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Message par Louis » 06 Mars 2004, 11:31

je veut dire par là que le PB avant que de se définir comme "révolutionnaire", était un parti qui menait des luttes immédiates dans les entreprises, essayant d'organiser la classe etc !
Louis
 
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Message par Louis » 06 Mars 2004, 11:44

j'en suis convaincu aussi ! cela étant dit, il demeure que le PB n'était certainement pas de ces partis qui se contentent de publier des belles analyses tracées au cordeau, mais qui passaient aux vérifications pratiques ! Et tant que l'on ne sera pas passé par la, on en restera a une discussion "intelectuelle" sans trop d'intéret !
Louis
 
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Message par pelon » 06 Mars 2004, 11:53

On est d'accord sur la nécessité de l'unité de la classe ouvrière (toutes préférences politiques confondues) pour se battre sur les revendications citées par Wolf (et sur quelques autres mais on se comprend) :
- rétablissement des 37,5 anuités public privé
- abrogation des loi Sarkozy/Perben (et Vaillant)
- rattrapage du pouvoir d'achat perdu
- annulation des privatisations (edf gdf)
- abrogation des lois de dérèglementation type: décentralisation acte II et Fillon (dialogue social)

Cette lutte nécessaire, quel que soit le gouvernement, devra d'abord empêcher que d'autres mesures contre les travailleurs (sur la sécurité sociale par exemple) ne viennent s'ajouter à celles déjà prises. Bien entendu, si la lutte a de l'ampleur, elle ne permettra pas seulement d'arrêter Raffarin mais de le faire reculer. Ce sont des années et des années de défaites que la classe ouvrière peut effacer. C'est dans une telle perspective que se situe nos mots d'ordre d'interdiction des licenciements et de controle des comptes par les travailleurs et la population.
Il est donc nécessaire, dans la perspective de luttes décisives de ne pas mettre le pied à l'étrier à des politiciens, fussent-ils au PS ou au PC qui ne seront là que pour mener le mouvement dans une voie de garage. Que Raffarin soit balayé, pas de problème, mais il faudra que son remplaçant soit en liberté surveillée. Voilà pourquoi nous n'oublions jamais de mettre en garde les travailleurs contre ses "faux amis". On ne s'en méfiera jamais assez.
pelon
 
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Message par Renouveau communiste » 06 Mars 2004, 23:16

Ben déja les troskystes sont communistes non ? sinon je me suis trompé de parti...
Quand tu penses aux staliniens ne dis pas communistes.
Une alliance politique n'est pas possible, par contre une alliance pour renverser l'état est possible.Lorsque le jour de la lutte finale viendra je pense que nous serons tous ensembles pour renverser ce qui restera de ce pouvoir corrompu et voleur et pour lui marcher dessus.
Mais déja à la base le communisme et l'anarchisme ne sont pas complétement compatibles, car un minimum de lois sociales sont nécessaires pour protéger les travailleurs et leur assurere un bon niveau de vie.

(peut etre que je me trompe mais pour moi l'anarchisme tel que je le connais est pour l'abolition de toute loi, de tout état, et sans état pas d'usines éléctriques pas de nourriture, pas de vetements bref le moyen a ge quoi!N' hésitez pas à me critiquer car je suis pas sur de ce que je vines de dire)
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Message par Gaby » 07 Mars 2004, 14:31

a écrit :Quand tu penses aux staliniens ne dis pas communistes.

Venant d'un sympathisant maoïste, c'est assez cocasse. ;)
Mister renouveau, je t'invite à étudier de plein pied l'examen historique du prétendu "communisme" en Chine et à te documenter jusqu'à n'en plus finir sur les particularités idéologiques du sieur Mao.
Gaby
 
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Message par artza » 09 Mars 2004, 09:12

Renouveau communiste, si tu disposes de quelques temps libre et de quelque argent lis "l'état et la révolution" de Lénine.
artza
 
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Message par Barnabé » 09 Mars 2004, 11:08

a écrit : (peut etre que je me trompe mais pour moi l'anarchisme tel que je le connais est pour l'abolition de toute loi, de tout état, et sans état pas d'usines éléctriques pas de nourriture, pas de vetements bref le moyen a ge quoi!N' hésitez pas à me critiquer car je suis pas sur de ce que je vines de dire) 


Il ne faut pas confondre état et appareil centralisé de gestion de la production. Evidemment sous le communisme, après l'abolition des classes sociales, où la production se fera en fonction des besoins à l'échelle mondiale, il y aura besoin d'un appareil administratif (pas forcément si lourd que cela d'ailleurs) pour tenir le compte des besoin, des éventuels stocks, des capacités de production, mettre celles-ci en correspondance avec ceux-là, assurer la répartition, la distribution etc. Et de même il y aura du coup une certaine reglementation. Mais cet appareil et ces règles seront de nature purement technique et non plus politique. Il n'y aura donc plus d'état, c'est à dire d'un appareil à la fois de gestion mais aussi de coercition fait pour assurer, si nécessaire par la force, la domination d'une classe.
Donc oui, les communistes sont pour l'abolition de tout état. Mais ils pensent par ailleurs (et c'est là que l'on diverge des anars) qu'avant l'abolition des classes sociales, il y aura une période (d'une durée en fait largement indéterminée) durant laquelle la classe ouvrière ayant pris le pouvoir par la révolution devra exercer de manière organisée et centralisée la coercition contre la bourgeoisie contre révolutionnaire, bref exercer la dictature du prolétariat.
Alors bien sûr des anars, il y en a de toutes sortes, et certains doivent encore défendre l'idée de petites communautés autogérées sans appareil central de production. Mais en tout cas avec bien des militants anar (ou communistes libertaires) nous n'avons au fond pas de désaccords sur ce que pourra être le fonctionnement d'une société sans classe, sans exploitation, et donc nécessairement sans état.
(du reste je t'encourage à suivre le conseil de lecture d'artza, et si tu n'a pas le quelque argent dont il parle, tu peux le trouver sur MIA: L'Etat et la Révolution)
Barnabé
 
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