La famille d'Ernest

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par alex » 17 Juin 2004, 10:26

L'empire d'Ernest-Antoine Seillière, patron des patrons
Motus et bourses cousues
Ils sont 750 actionnaires issus d'une seule et même famille, Ernest-Antoine Seillière à leur tête. C'est lui qui propose, par le biais de Wendel Investissement, où placer leur argent. Eux goûtent en paix cette gestion clanique, loin des indiscrétions.

Par Grégoire BISEAU
jeudi 17 juin 2004

Sur le parking du pavillon Dauphine, en bordure du bois de Boulogne, quatre voitures font tourner leur moteur dans la chaleur d'un après-midi de juin. Dans chacune patiente, dans la fraîcheur de la climatisation, un vieux couple tiré à quatre épingles. Ils viennent de province. Et sont manifestement en avance. A l'entrée du bâtiment, les hommes ajustent leur cravate, les femmes leur robe à fleurs. Le baisemain est de rigueur. La vieille France d'en haut est là. Celle des particules et des noms à rallonge qui rappellent que la noblesse française a de beaux restes. Les 750 actionnaires familiaux de l'empire Wendel, l'une des plus anciennes entreprises françaises, ont rendez-vous pour leur assemblée générale. Ici, l'argent n'a pas besoin d'être porté en bandoulière, il coule en cascade depuis douze générations. Et irrigue une dynastie industrielle qui fête cette année trois cents ans de pouvoir et d'influence autour de son chef, Ernest-Antoine Seillière, patron des patrons et petit-fils de François de Wendel, ancien député, sénateur et président du Comité des Forges.
«Une comtesse aurait pu déraper»
Une famille de 1 600 héritiers, aussi discrète que puissante, qui a depuis toujours fricoté avec le pouvoir politique et roule évidemment à droite : Jean François-Poncet, ancien ministre des Affaires étrangères de Giscard, Josselin de Rohan, président du groupe UMP au Sénat, Yves Guéna, ancien sénateur RPR et ex-président du Conseil constitutionnel, ou encore la députée UMP Françoise de Panafieu en sont les plus connus. Mais, si on sollicite cette dernière pour évoquer l'héritage familial, c'est niet. Les Wendel n'aiment pas rendre des comptes. Sur le parking du pavillon Dauphine, on croise aussi Henri de Mitry, administrateur de Wendel Investissement, la coquille détenue à 35 % par la famille (lire ci-contre). On lui demande s'il dispose de trois minutes pour répondre à nos questions. Sans rire, il réplique : «Je ne sais pas de quoi vous parlez. Je suis en train de me promener.» On se dirige vers un autre héritier, la quarantaine bronzée et parfaitement peignée. «Les Wendel ? Je ne connais pas ces gens-là.» Intrigué, on demande le lendemain à Ernest-Antoine Seillière les raisons de cet autisme. «J'avais donné des consignes de discrétion. Une comtesse un peu naïve, qui n'a pas l'habitude de parler à la presse, aurait pu déraper avec un adjectif malheureux», dit-il dans un éclat de rire. Que le baron se rassure, les comtesses de la famille Wendel récitent leur argumentaire comme un évangile. Celle-ci en est presque touchante : «Les Wendel ? Ils sont adorés. Dans le temps, on a peut-être produit de la poudre à canon, mais c'était pour faire vivre des tas de gens. En tout cas, on ne pourra pas dire que ce sont des sales capitalistes.» C'est promis, on ne le dira pas.
