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ce mystérieux Pelon .. quel âge a-t-il réellement ? C 'est une question que je me pose depuis belle lurette .. même si ça n ' a pas trop d ' importance , puisqu' on a dit que le commnisme était la jeunesse du monde (warf!!)
" Après le 9 janvier, la révolution ne connaîtra plus d'arrêt. Elle ne se limite plus à un travail souterrain, caché aux yeux, pour soulever sans cesse de nouvelles couches ; elle en est arrivée à faire ouvertement, en toute hâte, l'appel de ses compagnies, de ses bataillons, de ses régiments et de ses corps d'armée. La force principale de cette troupe immense est constituée par le prolétariat ; voilà pourquoi la révolution procède à l'appel de ses soldats par la grève.
" Les unes après les autres, les professions, les entreprises, les villes abandonnent le travail. Les cheminots sont les initiateurs du mouvement, les voies ferrées servent à répandre cette épidémie. On formule des exigences économiques qui sont presque aussitôt satisfaites, en tout ou en partie. Mais ni le début de la grève, ni son achèvement ne dépendent dans une entière mesure des revendications présentées, non plus que des satisfactions qu'on y donne. Chaque grève partielle commence non parce que la lutte économique quotidienne en est arrivée à des exigences déterminées . au contraire, on fait un choix d'exigences et on les formule parce qu'on a besoin de la grève. On a besoin de se rendre compte pour soi même, pour le prolétariat des autres régions et enfin pour le peuple entier, des forces que l'on a accumulées, de la solidarité de la classe, de son ardeur à combattre ; on a besoin de faire une revue générale de la révolution. Les grévistes eux mêmes, et ceux qui les soutiennent, et ceux qui ressentent pour eux de la sympathie, et ceux qui les craignent, et ceux qui les haïssent, tous comprennent ou sentent confusément que cette grève furieuse qui court follement de place en place, ne s'arrête que pour reprendre son élan et passe en tourbillon, tous comprennent ou sentent qu'elle n'agit pas pour elle-même, qu'elle accomplit seulement la volonté de la révolution qui l'envoie. Sur le champ d'opérations de la grève, c'est à dire sur toute l'étendue du pays, est suspendue une force menaçante, sinistre, chargée d'une insolente témérité.
" Depuis le 9 janvier, la révolution ne connaît plus de cesse. Sans plus se préoccuper de garder les secrets de sa stratégie, ouvertement et bruyamment, foulant aux pieds les routines habituelles, se débarrassant de toute hypnose, elle nous mène vers son apogée. "
Léon Trotsky - "1905" chapitre "Le 9 janvier"
Bon 102ème anniversaire !
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine