Dieudonné et Soral, deux figures de l’extrême droite

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Dieudonné et Soral, ces deux figures de l’extrême droite

Après l’attentat contre Charlie Hebdo, Dieudonné a lâché une petite phrase ambiguë dont il savait qu’elle ferait polémique, dût-elle l’amener au tribunal : « Je me sens Charlie Coulibaly ». Son tweet mêle le nom du journal victime de la tuerie et celui du complice des assassins de Charlie, tueur de Juifs pour sa part. C’est absurde. Mais le « comique » Dieudonné fait ainsi mine d’être touché par le meurtre d’autres humoristes, ses confrères donc. En même temps, il prend ses distances avec ceux qui disaient : « Je suis Charlie ». Enfin, dans la même expression, il se montre proche d’un jeune Noir de banlieue, mort l’arme au poing après avoir commis un attentat antisémite. Bien des jeunes des quartiers populaires ont pu se reconnaître dans l’ambivalence que peut exprimer la petite phrase de Dieudonné. Et sa mise en accusation pour apologie de terrorisme lui donne de l’écho.
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