La crise financière

[pelon]

Arlette Laguiller sur la crise financière actuelle : "Société à irresponsabilité illimitée"
La crise financière actuelle risque de déboucher sur la crise économique la plus grave depuis la guerre. Cette perspective catastrophique est évoquée par une des têtes pensantes du monde capitaliste, l'ancien président de la banque centrale américaine. Une crise économique grave, cela signifie des milliers d'entreprises fermées ou fonctionnant au ralenti, des licenciements en masse, le chômage, la plongée dans la misère pour une grande partie de la population laborieuse.

Il n'y a aucune catastrophe naturelle à l'origine de la catastrophe économique et sociale. Au contraire. Le jour même où un quotidien annonçait en grand titre cette menace, un autre grand titre soulignait que les plus grandes entreprises cotées en Bourse, celles du fameux "CAC 40", avaient réalisé une masse de profits plus importante que jamais. L'économie capitaliste est en train de s'étouffer avec sa propre graisse.

Depuis des années, on impose aux travailleurs, au nom de la compétitivité, de plus en plus de travail, avec des effectifs sans cesse diminués et de plus en plus mal payés. Les profits élevés des entreprises viennent de l'aggravation de l'exploitation. La masse croissante de profits n'est pas investie dans la production et dans la création d'emplois, mais dans des opérations financières, dans la spéculation.

C'est la croissance effrénée de la spéculation qui a conduit à l'effondrement du crédit hypothécaire américain puis, de proche en proche, à la crise de tout le système bancaire. Toutes les grandes banques de la planète en voulaient, de ces titres de crédit hypothécaire, tant ils rapportaient gros pendant un temps. Mais aujourd'hui, ils ne valent plus rien. Toutes les grandes banques détiennent de ces titres pourris au point, pour certaines, d'être menacées de faillite. Toutes se méfient les unes des autres, toutes se refusent à se prêter mutuellement de l'argent, ce qui fait que le crédit manque alors que, de l'argent, il y en a trop.

Rien que cette première phase de l'ébranlement économique se traduit aux États-Unis, son épicentre, par des milliers de licenciements dans le bâtiment et dans le secteur bancaire, sans parler de ces millions de familles modestes chassées de leur logement récemment acheté car dans l'impossibilité de payer les traites.

Tout le monde sait et tout le monde prédit que le recul de la consommation qui en résultera, conjointement à la difficulté d'obtenir du crédit, entraînera dans la récession d'autres secteurs de l'économie. La crise ne pourra pas rester limitée aux États-Unis.

La catastrophe est donc annoncée. Et à qui les dirigeants du monde capitaliste ont-ils commencé à en faire payer le prix ?

A ceux qui n'y sont pour rien. A ceux sur le dos de qui on a réalisé ces profits dont aujourd'hui l'économie crève.

Pour éviter la faillite en chaîne des banques mouillées jusqu'à l'os dans la spéculation, les banques centrales, c'est-à-dire les États, leur ont déjà distribué des sommes colossales. Elles se proposent de continuer dans cette voie et d'assainir la situation des banques en rachetant leurs titres pourris avec de l'argent public. Alors que les profits sont privés, leur solution consiste à socialiser les pertes.

Même si elles parviennent à enrayer la crise bancaire, ce qui n'est pas dit, cela se traduira par une accélération de l'inflation mondiale. Les hausses de prix minent déjà le pouvoir d'achat des salariés et des retraités. Ecraser le pouvoir d'achat des classes laborieuses, ajouter l'inflation au chômage, pour sauver les profits des banques et des entreprises qui spéculent -en réalité toutes le font-, voilà leur programme économique. Seule une explosion sociale peut les empêcher de l'imposer.

La société crève de cette organisation économique aussi injuste qu'irrationnelle. Exproprier le grand capital pour mettre fin à la dictature des grands groupes capitalistes, leur course au profit, voilà le seul programme que les classes laborieuses ont à opposer à celui des maîtres de l'économie.

Arlette Laguiller.

[jedi69]

Wesh les amis

bien ou bien ?



Vu la tendance aux USA (Une partie de la bourgeoisie va commencer à perdre son assurance), ça va pas tarder à se répandre sur la planète, on dirait ...


Pour les travailleuses, travailleurs, le PLAN D'URGENCE de 1995, décidément ça paraissait de la science fiction il y a 13 ans, aujourd'hui, ça va être à l'ordre du jour de leurs luttes, leur revendication la plus intime, la plus vitale à réaliser, à concrétiser eux mêmes(Heureusement que la Ligue Communiste Révolutionnaire s'en ai fait un peu le relais ces dernières années) :

-Vérifier, Contrôler les comptes financiers, les investissements, en prendre le pouvoir

-Réquisitionner les entreprises qui font des profits et qui licencient

-Développer les services publiques(écoles, cantines, hôpitaux, logements, transports, communications)

-augmenter les salaires(égalité femme, homme de toutes origines planétaires)

-Embaucher tous les chômeurs

-contrôler les prix

-Investir dans la production agricole, industrielle

-Développer les vacances et les loisirs

-Internationalement : supprimer la dette du "tiers-monde", soutenir politiquement et même physiquement, voir militairement les travailleurs sous les dictatures, victimes du terrorisme, des guerres. Continuer à dénoncer tous les bourgeois de la planète, tous les despotes, tous les tyrans, tous les dictateurs. Encourager partout la prise du pouvoir par les travailleurs eux mêmes pour qu'ils réalisent leur épanouissement, pour qu'on fraternise tous sur cette planète.

