les enfants et le ramadan

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Valiere » 01 Sep 2010, 15:32

Voici mon point de vue et je souhaite avoir votre avis
Valière


LES ENFANTS DOIVENT ETRE « INTERDITS » DE RAMADAN !

Interdire ne signifie pas nécessairement sanctionner !?

Beaucoup d'enseignants et d'animateurs craignent la période du ramadan.

Non parce qu'ils seraient sectaires ou hostiles à l'islam , mais simplement parce qu'ils sont éducateurs et qu'ils connaissent les risques encourus par de nombreux enfants.

Si effectivement, il est dit et rappelé que ce jeûn n'est « obligatoire » pour les musulmans qu'à partir de l'entrée dans l'adolescence, celle-ci commence de plus en plus jeune …

Des collègiens et collégiennes, y compris dans les classes de 5 ème, voire de sixième font le ramadan...

Les pompiers et le samu interviennent assez souvent d'ailleurs durant cette période pour secourir tel ou tel gamin en hypothermie ou en état de malaise.

Il suffit d'interroger les professionnels ou même d'analyser les statistiques pour corroborer cette affirmation !

Quand le ramadan tombe en automne ou en hiver, l'inquiétude est de mise et quand le ramadan se déroule au printemps et surtout comme maintenant en été, c'est la panique:

les journées sont très longues et en période de quasi canicule, les enfants souffrent et mettent leur santé en péril .

Chacun est libre de pratiquer la religion de son choix, de suivre tel précepte mais la société organisée et les institutions ont le devoir de veiller à ce que cette pratique ne nuise pas à la bonne santé des enfants .

Le droit à la santé et au développement sont inaliénables et sur ces questions, comme sur d'autres, les autorités doivent faire respecter la convention internationale des droits de l'enfant.

Les articles 19 et 24 sont d'ailleurs très clairs : il s'agit de prévenir, de protéger

et de garantir la bonne santé des enfants donc des êtres humains âgés-en France- entre 0 et 18 ans.

Article 19

1. Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toutes formes de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.
2. Ces mesures de protection comprendront, selon qu'il conviendra, des procédures efficaces pour l'établissement de programmes sociaux visant à fournir l'appui nécessaire à l'enfant et à ceux à qui il est confié, ainsi que pour d'autres formes de prévention, et aux fins d'identification, de rapport, de renvoi, d'enquête, de traitement et de suivi pour les cas de mauvais traitements de l'enfant décrits ci-dessus, et comprendre également, selon qu'il conviendra, des procédures d'intervention judiciaire.

Article 24
1. Les États parties reconnaissent le droit de l'enfant de jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux et de rééducation. Ils s'efforcent de garantir qu'aucun enfant ne soit privé du droit d'avoir accès à ces services.

2. Les États parties s'efforcent d'assurer la réalisation intégrale du droit susmentionné et, en particulier, prennent des mesures appropriées pour:

a) Réduire la mortalité parmi les nourrissons et les enfants ;

8) Assurer à tous les enfants l'assistance médicale et les soins de santé nécessaires, l'accent étant mis sur le développement des soins de santé primaires ;

c) Lutter contre la maladie et la malnutrition, y compris dans le cadre des soins de santé primaires, grâce notamment à l'utilisation de techniques aisément disponibles et à la fourniture d'aliments nutritifs et d'eau potable, compte tenu des dangers et des risques de pollution du milieu naturel ;

d) Assurer aux mères des soins prénatals et postnatals appropriés ;

e) Faire en sorte que tous les groupes de la société, en particulier les parents et les enfants, reçoivent une information sur la santé et la nutrition de l'enfant, les avantages de l'allaitement au sein, l'hygiène et la salubrité de l'environnement et la prévention des accidents, et bénéficient d'une aide leur permettant de mettre à profit cette information ;

f) Développer les soins de santé préventifs, les conseils aux parents et l'éducation et les services en matière de planification familiale.

3. Les États parties prennent toutes les mesures efficaces appropriées en vue d'abolir les pratiques traditionnelles préjudiciables à la santé des enfants.

4. Les États parties s'engagent à favoriser et à encourager la coopération internationale en vue d'assurer progressivement la pleine réalisation du droit reconnu dans le présent article. À cet égard, il est tenu particulièrement compte des besoins des pays en développement
QUE FAIRE ?

Certains « laïques » qui énoncent des principes comme d'autres récitent des prières se prononcent ou se prononceraient pour une interdiction de la pratique du ramadan pour les enfants, étant prêts d'ailleurs à légiférer pour punir les parents récalcitrants ou trop faibles pour imposer à leurs enfants les règles d'une interdiction éventuelle....

Ce serait une erreur que de les suivre comme ce serait une erreur de laisser faire...

Personne ne pourrait interdire le jeun des mineurs à moins de mettre une caméra dans chaque rue et au domicile de chaque familles...

De telles décisions administratives conduiraient à renforcer l'influence des intégristes, dénonçant encore une fois une « islamophobie » devenant un racisme.

La question religieuse est là vraiment secondaire.

