(Zappa @ mercredi 11 juillet 2012 à 00:52 a écrit :
Quant à l'influence du NPA, de prime abord à la lecture j'ai été étonné par cette phrase mais il s'agit de regonfler le moral des militants et surtout de faire capter à ceux qui voit les élections comme l'alpha et l'oméga du militantisme que l'influence électorale est une chose, mais une chose bien légère. tre implanter dans les entreprises, y faire de la politique, être à la tête de luttes, voilà qui fera bien plus pour la lutte de classe que n'importe quelle élection et qui permettrait au NPA d'avoir un levier, une influence sans commune mesure avec ses scores électoraux. Pour mettre un peu de concret dans tout ça, il n'y a qu'à penser au groupe Barta et à la grève Renault 1947, ou comment quand une poignée de militants rencontrent une situation et ont une politique juste peut avoir un impact énorme par rapport à leur nombre sur la lutte de classe.
Pour regonfler le moral il suffirait donc de bluffer vieille méthode de la plupart des groupes et tendances d''extrême-gauche.
Les rédacteurs pressés de ce petit texte montrent là leur complète adaptation à ce petit milieu.
Pour le reste je suis en désaccord avec tout ce qu'affirme Zappa.
Bien sur que si l'influence électorale est un élément des plus sérieux pour vérifier l'influence d'un courant politique, avec la vente de la presse et la fréquentation des réunions publiques.
Une influence électorale ce n'est pas 5% à une élection présidentielle, ou dans une circonscription des législatives ou une municipalité, mais si ces résultats se confirment dans plusieurs élections différentes aux fils des années et bien nous mesurons une influence réelle c'est ce que n'a jamais réussi aucun courant d'extrême-gauche.
Encore que pour le savoir faut-il se donner les moyens de le vérifier et ne pas raisonner dans le vide.
Pour ce qui est de la grève Renault de 47 et du groupe Barta, ça montre entre autre une chose, à part celle qu'un petit groupe inconnu mais déterminé et lucide puisse jouer un rôle décisif à moment donné dans un lieu précis, c'est qu'un seul succès même connu du plus grand nombre ne permet pas d'avancer par son seul effet.
Pas plus en tout cas qu'un succès électoral.