Le problème, avec les religions, c'est que la loi est faite par les autorités, pas par le petit peuple. L'Eglise catholique, par exemple, a inventé l'infaillibilité du pape. Je me suis fâché définitivement avec des amis catholiques de gauche lors d'une soirée mémorable. Le pape venait de reprendre position contre le préservatif lors d'un voyage en Afrique et je disais que c'était criminel. Certains, sans prendre complètement la défense du pape, disaient que cela n'avait pas vraiment de conséquence, que les africains faisaient ce qu'ils voulaient. Je leur demandé ce qu'ils attendaient pour prendre position publiquement contre le pape. Le ton a monté, je les ai traité de lâches et faux culs (ou quelque chose d'équivalent), ceux qui ne disaient rien se sont rangés aux faux culs et je me suis barré en claquant la porte pour ne plus jamais les revoir. Maintenant, je suis aussi sectaire que Sterd

, je ne laisse pas la calotte s'approcher à moins de 10 m.
L'Iran, dans les années 70, était loin d'être le pays le plus musulman. La religion y était même plutôt en recul. Quand l'opposition au shah s'est développé, le mécontentement est pas mal passé par les mosquées qui avaient certaines marges de manœuvres. Après la prise de pouvoir par Khomeiny on sait que les mollahs ont immédiatement confisqué le pouvoir, le peuple étant contrôlé par les religieux de tous poils à tous les niveaux de la société. Oui, en Iran, là où apparait la mosquée, ou plus exactement son serviteur, la liberté recule.
Ce qui ne veut pas dire qu'en France, par exemple, nous reconnaissions aux racistes le droit d'empêcher les musulmans d'avoir comme les autres croyants des lieux de culte.