Ce qui prime c'est que chaque enfant quelle que soit son origine puisse se développer harmonieusement et ne pas se retrouver dans une situation où sa bonne santé serait compromise.

Je « crois » à la vertu de l'éducation à la santé en direction des familles, de toutes les familles et en direction des enfants.

L'éducation nationale, les services sociaux et éducatifs des collectivités territoriales se doivent d'expliquer ce que peut coûter en terme de nuisance à la santé la non prise d'eau et de repas pour un enfant.

Quant aux centres de loisirs, de vacances ou aux écoles, ils doivent se donner les moyens par une action éducative résolue à enrayer les jeûn.

Il existe des lieux où des adultes reçoivent une double délégation de la part de l'Etat d'un côté et de la part de parents, de l'autre.

Les éducateurs ne peuvent pas laisser faire n'importe quoi …

Il y a plusieurs années, lors d'un stage BAFA que je dirigeais, un de mes formateurs, musulman par ailleurs s'est adressé aux stagiaires et leur a tenu les propos suivants :

« Certains d'entre vous se considèrent en ramadan... C'est leur choix.

Vous avez dix sept ans et vous êtres presque des adultes....Le stage est en externat donc vous faites ce que vous voulez.

Mais, si l'un d'entre vous est trop fatigué, donc ne peut pas mener toutes les activités, il perdra le titre de stagiaire et repartira chez lui... »

Le formateur n'a pas pris de gants mais il a visé juste et la discussion que nous avons menée ensemble avec le groupe a permis de répondre aux interrogations.

Tous les jeunes ont terminé leur session.
Valiere
 
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Message par pelon » 01 Sep 2010, 17:19

Bien entendu cela ne me plait pas que des enfants fassent le ramadan, et pas seulement pour des raisons de santé. Cependant se placer sur le plan de la santé en disant respecter les religions peut aussi apparaître quelque peu hypocrite.
Toutefois mener une campagne là-dessus dans le climat actuel, après toutes les saloperies du gouvernement, ne pourrait qu'être interprété comme du harcèlement contre la population immigrée, pratiquante ou pas. Cela plairait, certes, aux racistes, anciens ou aux théories nouvelles et républicaines comme ceux de Riposte Laïque. D'autres pourraient s'y associer de bonne foi.
Mais, à mon avis, c'est politiquement infaisable aujourd'hui.
pelon
 
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Message par yannalan » 01 Sep 2010, 17:54

J'ai vécu quinze ans en Afrique du Nord et trois en Afrique de l'Ouest, le ramadan on n'en meurt pas en général et de toute façon c'est interdit aux malades. Mais c'est tellement dans les mœurs que c'est difficile d'empêcher les plus jeunes de le faire, ils se sentent tout cons pondant la soirée de fête et ils veulent montrer qu'ils sont "grands"'.
En quinze ans d'école en pays musulman, j'ai jamais vu de gamin malade et dans ce cas-là de toute manière il doit bouffer !
yannalan
 
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Message par lucifer » 01 Sep 2010, 21:56

Quand j'étais ado,dans le début des années 1960,nous n'avions pas le ramadan pour etre aussi con que les adultes,alors nous fumions.
lucifer
 
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Message par Valiere » 02 Sep 2010, 08:58

Je ne propose pas une campagne actuelle sur cette question mais une réflexion dans le cadre de la préparation de l'anniversaire de la convention internationale des droits de l'enfant le 20 novembre.
Donc d'accord avec Pelon là dessus
Valiere
 
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Message par Ottokar » 02 Sep 2010, 13:05

c'est pas vrai... le Valière, il a toujours une réunion ou une convention dont tout le monde se fout sur le feu !
Ottokar
 
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Message par Eglantine » 02 Sep 2010, 16:41

c'est pas parce que la période est si difficile à critiquer les preceptes musulmans,
qu'il ne faut pas le faire,
et qui s'inquiète des femmes enceintes qui passent de si longues journées sans boire, ou si elles ont mal quelque part, elles doivent le supporter jusqu'au coucher du soleil ! :ph34r:
Cela me rappelle les pieds des femmes chinoises, c'est pas parcequ'elles étaient habituées, qu'il fallait continuer !

Bien sûr qu'il faut le dénoncer ici ou ailleurs, femmes ou enfants :speech:
Eglantine
 
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Message par yannalan » 02 Sep 2010, 17:53

Il faut pas raconter n'importe quoi, les femme enceintes, celles qui ont leurs règles, les vieillards, les malades chroniques, entre autres n'ont pas à faire le ramadan.
yannalan
 
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Message par Ian » 02 Sep 2010, 22:16

(yannalan @ jeudi 2 septembre 2010 à 18:53 a écrit :Il faut pas raconter n'importe quoi, les femme enceintes, celles qui ont leurs règles, les vieillards, les malades chroniques, entre autres n'ont pas à faire le ramadan.

