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Message par pelon » 03 Déc 2007, 12:11

a écrit :
03/12/2007 - Après le congrès de Lutte Ouvrière

    En présence de plusieurs centaines de délégués et de militants, ainsi que d’une douzaine de délégations de Martinique, Guadeloupe, La Réunion, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Turquie, États-Unis, Côte-d’Ivoire, Haïti, le congrès de Lutte Ouvrière, réuni les 1er et 2 décembre 2007, a approuvé à la quasi-unanimité les orientations de la majorité sortante sur différentes questions politiques, sur la situation économique, sur la situation internationale, et sur nos activités pour l’année.
    Quant à la situation intérieure, le congrès a réaffirmé nos conceptions sur le parti que nous construisons pour représenter les intérêts politiques du monde du travail.
    Par rapport à l’échéance la plus proche, les élections municipales, nous avons décidé de nous préparer à nous présenter dans un maximum de villes avec comme objectif de dépasser le plus largement possible les 128 listes et les 5000 candidats présentés en 2001.
    Le congrès a, par ailleurs, approuvé le fait de discuter de participations éventuelles sur des listes de gauche. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, c’est loin d’être uniquement avec le Parti socialiste, mais c’est avant tout avec des listes unitaires de la gauche pour résister à la droite, voire pour gagner des municipalités sur elle. Cette attitude est nouvelle, certes, mais la possibilité de l’envisager n’est pas nouvelle. Mais il se trouve que, lors d’élections municipales précédentes, le Parti socialiste et le Parti communiste étaient au gouvernement et s’y comportaient comme la droite aujourd’hui, ce que nous ne voulions pas cautionner.
    Concernant le parti proposé par Besancenot, le congrès a rappelé notre position de toujours. Ce qui manque dans ce pays, c’est un parti qui représente vraiment les intérêts politiques à court et à long terme du monde du travail, c’est-à-dire les ouvriers, les techniciens, les employés des banques, des assurances, des commerces. J’entends par là les travailleurs du secteur privé comme ceux du secteur public.Tous ceux aussi que ce système aberrant laisse au bord du chemin, les chômeurs ou les retraités qui ont trimé toute leur vie et à qui on conteste de toucher une pension de retraite correcte qui leur permette de vivre décemment.
    Nous nous réclamons donc ouvertement du marxisme, du léninisme et des premières années de la révolution russe, du trotskysme, en d’autres termes nous nous réclamons des idées, des pratiques qui ont été celles du Parti socialiste à ses origines et du Parti communiste à sa fondation.
    Arlette Laguiller
pelon
 
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Message par com_71 » 09 Fév 2008, 10:29

(communiqué d'Arlette Laguiller a écrit :08/02/2008 - Plan Banlieue : Grands mots et petites mesures

    Dans la présentation élyséenne du "plan banlieue", on a évidemment eu droit
    aux belles formules : "enjeu de civilisation", "réinventer la ville","démocratie irréprochable" dont les principes seront "gravés dans le préambule de notre constitution", des grandes phrases qui ne coûtent rien, mais qui permettent aux courtisans de Sarkozy d'admirer sa "hauteur de vue".
    Côté pratique, c'est nettement plus chiche. Le gouvernement doit "réfléchir à une meilleure répartition des dotations de l'Etat aux collectivités locales" ; expérimenter un "contrat d'autonomie" pour "suivre" 45 000 jeunes chômeurs, mais sans s'engager à créer des emplois ; "généraliser des écoles de la deuxième chance" alors qu'il diminue constamment les moyens de ce qui devrait être des écoles de la "première chance" ; envisager de créer 4 000 places dans des "internats de réussite éducative" pour les jeunes en difficulté à cause de leurs conditions de logement, mais sans faire une seule proposition pour mettre des logements décents à la disposition des millions de mal-logés, en dehors du sempiternel discours sur "l'accession sociale à la propriété", que les chômeurs, les précaires, tous ceux qui ne gagnent même pas le Smic, ou qui le dépassent à peine apprécieront à sa juste valeur.
    Quant à la promesse de "mettre fin à la loi des bandes", d'engager "une guerre sans merci" contre "les trafics et les trafiquants", venant de quelqu'un qui dirigea le ministère de l'intérieur à partir de 2002, ce n'est rien d'autre que l'habituel discours sécuritaire que l'on nous ressort à la veille de chaque échéance électorale.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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