du PT suite à l'intervention de Douste Blazy...

COMMUNIQUE_DE_PRESSE___18_MAI_2004_1_.doc

[alex]

Canardos, il me semble que le levier le plus puissant pour obliger le patronat a payer intégralement tout ce qui est et sera nécessaire pour la sécu est de relier l'intérêt des millions de chômeurs et précaires pour obtenir un emploi, et donc cotiser, avec l'intérêt général de tous les autres travailleurs pour financer notre sécu.
Dire simplement "c'est aux patrons de payer" ne m'apparait pouvoir déclencher une dynamique de lutte car ça laisse la situation telle quelle pour les chômeurs.

[Valdoisien]

Le problème de la sécurité sociale, à mon sens, est qu'aucun homme politique n'a le courage de réformer le système. Les seules propositions faites aujourd'hui est de garder le système actuel, d'augmenter les entrées (faire payer les patrons - un peu - les salariés - beaucoup - et les usagers) et diminuer les dépenses (déremboursement et compagnie)

Je n'ai encore pas vu un seul politicien français proposer de modifier le fond du système de sécurité sociale.

D'autant plus que, tel qu'il existe, le système de sécurité sociale n'existe que comme copie conforme de solutions proposées par le patronat du début du siècle afin de calmer les ardeurs des ouvriers et empêcher la venue de la révolution. Le seul objet de ces organismes est de faire croire aux salariés qu'ils sont couverts et que le système veut être généreux avec eux. Imaginez la pression faite sur les épaules d'un ouvrier se disant "si le système tombe, je ne serai plus soigné, j'aurai plus droit à la retraite..." C'est un sacré poids pour lutter contre la révolution en France.

Nous sommes dans un système où le paternalisme patronal a été changé par un paternalisme étatique bourgeois protecteur d'une système.