par tristana » 31 Jan 2004, 15:17
Ayons aussi une pensée solidaire pour nos compagnons, tous de fervents défenseurs de nos valeurs républicaines et fervents partisans de notre démocratie, injustement persécutés par le terrorisme des juges rouges:
Avant Alain Juppé, d'autres personnalités politiques ont été condamnées à une peine d'inéligibilité.
Patrick Balkany.
Maire (RPR) de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) de 1983 à 1995, il a été condamné, en 1997, à quinze mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour avoir employé trois agents de la mairie dans ses résidences privées. Réélu à la mairie de Levallois en 2001, une invalidation par le Conseil d'Etat l'a contraint à une nouvelle élection, en septembre 2002, remportée dès le premier tour. Il a aussi retrouvé son siège de député des Hauts-de-Seine en juin 2002.
Alain Carignon.
L'ancien maire (RPR) de Grenoble (1983-1994) a été condamné, en 1996, à cinq ans de prison (dont quatre ferme) et cinq ans d'inéligibilité pour "corruption" dans l'affaire du renflouement du groupe de presse Dauphiné News. Ecroué pendant vingt-neuf mois (jusqu'en mai 1998), il est à nouveau condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour "abus de biens sociaux" et "faux"pour la gestion de la société d'économie mixte GID, en tant qu'ancien président du conseil général de l'Isère (1985-1997). Le 12 avril 2003, il a été élu à la présidence de l'UMP de l'Isère.
Henri Emmanuelli.
Le député (PS) des Landes a été mis en cause pour le financement occulte du Parti socialiste dans l'affaire Urba en tant qu'ancien trésorier du PS (1988-1993). Il a été condamné, en mars 1996, à deux ans de privation de droits civiques (droit de vote et éligibilité) et à dix-huit mois de prison avec sursis pour "complicité de recel et trafic d'influence". Après confirmation de sa condamnation par la Cour de cassation, en décembre 1997, il avait dû abandonner la présidence du conseil général des Landes et son mandat de député, alors qu'il était président de la commission des finances de l'Assemblée nationale. En février 2000, M. Emmanuelli a été réélu député des Landes et a retrouvé la présidence du conseil général.
Jean-Marie Le Pen.
Le président du Front national a été condamné, en novembre 1998, par la cour d'appel de Versailles, à un an d'inéligibilité et trois mois de prison avec sursis pour avoir violemment pris à partie une conseillère régionale socialiste d'Ile-de-France, Annette Peulvast-Bergeal, en mai 1997, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), au cours de la campagne des législatives. Il avait alors dû abandonner ses mandats de conseiller régional de Provence-Alpes - Côte d'Azur, puis de député européen.
Bruno Mégret.
Le président du Mouvement national républicain a été condamné, le 26 janvier 2004, par le tribunal de grande instance de Marseille, à un an d'inéligibilité et un an de prison avec sursis pour "complicité et recel d'abus de biens sociaux"en raison d'irrégularités lors du financement de campagnes électorales. M. Mégret a fait appel. Il avait déjà été condamné, en décembre 1995, à une peine d'inéligibilité d'un an pour "dépassement du plafond légal des dépenses de campagne" aux municipales de Vitrolles, en juin 1995.
Jacques Mellick.
Le maire (PS) de Béthune (1977-1996) est condamné à cinq ans d'inéligibilité pour faux témoignage – en l'occurrence un alibi en faveur de M. Tapie dans l'affaire OM-VA. Il a retrouvé son poste de maire de Béthune en septembre 2002.
Bernard Tapie.
Mis personnellement en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Paris en décembre 1994, l'ancien ministre de la ville de Pierre Bérégovoy (1992-1993) est déclaré inéligible pour cinq ans et perd ses mandats de député des Bouches-du-Rhône et de conseiller régional de Provence-Alpes - Côte d'Azur. Condamné définitivement, en février 1997, à deux ans de prison (dont huit mois ferme) et à trois ans d'inéligibilité pour complicité de corruption et subornation de témoin dans l'affaire du match truqué Olympique de Marseille-Valenciennes, il n'est jamais revenu à la politique.