EDITO ARLETTE 19/03/07

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par derjinsko » 19 Mars 2007, 23:53

:33: :33: Bon vous allez encore dire que je fais du mauvais esprit sur le deuxiéme tour et le vote Ségo , non je n'en parle pas juré mais là franchement il me faut un décodeur pour piger cela , alors : CODE Si je me présente dans cette élection présidentielle, c'est pour permettre aux travailleurs de dire à la gauche que s'ils votent contre Sarkozy, ce n'est pas pour se contenter de formules creuses comme la "Sixième république". Mais c'est pour affirmer leur volonté de voir appliquer une politique qui s'attaque réellement aux problèmes du chômage, des bas salaires, du logement, ce qui passe par cette exigence de transparence, vitale pour toute la population laborieuse.

   Arlette Laguiller alors comment vous expliquez cela ?
derjinsko
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Sep 2006, 13:16

Message par Jacquemart » 19 Mars 2007, 23:59

Comment on explique quoi ? Que tu voies une allusion au deuxième tour là où il n'y en a pas ?

Le passage que tu cites parle du premier tour. Pas du deuxième. Mais il s'adresse au public "de gauche", tenté par le vote Royal : "Vous voulez que la gauche fasse une vraie politique de gauche ? Le meilleur moyen de lui dire, c'est de voter Arlette".
Avatar de l’utilisateur
Jacquemart
 
Message(s) : 203
Inscription : 16 Déc 2003, 23:06

Message par com_71 » 20 Mars 2007, 00:01

Mais qu'est-ce que tu es compliqué toi !

Voter Arlette Laguiller c'est voter contre Sarkozy sans se contenter de formules creuses comme la "Sixième république". C'est voter contre Sarkozy en affirmant sa volonté de voir appliquer une politique qui s'attaque réellement aux problèmes du chômage, des bas salaires, du logement, ce qui passe par une exigence de transparence sur le fonctionnement des entreprises, vitale pour toute la population laborieuse.

Il n'est pas question de 2e tour, et je n'ai pratiquement pas modifié les formulations.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6381
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par com_71 » 20 Mars 2007, 00:06

a écrit :LE CHANGEMENT QUI SERAIT VRAIMENT NÉCESSAIRE : METTRE FIN À LA DICTATURE DES CONSEILS D'ADMINISTRATION !

    Les candidats qui rêvent d'être qualifiés pour le deuxième tour de l'élection présidentielle se prononcent, chacun à leur manière, pour le "changement". Sarkozy a placé sa campagne sous le signe d'une "rupture", consistant à continuer la politique de Chirac, avec en plus quelques appels du pied à l'électorat de Le Pen. Bayrou prétend vouloir sortir du bipartisme UMP-PS. Ségolène Royal vient de se dire (après ce même Bayrou) en faveur d'une VIe République.
    Mais pas plus que les candidats de droite, qui se situent ouvertement sur le terrain de la défense des intérêts du grand patronat, elle ne propose de changer quoi que ce soit au fonctionnement du système économique, de remettre en cause le pouvoir qu'exercent quelques poignées de gros actionnaires, qui décident sans aucun contrôle du sort de millions de travailleurs, de l'avenir de régions entières.
    Car dans ce système, ce ne sont pas les ministres qui gouvernent vraiment. Même s'ils en ont l'air, parce que les décisions qu'ils prennent sont conformes à ce qu'attend d'eux le grand patronat. Mais qu'ils s'en écartent ne serait-ce qu'en paroles, et ils sont vite rappelés à l'ordre. Quand de Villepin a suggéré que EADS-Airbus, qui veut supprimer dix mille emplois, ne distribue pas de dividendes cette année, l'un des dirigeants de cette société lui a sèchement répliqué "qu'aucun gouvernement ne décide de notre dividende" et que "cette question est réglée par le conseil d'administration".
    C'est cela le fonctionnement dit "normal" du système capitaliste. Un système dans lequel, guidés par la seule recherche du profit, les dirigeants des grandes entreprises peuvent décider librement de fermer des usines, de réduire au chômage des milliers de travailleurs, en même temps qu'ils imposent aux autres des charges de travail sans cesse croissantes. Un système responsable du chômage, de la généralisation de la précarité, des temps partiels imposés, et de la multiplication de ceux qu'on appelle les "travailleurs pauvres". Un système responsable de la spéculation immobilière et de la scandaleuse crise du logement que nous connaissons.
    Evidemment, les responsables de ce système ne disent jamais ouvertement que leur seul mobile est l'intérêt égoïste. Ils invoquent la concurrence internationale, des difficultés économiques. Mais pourquoi devrions-nous les croire alors que les bilans de leurs entreprises viennent régulièrement démentir leurs propos ?
    Il serait normal, il est nécessaire, que l'ensemble de la population, puisse exercer un contrôle sur la manière dont sont prises des décisions qui concernent la vie de millions de personnes. Il faudrait que les travailleurs aient accès à toute la comptabilité des entreprises, et pas seulement aux informations tronquées et truquées délivrées aux Comités d'entreprise. Il faudrait que chacun puisse informer les autres de ce qu'il observe dans son travail, et pour cela rendre la vie économique transparente, abolir le secret commercial, le secret de fabrication, qui sont bien plus dirigés contre l'ensemble de la population que contre la concurrence qui, elle, a bien des moyens de savoir. Ce sont aussi les comptes bancaires des gros actionnaires, leur fortune personnelle, qui devrait être portés à la connaissance de la population. Les patrons savent bien, au centime près, ce que gagne chacun de leurs salariés. Les banquiers de qui nous sollicitons un prêt n'ignorent rien de ce que nous possédons. Pourquoi la population n'aurait-elle pas le droit de connaître le montant de la fortune de ceux qui prétendent lui imposer des sacrifices au nom de prétendues nécessités économiques ?
    Si je me présente dans cette élection présidentielle, c'est pour permettre aux travailleurs de dire à la gauche que s'ils votent contre Sarkozy, ce n'est pas pour se contenter de formules creuses comme la "Sixième république". Mais c'est pour affirmer leur volonté de voir appliquer une politique qui s'attaque réellement aux problèmes du chômage, des bas salaires, du logement, ce qui passe par cette exigence de transparence, vitale pour toute la population laborieuse.

    Arlette Laguiller
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6381
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par derjinsko » 20 Mars 2007, 00:17

:emb: bon ok admettons , mais cette phrase CODE voir appliquer une politique  
cela veut bien dire que ce que l'on peut faire c'est peser au premier tour sur la gauche au second car voir appliquer cela veut dire par la gauche non ?
derjinsko
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Sep 2006, 13:16

Message par com_71 » 20 Mars 2007, 00:24

Non !

(derjinsko @ lundi 19 mars 2007 à 23:53 a écrit : pour affirmer leur volonté de voir appliquer une politique qui s'attaque réellement aux problèmes

Je connais des tas de parents qui affirment tout le temps leur volonté d'être obéis, sans résultat immédiat, et qui continuent...

Affirmer sa volonté c'est au présent, cela ne préjuge en rien de l'avenir...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6381
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14


Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invité(s)