Pourtant, dans une réunion de la famille Wendel, on parle d'abord argent. Pendant une heure et demie, et après une minute de silence en mémoire des parents décédés au cours de l'année, le baron passe en revue les performances financières de Wendel Investissement. L'assemblée prend des notes. Chacun a une couleur collée au revers du veston : il y a le vert pour la branche des Gargan, le rouge pour les Wendel et le bleu pour les Curel. Cette année, tous peuvent avoir le sourire : le groupe est sorti du rouge, dégageant 253 millions d'euros de bénéfice, et le cours de l'action a retrouvé des couleurs, grimpant de 62 % en deux ans. Cerise sur le gâteau : après le rachat de 60 % d'Editis à Lagardère, la famille devient le deuxième éditeur français en mettant la main sur Nathan, Bordas, Plon-Perrin, La Découverte... un bon investissement qui devrait cracher en continu des bénéfices confortables. Sinon, on trouve de tout dans la corbeille des Wendel. De la vieille industrie, des activités de services et un peu de pharmacie. De toutes petites PME comme des leaders mondiaux. Une sorte de bric-à-brac. L'objectif est toujours le même : faire fructifier une prise de participation du capital d'entreprise (en moyenne pendant quinze ans), puis revendre au bon moment et empocher la plus-value. L'intrusion dans l'édition ravit la famille. «C'est bien pour la France, donc c'est bien pour nous», s'enflamme, gaullien, un actionnaire influent. Plus prosaïque, un jeune héritier avoue : «Ça m'intéresse, car en tant que consultant j'aimerais pouvoir les approcher pour leur vendre des missions.»
«Ernekin» à la rescousse
«Tenir pendant trois siècles et réussir à fédérer 750 actionnaires, c'est un cas unique en France», assure Xavier de Bartillat, éditeur chez Plon-Perrin et proche de la famille. Les Wendel auraient très bien pu ne jamais se remettre de la nationalisation de la sidérurgie française en 1977. Du jour au lendemain, ils perdent leur coeur historique, la Lorraine, et leur poumon financier. Ne reste qu'un bazar d'une vingtaine de PME et 30 000 emplois disséminés un peu partout en France. La famille décide alors d'aller chercher Ernest-Antoine Seillière, diplomate parti aux Etats-Unis parfaire sa culture internationale à Harvard. A 40 ans, le baron se lance immédiatement au front. Il devient vite le favori. Le boute-en-train «Ernekin» (selon le surnom donné par sa nounou alsacienne), l'original de la famille, celui qui a toujours une imitation ou un bon mot en réserve... Les Wendel ont l'impression de s'encanailler à moindres frais. En sabreur bien élevé, Seillière va apprendre très vite à restructurer. Pendant cinq ans, il passe ses journées entre Tulle, Saint-Etienne, Thionville... à faire le ménage entre des activités de casseroles, de vilebrequins et de machines-outils. Vingt ans plus tard, il ne restera plus rien de cet héritage industriel. La quasi-totalité du patrimoine est mise en vente. «Personne ne souhaitait garder une maison secondaire avec vue sur les hauts fourneaux», sourit un héritier.
Dans le même temps, le pouvoir familial est mis sous séquestre. Dans les mains de quatre hommes. Le jeune baron Ernekin l'opérationnel , placé sous l'autorité de Pierre Celier. Pièce rapportée de la famille, cet oncle d'Ernest, inspecteur des finances, a fait la totalité de sa carrière dans le groupe. Progressivement, il en est devenu le patriarche. Les deux autres figures sont les Quick et Flupke de la dynastie. Le terrien et le financier. Fils du maréchal Leclerc, Hubert Leclerc de Hauteclocque, maire de Tailly-l'Arbre-à-Mouches (Somme), a fait de l'exploitation de ses forêts son métier et sa légitimité : il est devenu le président du Syndicat de la forêt française. Longtemps banquier chez Worms, son acolyte, Louis-Amédée de Moustiers, a toujours sous le bras une édition du Financial Times ou du Wall Street Journal.
