Le POI et Schivardi

par **Valiere** » 01 Sep 2010, 15:36

Il n'y a pas de mansuétude de ma part vis à vis de ce dirigeant.
Je veux simplement rappeler qu'en dehors de ce dérapage sérieux et grave il a eu aussi un passé de militant ouvrier....

par **Ottokar** » 02 Sep 2010, 07:54

"militant ouvrier" à l'origine peut-être... à la fin (et la fin a démarré assez tôt) un affreux bureaucrate avec un peu plus d'hypocrisie de langage peut-être, dues à son passé anar et ses relations avec les lambertistes. Aucune raison de couvrir cela, aucune raison plus d'en faire une fixette. Des bureaucrates, dans le mouvement syndical, il y en a bien d'autres et des pires. Si tant est qu'on puisse mettre une échelle de valeurs. Disons simplement qu'ils ne sont pas des nôtres et passons.

par **Valiere** » 02 Sep 2010, 08:59

cette conclusion me convient, passons

par **Ottokar** » 02 Sep 2010, 13:02

(j'ai du écrire une connerie.... :roll:

)

par **Bromure** » 19 Oct 2010, 08:48

(Zappa @ samedi 5 juin 2010 à 09:44 a écrit : Je crois qu'on peut résumer le truc en une phrase ( faudrait qu'un ou une camarade trouve une formule qui ait la classe ) : se dire Trotskiste n'est pas une garantie de bonne qualité, ne pas se dire Trotskiste est une garantie de mauvaise qualité.

Se dire ou ne pas se dire n'est une garantie de rien du tout. Syndicaliste, anar, trotskyste et même au POI ou dans des micro orga troskystes (bon ok, faut les chercher dans ces deux derniers, mais c'est que mon avis) et j'en oublie, le plus important est comment on perçois la lutte de classe et si ce qu'on y fait est efficace ou non. Et de ce point de vue la, j'connais certains militant bien plus efficace que des dizaines d'autres du NPA ou de LO (et pourtant j'en suis de la première orga et la deuxieme y aurait eu toute sa place). Pour le reste, on auras tout le temps de s'entre tuer après la révolution.

par **pelon** » 19 Oct 2010, 10:06

(Bromure @ mardi 19 octobre 2010 à 10:48 a écrit :
(Zappa @ samedi 5 juin 2010 à 09:44 a écrit : Je crois qu'on peut résumer le truc en une phrase ( faudrait qu'un ou une camarade trouve une formule qui ait la classe ) : se dire Trotskiste n'est pas une garantie de bonne qualité, ne pas se dire Trotskiste est une garantie de mauvaise qualité.

Se dire ou ne pas se dire n'est une garantie de rien du tout. Syndicaliste, anar, trotskyste et même au POI ou dans des micro orga troskystes (bon ok, faut les chercher dans ces deux derniers, mais c'est que mon avis) et j'en oublie, le plus important est comment on perçois la lutte de classe et si ce qu'on y fait est efficace ou non. Et de ce point de vue la, j'connais certains militant bien plus efficace que des dizaines d'autres du NPA ou de LO (et pourtant j'en suis de la première orga et la deuxieme y aurait eu toute sa place). Pour le reste, on auras tout le temps de s'entre tuer après la révolution.

Bien d'accord avec Bromure sur le fait que l'étiquette que l'on s'attribue ne prouve pas toujours grand chose. D'une part, parce que, tels les grands crus de Bordeaux trafiqués (peut-être même avec du bromure :smile:

), on peut, en politique, ne pas correspondre à l'étiquette. Que l'on se souvienne que les pires crapules staliniennes (je ne parle pas des militants du PC dont les idéaux sincères ont été dévoyés par leur Direction) se sont réclamées du communisme. Et n'oublions pas la social-démocratie quand elle se réclamait encore de la classe ouvrière ... et du marxisme.
D'autre part, parce que même si les idées sont bonnes, encore faut-il se lever le matin pour les défendre. Militer en somme.
Bromure a aussi raison de dire qu'il existe d'excellents militants de la classe ouvrière qui ne se réclament pas du trotskisme. Et c'est heureux car sinon les forces militantes de la classe ouvrière seraient bien faibles.
Maintenant, il n'en reste pas moins que l'absence d'un parti révolutionnaire digne de ce nom fait défaut. Il faut que les militants qui se réclament du trotskisme aient à cœur de le construire. Et ce parti n'existera pas en agglomérant tous ceux qui se sentent à la gauche de la gauche, qu'ils se réclament ou non du rôle moteur de la classe ouvrière. Un parti révolutionnaire, pour faire le poids, a besoin de militants dévoués, certes mais il est indispensable qu'ils soient armés politiquement.

par **Crockette** » 19 Oct 2010, 16:34

d'accord avec Bromure et Pelon..

je connais un ancien syndicaliste Cégétiste ancien mineur fort en geule qui s'est fait aligner par son patron...et finalement licencié...car à mon avis trop révolutionnaire...

il m'a dit qu'il militait au POI, et c'est le genre de gars que je respecte déjà plus que Schivardi le régionaliste label rouge produit du terroir, et compagnie... :sleep:

des ouvriers lutte des classes en dehors de LO ça existe.

par **Bromure** » 19 Oct 2010, 18:09

(pelon @ mardi 19 octobre 2010 à 11:06 a écrit : Maintenant, il n'en reste pas moins que l'absence d'un parti révolutionnaire digne de ce nom fait défaut. Il faut que les militants qui se réclament du trotskisme aient à cœur de le construire. Et ce parti n'existera pas en agglomérant tous ceux qui se sentent à la gauche de la gauche, qu'ils se réclament ou non du rôle moteur de la classe ouvrière. Un parti révolutionnaire, pour faire le poids, a besoin de militants dévoués, certes mais il est indispensable qu'ils soient armés politiquement.
Pour moi l'arme la plus efficace est celle qui as porté ses fruits, planté les graines de la "discorde" (ce dernier mot pour faire jolie, tu auras compris ce que je voulais dire j'espère). Et cela peut importe qu'elle soit fabriqué en noir ou en rouge, car les réalités locales dépassent souvent de loin les clivages théorique vieux d'un demi siècle.

Après pour tout ceux se situant "a gauche de la gauche" agglomérés par le NPA (car j'imagine que c'est de ce partie que tu parle, pardon d'avance si ce n'est pas le cas), l'armement viendras avec l'expérience car il y en a une bonne partie qui n'ont jamais militer. Pour les autres, qui vivra verrat (gruik gruik! ^^)

Le POI et Schivardi

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