a écrit :Thomas Rose (LO) sur Reims 1
« Lutte ouvrière sera partout où elle le peut pour que les classes populaires et ouvrières puissent s'exprimer aussi lors des cantonales ».
C'est ainsi que Thomas Rose sera candidat pour « LO » dans le canton de Reims 1.
Cet enseignant de 35 ans siège, depuis 1998, au conseil régional.
Né à Paris, M. Rose est arrivé à Reims à l'âge de 8 ans.Il appartient à une famille où l'on évoquait volontiers le communisme. « Je me suis toujours considéré communiste » appuie-t-il. Mais c'est à « Lutte ouvrière » qu'il adhère en 1986, suite au mouvement des lycéens contre la loi Devaquet, « parce que ça me semblait être dans la continuité de mes idées ».
C'est la seconde fois qu'il se présente aux élections cantonales. Il le fait dans Reims 1 simplement parce que son parti place un candidat par canton, pour faire entendre sa voix. Licencié en économie, M. Rose est enseignant en lettres et en histoire au lycée Gustave-Eiffel.
Avant cela, il a été en poste pendant 8 ans au lycée Oehmichen (Châlons).
a écrit :Jacques Barat (Lutte ouvrière) à Ville-en-Tardenois
Jacques Barat représente Lutte ouvrière aux élections cantonales de dimanche sur Ville-en-Tardenois. Même s'il n'est pas natif de Reims, ce quinquagénaire y habite de longue date, c'est là qu'il a fait toutes ses études, notamment à la faculté de lettres.
Il exerce la profession d'instituteur spécialisé dans un IME à Châlons. Militant de l'extrême gauche depuis de nombreuses années, il a déjà été candidat à diverses reprises sous l'étiquette Lutte ouvrière, mais n'a encore jamais été élu.
Son objectif ne sera pas tant de défendre un projet particulier sur le canton de Ville-en-Tardenois, avec lequel il n'a pas de lien notable, que de représenter au conseil général les travailleurs et les classes populaires, et de défendre les réformes de niveau national souhaitées par son parti, et déjà citées par les autres candidats LO, comme l'interdiction des licenciements collectifs, l'embauche dans les services publics ou la levée du secret bancaire, de façon à pouvoir contrôler les comptes des entreprises et éviter « que les patrons ne s'enrichissent sur le dos des salariés ».
A.P.
L'Union, 17/03/2004