D'ici là, la bourgeoisie va tenter de mettre en place des bourgeois de gauche comme au Vénézuela, ou au Brésil pour calmer l'affaire ... ou mieux encore des Maos, des Ho chi min, des Castro, leurs organisations pourraient reprendre des effectifs pour sauver la mise des capitalistes de la prise du pouvoir des travailleuses, travailleurs.

Vu l'existence, vu les effectifs, les expériences, le développement de l'extrême gauche, des communistes, des trotskystes à travers le monde, va falloir compter sur les propres initiatives des travailleuses, travailleurs, sur leurs organisations, sur leurs forces, leur intelligence. Ils vont déborder forcément les appareils syndicaux, les partis politiques traditionnels. Sans Internationale, il va y avoir des "directions originales". En fin, pas tant que ça, sous le capitalisme, les travailleurs sont égaux dans la misère, ils auront des expériences similaires à travers la planète et puis avec la télé, internet, les satellites, ça va niveler, ça va coordonner, unir les luttes rapidement.

Bon, j'arrête, sinon, je vais finir par faire de la science fiction comme il y a 13 ans :whistling_notes:

non, je reposte ça, pour les manifs :boxing: :


lèves ton point en l'air !!!


Lèves ton poing en l'aire, tradition prolétaire
Pour chant internationale, pour chant révolutionnaire
Lèves ton poing en l'aire, nouveau prolétaire
Produit de banlieue, toujours sur les nerfs

Lèves ton poing en l'aire, combat la terreur
Combats la déprime, levons nous en chœur
Lèves ton poing en l'aire, laisses parler ton cœur
Domines tes sentiments, apprends comme un chercheur

Lèves ton poing en l'aire, Fils de prolétaires
Des quartiers, des cités, des banlieues de galères
Lèves ton poing en l'aire, grande soeur, grand frère
Dans les rues, dans les blocks où gronde la colère

Lèves ton poing en l'aire contre l'angoisses , la peur
Des usines, des mines car maintenant, c'est l'heure
Lèves ton poing en l'aire, travailleuses, travailleurs
Des centres commerciaux qui nous vendent le bonheur

Lèves ton poing en l'aire, fais nous des casses dalles
Lèves ton poing en l'aire toi qui pète la dalle
Lèves ton poing en l'aire avant de crever la dalle
Vas chez les bourgeois contrôles le capital

Lèves ton poing en l'aire contre la vie précaire
Lèves ton poing en l'aire, c'est révolutionnaires
Lèves ton poing en l'aire contre les bas salaires
La vie de plus en plus cher, de plus en plus galère

Lèves ton poing en l'aire, si t'es d'accords, si t'es O.K.
Prends la parole, exprime-toi, dis nous ce que tu fais
Lèves ton poing en l'aire, arrête de te rabaisser
De te sous-estimer, de n'pas voire la vérité

Lèves ton poing en l'aire, apprends ton histoire
Les trahisons, les défaites, apprends tes victoires
Lèves ton poing en l'aire, combats le pouvoir
Fight The power, après c'est la gloire

Lèves ton poing en l'aire, qui se ressemble s'assemble
Travailleuses, travailleurs, faut contrôler les banques
Lèves ton poing en l'aire, si les forces nous manquent
Prenons les avions, les satellites et les tanks

Lèves ton poing en l'aire, c'est internationale
C'est les damnés de la terre, c'est urgent, c'est vital
Lèves ton poing en l'aire dans l'industrie spatiale
Comme un astronaute qui touche les étoiles

Lèves ton poing en l'aire, libère ta souffrance
Lèves ton poing en l'aire exige l'abondance
Lèves ton poing en l'aire, en signe de défiance
Contre les bourgeois du monde et de la france

Lèves ton poing en l'aire, les esclaves se libèrent
Lèves ton poing en l'aire, c'est la danse de la guerre
Lèves ton poing en l'aire pour la fin des prières
Déterre la hache de guerre pour le contrôle monétaire

Lèves ton poing en l'air contre la dictature
De l'argent, de la misère qui nous bloque tout futur
Lèves ton poing en l'air sors la tête de l'alcool
Sors la tête du shit reposes toi et décolle

Lèves ton poing en l'air, toi qui vies les bidonvilles
Toi qui vies les favélas, toi qui as une vie hostile
Lèves ton poing en l'air, toi qui fabriques mon style
Toi qui fabrique mes godasses pour un salaire fragile

Lèves ton poing en l'air pour la retraite des anciens
Les femmes en combat, pour les écoles des gamins
Lèves ton poing en l'air, c'est aussi enfantin
C'est les vacances, les loisirs, On en veut plus et sans fin

Lèves ton poing en l'air, manifestation de masse
Grève reconductible, tout ça avec grande classe
Lèves ton poing en l'air prends cette culture dans ta face
Apprends les connaissances, contrôles les sciences comme un As

Lèves ton poing en l'air copain, camarade
Lèves ton poing en l'air mon pote ou mon s'rab'
Lèves ton poing en l'air sors des cartons, sors des caves
Sors la tête des poubelles car les richesses sont graves

Lèves ton poing en l'air, ouvrier, prolétaire
Lèves ton poing en l'air contre toutes leurs guerres
Pour le pétrole, l'argent et leurs crises financières
Où lèves ton poing en l'air et fais la guerre à la guerre


bonne soirée !!!

A+