Cet organigramme de la France des Wendel ne serait rien sans son chien de garde : monsieur Lacour. Un ancien capitaine de l'armée qui n'a aucun lien de sang avec le clan et fait office de secrétaire général depuis vingt ans. Dépositaire des secrets de famille, c'est lui qui tient à jour la généalogie. Chaque année, il comptabilise naissances et mariages. Répertorie les pièces rapportées. C'est à lui et lui seul qu'il faut s'adresser quand on veut vendre ou acheter une action. Car on ne spécule pas avec le patrimoine familial : une action ne peut pas sortir de la famille. Le prix de vente en est fixé une fois pour toutes chaque année.
Le baron a du temps et pas de rival
Cette discipline de fer a permis de préserver les intérêts et le pouvoir de l'empire. Y compris vis-à-vis d'Ernest-Antoine Seillière. Les héritiers actionnaires n'ont pas hésité à refuser d'investir dans la Seita, pour des questions de santé publique, ou de racheter la société Well, sous prétexte qu'elle fabrique de la lingerie. Cette confiscation du pouvoir a surtout permis d'étouffer toute velléité de contestation. Un succès, jusqu'au coup d'éclat de l'assemblée générale de 2001. Ce jour-là, sans demander l'avis de la vieille garde, un cousin soumet sa candidature au conseil de famille, l'organe décisionnaire des Wendel. Et, à la surprise générale, l'impétrant récolte 20 % des votes. Un crime de lèse-majesté. On ose contester l'opacité de fonctionnement du quatuor doré de la famille. On fait campagne ouvertement pour un changement de génération. On critique en coulisses les choix d'investissement d'Ernest-Antoine Seillière. Une fronde qui se nourrit des très mauvais résultats des entreprises dans lesquelles la famille a pris des participations. Cap Gemini, la valeur star de Wendel, s'effondre en Bourse. L'équipementier automobile Valeo ne va pas bien. La compagnie aérienne AOM, dont Marine Wendel détient 51 % du capital, plonge. L'image de la famille est éclaboussée. Seillière a beau expliquer qu'il n'est pas gestionnaire mais actionnaire, le bilan est sans appel : une faillite fracassante et 1 300 suppressions d'emploi.
Le baron va profiter de cette crise pour donner quelques gages à la génération montante. Il lui ouvre le conseil familial. Il renouvelle presque en totalité le management de la CGIP, l'ancêtre de Wendel Investissement. Il va chercher à l'extérieur Bernard Lafonta, 42 ans, jeune X-Mines passé par les cabinets ministériels sous la gauche, et promis à une belle carrière chez BNP-Paribas. Avant d'accepter le poste, Lafonta s'inquiétera d'une seule chose : «Quelle sera ma marge de manoeuvre ?» Seillière lui assure une totale tranquillité. La famille ? Il en fait son affaire, puisqu'il en sera demain le seul et unique chef. Pierre Celier, 87 ans, est en train de prendre du champ. Hubert Leclerc de Hauteclocque et Louis-Amédée de Moustier, respectivement 77 et 76 ans, vont bientôt passer la main.
Le baron a du temps et pas de rival. Il sait ce que la famille attend de lui : délivrer son confortable dividende. Lequel n'a jamais baissé depuis vingt ans, même lorsque le groupe traversait les pires difficultés. «C'est important cette sécurité pour certains retraités qui, après avoir payé l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune), n'ont plus grand-chose de côté», dit sans rire un héritier. Pour cela, Ernest est prêt à beaucoup de choses. Comme loger des participations de Wendel Investissement dans une société néerlandaise pour bénéficier d'une fiscalité plus favorable...
Il est 19 heures au pavillon Dauphine. Le cocktail est maintenant ouvert aux 1 600 membres de la famille. Une seule condition pour être invité : avoir plus de 15 ans. Les adolescents sont habillés d'un rigoureux costume cravate. Sauf un : Alexandre Seillière, 15 ans, cinquième et dernier rejeton du baron. Il déambule sur la pelouse en jeans.

