Canard Enchaîné

[alex]

CANARD ENCHAÎNE du 04/02/04

Alain Krivine, numéro deux de la liste trotskyste de Seine-Saint-Denis derrière l’inoxydable Arlette Laguiller, s’amuse de la situation, dans « ParisMatch » (29/1) :
« un couple, de petits vieux comme nous devrait attirer un vote de sympathie. »
Voilà un vrai argument politique.

[alex]

Canard Enchaîné 11/02/04

Gare au déviationnisme. Pour les conseillers régionaux trotskystes, et encore plus peut être pour ceux de LO, « l’argent public doit exclusivement aller au public », comme l’indique une élue de Haute-Normandie. En foi de quoi, rapporte « Le Figaro » (7-8/2 ), « en 2003 », au Conseil de l’Ile-de-France, Arlette s’est abstenue sur un programme « d’amélioration des conditions d’accueil et de soins au sein des services d’urgences ». Motif : pour les besoins de la cause, on allait ainsi « subventionner des permanences de médecins libéraux ».
Et peut-être même avec le danger qu’ils ne soient efficaces !

[manu31]

Arlette a répondu à çà jeudi soir sur Fr2. Elle a dit que l'argent public devait aller au public, point.
Et elle a aussi demandé au journaleux si il prenait ses renseignements auprès du PS... 8)

[alex]

Le Canard Enchaîné du 10 mars 2004:

Anecdote rapportée par le sénateur socialiste Weber dans sa "Lettre recommandée au facteur" Olivier Besancenot (Seuil), histoire d'illustrer l'ouverture d'esprit de ses alliés de Lutte ouvrière :
dans le Nord-Pas-de-Calais, peuaprès la fermeture de Métaleurop, arc-boutés à leur oposition systématique, les conseillés régionaux LO sont allés jusqu'à voter contre la création d'un "fond d'anticipation sociale" (2 millions d'Euros) "pour aider les salariés licenciés, en cas de désertion patronale, en attendant que la justice se prononce".
Il n'y a pas que certaines industries qui soient plombées dans le Nord...

[artza]

Votez pour créer un fond (avec de l'argent public) destiné à dispenser les patrons à payer les pôts cassés! Personnellement je suis pour rendre financièrement les patrons collectivement responsables des malveillances de leurs collègues voyous.