Il suffisait pourtant d'aller jusqu'à la quatrième phrase :
("wikipédia" a écrit :Les malades, les femmes enceintes ou qui allaitent, les femmes ou jeunes filles qui sont dans leur période menstruelle, ou toute personne dont ce jeûne pourrait mettre la santé en péril en sont exemptés.


Un peu plus bas, il est précisé :
("wikipédia" a écrit :Les personnes âgées, les malades chroniques ainsi que les malades mentaux sont exemptés de jeûne, bien que les deux premiers groupes doivent chercher à nourrir les pauvres en remplacement de leur jeûne manqué. Sont également exemptées les femmes enceintes, les femmes en période de menstruation et les femmes allaitant leurs nouveau-nés. Une différence d'opinion existe cependant parmi les érudits quant à savoir si ce dernier groupe doit rattraper les jours manqués à une date ultérieure, ou nourrir les populations pauvres en guise de remplacement. Alors que le jeûne n'est pas considéré comme obligatoire dans l'enfance, de nombreux jeunes s'efforcent de jeûner le plus grand nombre possible en guise de préparation pour leur pratique future. Enfin, les voyageurs sont exemptés mais doivent rattraper les jours qui leur manquent. Les personnes âgées, celles qui souffrent d'un handicap ou d'une maladie, et qui n'ont aucune chance de voir leur état s'améliorer, peuvent payer l'iftar  à la place de personnes qui ne peuvent se le permettre ; elles peuvent aussi les accueillir dans leur maison et les nourrir après le coucher du soleil comme moyen de remplacer les jours non jeûnés.


Il me semblait même que le jeûne était interdit aux enfants, mais apparemment ce n'est pas le cas.

Enfin, si Valière veut réellement s'occuper de la santé des enfants, il ferait mieux de s'attaquer à la pédophilie des prêtres "bien de chez nous"... :ermm:
Ian
 
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Message par satanas » 02 Sep 2010, 23:16

(Ian @ jeudi 2 septembre 2010 à 23:16 a écrit :
(yannalan @ jeudi 2 septembre 2010 à 18:53 a écrit :Il faut pas raconter n'importe quoi, les femme enceintes, celles qui ont leurs règles, les vieillards, les malades chroniques, entre autres n'ont pas à faire le ramadan.

Il suffisait pourtant d'aller jusqu'à la quatrième phrase :
("wikipédia" a écrit :Les malades, les femmes enceintes ou qui allaitent, les femmes ou jeunes filles qui sont dans leur période menstruelle, ou toute personne dont ce jeûne pourrait mettre la santé en péril en sont exemptés.


Un peu plus bas, il est précisé :
("wikipédia" a écrit :Les personnes âgées, les malades chroniques ainsi que les malades mentaux sont exemptés de jeûne, bien que les deux premiers groupes doivent chercher à nourrir les pauvres en remplacement de leur jeûne manqué. Sont également exemptées les femmes enceintes, les femmes en période de menstruation et les femmes allaitant leurs nouveau-nés. Une différence d'opinion existe cependant parmi les érudits quant à savoir si ce dernier groupe doit rattraper les jours manqués à une date ultérieure, ou nourrir les populations pauvres en guise de remplacement. Alors que le jeûne n'est pas considéré comme obligatoire dans l'enfance, de nombreux jeunes s'efforcent de jeûner le plus grand nombre possible en guise de préparation pour leur pratique future. Enfin, les voyageurs sont exemptés mais doivent rattraper les jours qui leur manquent. Les personnes âgées, celles qui souffrent d'un handicap ou d'une maladie, et qui n'ont aucune chance de voir leur état s'améliorer, peuvent payer l'iftar  à la place de personnes qui ne peuvent se le permettre ; elles peuvent aussi les accueillir dans leur maison et les nourrir après le coucher du soleil comme moyen de remplacer les jours non jeûnés.


Il me semblait même que le jeûne était interdit aux enfants, mais apparemment ce n'est pas le cas.

Enfin, si Valière veut réellement s'occuper de la santé des enfants, il ferait mieux de s'attaquer à la pédophilie des prêtres "bien de chez nous"... :ermm:
Ce joli plaidoyer de Ian pour l'Islam et ses magnifiques tolérances pour les catégories malheureuses de la population qui n'auront pas le bonheur de faire le ramadan est presque émouvant .

Oui, les curés cathos pedophiles, c'est répugnant ....mais ça ne doit pas servir à justifier une misérable démagogie vis à vis des dogmes islamiques les plus cons et tout aussi malsains que les pratiques chretiennes qui pourissent la vie de ceux à qui on les inculquent .

Il se trouve, c'est comme ça, que l'islam impose plus ses arriérations imbéciles à des couches populaires qui nous intéresent, que le catholicisme qui a (heureusement ) régressé dans la clase ouvrière de ce pays.

Les marxistes révolutionnaires n'ont à défendre ni justifier aucune imbécilité religieuse . Ils doivent au contraire essayer de les combattre au nom des classes exploitées et des femmes opprimées, contre toutes ces fadaises moyenageuses qui prêchent la résignation et l'acceptation de destins décidés par la "volonté divine" .
satanas
 
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