© Libération
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Message par pelon » 17 Juin 2004, 10:40

Bon article sur un fleuron de la bourgeoisie française. Une des familles les plus importantes parmi les "200" de 1936. A faire lire à ceux qui ne croient pas qu'il y ait des classes sociales. Si, si, cela existe. :hinhin:

Ce que ne dit pas l'article c'est que la reconversion de la sidérurgie vers d'autres secteurs a été favorisé par les formidables cadeaux des gouvernements de gauche et de droite. Et que, pour ceux qui en doutent (si, si cela existe) un gouvernement de la bourgeoisie cela veut dire quelque chose, de même qu'un Etat bourgeois dans le cadre de la République une et indivisible.
pelon
 
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Message par othar » 17 Juin 2004, 10:48

c'est pas souvent que j'apprends des choses interressantes en lisant un article de Libération! :rocketwhore:

Pour abonder dans le sens de Pelon, on réalise même en lisant l'article que ces gens-là considèrent que la société leur doit tout et donc qu'en retour, tout leur est dû à commencer par les cadeaux du gouvernement et de l'Etat.
Leur gouvernement et leur Etat... :gun2:
othar
 
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Message par mael.monnier » 17 Juin 2004, 12:05

(Libération @ jeudi 17 juin 2004 a écrit : Que le baron se rassure, les comtesses de la famille Wendel récitent leur argumentaire comme un évangile. Celle-ci en est presque touchante : «Les Wendel ? Ils sont adorés. Dans le temps, on a peut-être produit de la poudre à canon, mais c'était pour faire vivre des tas de gens. En tout cas, on ne pourra pas dire que ce sont des sales capitalistes.» C'est promis, on ne le dira pas.

:bleu-vomi:

C'est à vomir cette bourgeoisie ! Et il n'y a pas que les Wendel, il y a aussi tous les autres qui ont fait leur cocktail au Louvre mardi soir et qui participaient au salon de l'armement Eurosatory pour poursuivre les oeuvres criminelles et assassines. Et ce journaliste, qui leur lèche quasiment les bottes, comme tout bon journaliste bourgeois... beuark !
mael.monnier
 
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Message par mael.monnier » 17 Juin 2004, 12:08

(Libération @ jeudi 17 juin 2004 à 11:26 a écrit :Le baron va profiter de cette crise pour donner quelques gages à la génération montante. Il lui ouvre le conseil familial. Il renouvelle presque en totalité le management de la CGIP, l'ancêtre de Wendel Investissement. Il va chercher à l'extérieur Bernard Lafonta, 42 ans, jeune X-Mines passé par les cabinets ministériels sous la gauche, et promis à une belle carrière chez BNP-Paribas.

Comme quoi la "gauche" est bien bourgeoise...
mael.monnier
 
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Message par serj » 17 Juin 2004, 18:44

Voilà pour illustrer le propos, une chanson d'un groupe de rap nommé les rapaces :
a écrit :Rapaces - Album 2003

16. " Baron Seillière "


Baron Seillière, méprisable petit aristocrate rescapé des purges nécessaires prescrites par mes ancêtres révolutionnaires, je n'entends que ta voix arrogante, mais ça ne va pas durer… Les échos à ton accent de bourgeois repu finissent toujours en hurlements de la rue.
Comme ça, tu t'emportes dans une crise colérique digne de caprices d'un gosse de riche : tu pourfends le coûteux chômeur, "trop paresseux" clames-tu : à ne rien faire il risquerait de te ressembler… quel affront de la part d'un pauvre ! Non content de te gaver sur le dos du peuple, tu crois bon d'entonner, aujourd'hui, le chant de TA guerre sociale… le silence de cette masse d'exploités dont tu es le parasite te conforte dans ta stupidité. La cupidité n'a jamais eu pour allié l'intelligence, encore moins l'esprit de clairvoyance. Aussi, sûr de tes forces, tu prétends résilier le contrat implicite que ta classe avait passé avec le prolétariat en vue d'éviter, alors, de périr sous ses coups. Tu voudrais donc détruire ce qui reste de protection à ces dizaines de millions de gens que tu condamnes à une vie non choisie dans la pauvreté et l'ennui… Continues sur ce chemin, petit Ernest, il te mène vers la révolution prolétarienne !
Patron Seillière, ton indécente et fausse révolte m'agace. Tu n'es rien pour connaître la colère, la vraie, celle qui mettra ta tête dans une poubelle. Imbécile , tu n'as pas compris que le calme habitant la masse relève du malaise qu'ont les opprimés d'avoir fait le travail à moitié quand il s'est agit, il n'y a pas si longtemps, d'exterminer la minorité dont tu fait partie.
Minable président du MEDEF, je t'observe dans ta vulgarité lobbyiste, celle par laquelle tu essayes d'instaurer la dictature de tes déments intérêts en désintégrant ce qui reste de la démocratie. Ne comprends-tu pas que l'effroi pressenti par ces gouvernements hésitants à appliquer sans attente ta politique est celui que tu ressentiras quand je pénétrerai chez toi pour tout brûler ?
Ridicule tribun improvisé, ta verve râleuse qui n'effraye personne te bannit à jamais des richesses du dialogue libre. Finiras-tu par aboyer ? Je le pense, quand la nécessité te réduira en donneur d'ordres aux chiens dressés à la défense de ton monde pourrissant.
Pourtant, petit Seillière, il sera vain de lâcher l'armée quand j'aurai décider de tout occuper par ma détermination… Tu pourrais le savoir, mais tu ne connais pas l'Histoire, j'engloutie tout sur mon passage dans ma massive révolte destructrice : y compris et surtout des unités entières de flics et de militaires. Et, puisque déjà tu me rencontres dans tes pires cauchemars, je m'en vais dès à présent t'apprendre qui je suis : je me nomme prolétariat révolutionnaire.


