ok merci
*edit
je viens d'aller dessus, apparemment ça permet au moins à jacques delors de conserver son niveau de vie à lui !
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Le niveau de vie des ménages de salariés s'est effondré
17 message(s)
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par Ottokar » 02 Mai 2005, 16:35
Merci pour les précisions et le lien. Le CERC-Association regroupe d'anciens chercheurs du CERC qui n'ont pas voulu se dissoudre lorsque Balladur leur en a donné l'ordre. Moins "respectueux" que le CERC-officiel, c'est une sorte de CERC-Canal historique quand l'autre serait un CERC-canal habituel !! La note ne fait que 5 pages, plus une note méthodologique.
- Ottokar
- Message(s) : 731
- Inscription : 16 Jan 2005, 10:03
par Ottokar » 02 Mai 2005, 21:04
J'ai lu la note de 5 pages. Elle dit que la progression des salaires depuis 1978 (+30 % en euro constant) est due à la progression de l'emploi salarié. Or il y avait 13 246 000 salariés en 1978 et 15 817 000 en 2003, ce qui ne fait pas + 30 % mais plus + 19,4 %. "Essentiellement", cela veut donc dire aux deux tiers... mais pas totalement.
La note dit aussi que entre temps, le niveau de qualifdication s'est élevé, ce qui veut dire que les salaires auraient du logiquement s'élever. Ce n'est pas le cas, ce qui signifie qu'on embauche des professionnels débutants aujourd'hui au tarif de l'OS d'avant. Dans la Fonction publique, les salariés en place n'ont pas régressé mais les jeunes sont embauchés en salaire réel un échelon ou deux au-dessous de leurs aînés.
La conversion en équivalent temps plein est intéressante, car elle additionne tous les temps partiels pour les amener au niveau d'un temps plein. Et au total, la baisse des salaires passe aussi par le fait qu'on contraint nombre de salariés à accepter des bouts d'emploi quand ils avaient droit à une paye complète il y a trente ans.
Enfin, ce qui marque c'est la progression de la part des "revenus de la propriété". C'est la reconstitution des rentiers d'avant guerre, expression du paratisme du système.
Quant au recul des salaires, il est bien relatif et non absolu. Un salarié qui n'aurait que son salaire en 1950 aurait eu moins de 90 % du revenu moyen du pays. En 1980, il aurait touché 105 % du revenu moyen. Depuis cela a régressé et on en est à 93 %, en marche vers les 90 % des années 50...
La note dit aussi que entre temps, le niveau de qualifdication s'est élevé, ce qui veut dire que les salaires auraient du logiquement s'élever. Ce n'est pas le cas, ce qui signifie qu'on embauche des professionnels débutants aujourd'hui au tarif de l'OS d'avant. Dans la Fonction publique, les salariés en place n'ont pas régressé mais les jeunes sont embauchés en salaire réel un échelon ou deux au-dessous de leurs aînés.
La conversion en équivalent temps plein est intéressante, car elle additionne tous les temps partiels pour les amener au niveau d'un temps plein. Et au total, la baisse des salaires passe aussi par le fait qu'on contraint nombre de salariés à accepter des bouts d'emploi quand ils avaient droit à une paye complète il y a trente ans.
Enfin, ce qui marque c'est la progression de la part des "revenus de la propriété". C'est la reconstitution des rentiers d'avant guerre, expression du paratisme du système.
Quant au recul des salaires, il est bien relatif et non absolu. Un salarié qui n'aurait que son salaire en 1950 aurait eu moins de 90 % du revenu moyen du pays. En 1980, il aurait touché 105 % du revenu moyen. Depuis cela a régressé et on en est à 93 %, en marche vers les 90 % des années 50...
- Ottokar
- Message(s) : 731
- Inscription : 16 Jan 2005, 10:03
par françois marcel » 03 Mai 2005, 17:54
bon, ben là je crois que c'est clair...merci ottokar pour ces précieuses lignes. =D>
- françois marcel
- Message(s) : 0
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