par Ottokar » 03 Jan 2008, 08:48
Comme Quijote, je suis content d'aller dans des cafés sans que ça pue la clope froide (ou chaude) et sans que sol soit encombré de mégots dégueu au point qu'on ne sait plus où poser ses affaires. Content d'aller au resto sans être incommodé par la clope ou pire, le cigare du voisin avec son odeur à faire gerber. Content de ne plus sentir la clope en sortant des meetings à la Mutualité (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...) ou de réunions avec mes potes. Content, quoi...
Que les fumeurs soient mal pris en charge, que les traitements doivent être remboursés, que des aménagements de locaux doivent être faits, tout cela peut se défendre. Mais sans défendre la clope qui est un poison et sans pénaliser les fumeurs.
L'augmentation du prix du tabac produit d'ailleurs l'effet inverse des lois économiques traditionnelles : d'habitude, quand un prix monte, les pauvres s'en privent et les riches s'en fichent. Pour le tabac, c'est l'inverse : les riches qui ont les moyens de se payer le tabac qu'ils veulent fument moins que les pauvres. Et l'augmentation du tabac est devenu un impôt sur les pauvres.
S'il y a une chose à réclamer, c'est une politique de prévention, et des aides à ceux qui veulent cesser leur dépendance.