Un maximum de rimes en somme dans ta face
tu tires la gueule, t'es dans l'impasse.
Rapaces te dégomme, te défonce, exécution directe
et sans semonce, te vise en pleine tête !

De front, te cartonne, te bastonne,
toi le poltron, qui patronne, qui cachtonne
des hommes, tes pions, et tout ce qui t'environne.
C'est sûr, t'as beau être sourd mais nous on n'est pas aphones !

Ici pas d'fun, vas-y taille le microphone.
Entre dans la bataille que le beat bétonne,
lourd comme la charge qu'on t'envoie dans la gueule.
Mes gars en veulent... La rage, on l'a pas chopé seuls !

Maintenant, j'vais être méchant, te sèchant
à mon tour avec mon programme peu alléchant.
Mon attaque compacte te claque dans les tympans.
J'te rentre dedans en vrac sans prendre de gants !

Violent, mais jamais gratuitement,
contrairement à toi qui impose le règne de l'argent,
te torche avec notre avis, nos arguments,
nos aspirations, nos vies, nos enfants...

Tu cours, sans coeur, sans cran, tu crains, tu t'en
défends. La chasse est ouvertement
lancée pour toi hélas, ta classe on la tabasse sur place.
Qu'on récupère notre temps et notre espace,

le contrôle de nos vies, de nos envies,
tout ce que tu nous voles à travers tes profits,
tes industries, tes caddies, toi et ton économie.
Tu sais maintenant c'qu'on en dit : C'est fini !!!

Pour ceux qui veulent découvrir un peu plus ce groupe révolutionnaire :
http://www.rapaces.fr.fm/index.htm
serj
 
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Message par mael.monnier » 17 Juin 2004, 19:40

(serj @ jeudi 17 juin 2004 à 19:44 a écrit : Voilà pour illustrer le propos, une chanson d'un groupe de rap nommé les rapaces :
a écrit :[...]La chasse est ouvertement
lancée pour toi hélas, ta classe on la tabasse sur place.[...]

Et à quoi ça servirait de tuer cette ordure et de tabasser la bourgeoisie ? Autant les laisser crever de faim s'ils ne veulent pas bosser comme les autres et s'ils veulent continuer à exploiter, ce sera de leur faute s'ils meurent et pas de la notre. On leur détruirait au préalable leurs "jouets" de destruction massive devant leurs yeux (c'est pas compliqué, il suffit de foutre du sable dedans) afin qu'ils se payent la honte de leur vie...
mael.monnier
 
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Message par serj » 18 Juin 2004, 12:59

Je te trouve assez indulgent envers la bourgeoisie, je ne pense pas qu'ils mériteront de s'en sortir à si bon compte....on n'efface pas comme ça deux siècles de barbarie.....je suis plutôt d'accord avec les paroles en ce qui me concerne.
serj
 
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Message par logan » 18 Juin 2004, 13:04

La vengeance n'a jamais eu beaucoup de succès au cours des révolutions. Et je trouve ça plutot sain.
logan
 
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Message par serj » 18 Juin 2004, 13:08

Il faut pendre le dernier des curés avec les tripes du dernier des patrons :hinhin: :sygus: :hinhin:
serj
 
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