Les alter mondialistes.

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par zeanticpe » 10 Mai 2006, 21:52

issu du fil Marie-George, Arlette, José...si on causait ? Un article de Besancenot:
a écrit :
(totore @ mercredi 10 mai 2006 à 19:25 a écrit :
a écrit :zeanticpe
a écrit :oui, ben comme par tout.
je crois que même si Arlette faisait 10% au 1er tour, elle serait oublié des énumérations de la gauche dans leur dialogue.
et il faut s'y faire malheureusement.


En ce qui me concerne, je ne trouve pas forcément que cela soit malheureux, ne pas étre mélangé dans le même panier ne me dérange pas outre mesure, ....
je me souviens encore de remarque acerbe sur ce que la gauche faisait au gouvernement aprés 84, qui nous était faite à nous !! "Vous la gauche patatati patata " :blink:

totore:
oui, je suis d'accord, on n'aura pa la presse bourgeoise avec nous.
et pour rester dans le sujet MG Buffet ne donnera pas un auditoire plus grand aux idées révolutionnaires en acceptant une invitation avec l'EG.
Mais on peut s'en désoler quand meme.

quijote:
a écrit :Pas du tout . Ses émissions sont fort intéressantes . mais il a une position altermondialiste , c 'est ce qui se dégage ..entre autres . Mais c'est surtout un journaliste et il se positionne comme tel
Il est sûrement au parfum par rapport à la fête . Ce qui ne veut pas dire qu 'il a forcément envie d 'y venir .
Bref , c 'est un des moins pires et ça vaut le coup d 'écouter ses émissions

merci pour ta reponse, j'ai eu un copain altermondialiste, que j'ai essayé de convaincre sur le marxisme. mais j'avoue que je ne connais pas très bien le fond de leurs idees. peut-etre qu il n'y a pas de fond. pourrait-on ouvrir un autre fil sur le sujet?

he bien comme sans doute beaucoup de gens, j'ai entendu bcp de bruit des altermondialistes.
il ne me semble pas qu'ils sont trotskistes. j'ai pu discuter avec l'un d'entre eux. Il etait tres ouvert à l'idee de la revolution mais sans aller au delà.
Avez-vous des experiences plus concretes autour de ces idees, ce qu'ils defendent.
est-ce l'aile gauche du PS une fois de plus ou bien des gens proches de nos idees?
zeanticpe
 
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Message par Puig Antich » 10 Mai 2006, 23:38

C'est un terme générique qui sert à rassembler tout et n'importe quoi, des intérêts et des idées diverses, autour du refus de s'organiser véritablement pour une révolution socialiste.

Ceci dit il faut faire de la propagande en direction de ce milieu, comme des autres.
Puig Antich
 
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Message par zeanticpe » 10 Mai 2006, 23:56

merci de ta reponse.
mais c est drole d imaginer qu un parti naisse de tout et n importe quoi.
Une reponse au mal etre de la petite bourgoiesie sans doute.
mais la encore ya deja plein de oparties qui expriment ces idees.
En tout cas, ils existent et on peut s'adresser à eux.
celuique je je connais est assez inconsequent et impermeable aux idees revolutionnaires. mais ya pas que lui.
zeanticpe
 
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Message par Raymond » 11 Mai 2006, 02:04

Le spectre politique rassemblé dans les mouvements alter-mondialistes est un exemple éloquent de ce moment de redéfinition programmatique et de réorganisation politique que nous connaissons actuellement. S’y côtoient sous le rejet commun des dégâts du libéralisme :
-des courants réformateurs partisans d’une globalisation capitaliste mieux régulée et tempérée par une réforme des institutions internationales (OMC, Banque mondiale...)
-des socialistes néo-keynésiens nostalgiques de l’Etat social des trente glorieuses qui rêvent de le reconstituer à l’échelle supérieure de l’Union européenne. Il faudrait pour cela, non seulement une redistribution ambitieuse des richesses, mais encore une réforme fiscale radicale, une relance européenne des services publics, une reprise en main politique de l’outil monétaire (de la Banque centrale), des critères sociaux de convergence..., soit l’exact contraire de ce qu’ont fait tous ces hommes et femmes politiques depuis un quart de siècle quant ils ont été au pouvoir les artisans des Traités et Maastricht, d’Amsterdam et du pacte de stabilité. Pour qu’un tel revirement à 180° fût concevable, il faudrait être disposé à affronter les intérêts du grand capital, ce que les convertis aux délices des marchés et les gagnants de la "mondialisation heureuse" ne sont certainement pas prêts, au-delà d’une campagne de démagogie électorale, à consentir.
-De nouveaux libertaires qui prétendent changer le monde sans prendre le pouvoir, se limitant à l’expérimentation de micro contre-pouvoir, à des recettes proudhoniennes réchauffées (sur le micro-crédit populaire ou des fonds sociaux de pension), à prêcher une évasion imaginaire du système dans l’exil et l’exode nomades. Le discours de l’actuel vice-président bolivien Garcia Linera illustre comment l’utopie libertaire radicale peut devenir le plus court chemin vers le réalisme minimaliste. Il attribue à "l’evisme" une "rupture par rapport aux stratégies antérieures de lutte pour le pouvoir", au profit d’un "projet d’auto-représentation des mouvements sociaux de la société plébéienne". Pour définir ce que doit être "un gouvernement des mouvements sociaux", il rejette aussi bien l’hypothèse d’une révolution socialiste pour un pays de petits producteurs indépendants que les anciennes illusions "desarrollistes" de la Cepal, au profit d’un petit "capitalisme andin" enclavé dans les marchés globalisés.
-De nouveaux utopistes rêvant d’une cité communicationnelle harmonieuse ou d’un retrait du jeu - "si on arrêtait tout..." : "l’An 01", version Holloway - dans la tradition des grandes espérances post-soixante-huitardes. Ou encore, rejetant "la logique de l’hégémonie" pour une logique "contre-hégémonique" et "post-anarchiste" de "l’affinité directe" et du "réseau d’alternatives décentralisées" (Lire Gramsci is dead de Richard Day). Comme si, conformément à la théorie des jeux, les dominés étaient libres de jouer ou de se retirer du jeu. Or la lutte des classes n’est pas un jeu, et lutter n’est pas jouer.
-Des courants anticapitalistes engagés dans un effort de reconstruction programmatique et de réflexion stratégique (y compris des tas d'organisations issus du mouvement trotskiste). Ce moment d’incertitude et de redéfinition, que l’on pourrait caractériser comme un "moment utopique" (caractérisé selon une formule de Henri Lefebvre, par un "sentiment non pratique du possible") évoque les balbutiements du mouvement ouvrier naissant du XIXè siècle.
Raymond
 
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Message par zeanticpe » 12 Mai 2006, 04:45

merci Zelda.
C'est beaucoup plus claire comme ca. :-P
zeanticpe
 
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