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[Puig Antich]

Sarkozy inaugure son slogan "la France d'après" devant les militants UMP


PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a lancé samedi à Paris, devant 2.500 nouveaux adhérents de son parti, une campagne d'adhésions à l'UMP en inaugurant un slogan: "Imaginons la France d'après".
"On va me dire: la France d'après qui?", a prévu le président de l'UMP. "La polémique ne m'intéresse pas. La question n'est pas la France d'après qui, la question est la France d'après quoi, c'est-à-dire écrire une nouvelle page de la République", a lancé M. Sarkozy salle Gaveau.

Il y accueillait, pour la "treizième ou quatorzième fois", de nouveaux adhérents de l'Union pour un Mouvement Populaire.

"Qu'est-ce que la République quand, dans certains quartiers, on a la peur au ventre, qu'est-ce que la République quand on ne donne pas à chacun un emploi? Pour moi, la France d'après c'est la France retrouvée", a-t-il dit.

"Nous sommes en train de révolutionner la vie politique de notre pays", a assuré le président de l'UMP.

"L'année 2006, je l'ai attendue avec impatience, mais ce n'est rien par rapport à 2007", a-t-il insisté.

Evoquant les élections à venir, le numéro deux du gouvernement a assuré: "il n'y a pas de fatalité. Le peuple de droite veut devenir acteur de son succès et non pas spectateur de son désastre".

Mais pour 2007, "il va falloir que l'on fasse le débat tout seul", a-t-il assuré, stigmatisant une gauche "conservatrice", "le seul produit parfaitement inexportable".

Le slogan, blanc sur fond bleu, occupait tout l'espace arrière de la scène. Tel un rideau, le panneau le supportant s'est légèrement soulevé pour laisser apparaître un champ vert vif rempli d'une multitude de coquelicots rouges devant une haie des cyprès florentins et provençaux.

Peu avant l'entrée en scène de leur président, les adhérents ont regardé un clip de 2 minutes montrant d'abord des gens moroses, immobiles, auxquels ont succédé bébé nageur, couple d'amoureux, représentants d'une France multiraciale heureuse et qui bouge.

En voix "off" enregistrée, le président de l'UMP résumait en quatre couplets les grands thèmes de campagne: "rompre avec l'immobilisme, croire en un grand projet"...

Entre chaque couplet, un refrain martelait qu'"il y a une France d'après".

[mael.monnier]

Selon Reuters, "Partisan, comme le Medef, d'un contrat de travail unique, le président de l'UMP a souligné que "le droit du travail n'est pas un sujet tabou" et que "réfléchir sur le droit du travail est une nécessité sociale"." (voir http://today.reuters.fr/news/newsArticle.a...ZY-20060218.XML)

Voilà ce qui nous attend si on laisse passer le CPE...