
ALERTE !
LES MOUVEMENTS DE JEUNESSE ET D’EDUCATION POPULAIRE ET LES ASSOCIATIONS COMPLEMENTAIRES A L’ECOLE PUBLIQUE SONT MENACEES !
Les mouvements et associations de jeunesse et d’éducation populaire constitués en 1968 en coordination nationale, le CNAJEP ( Comité National des Associations et d’Education Populaire), se mobilisent depuis plusieurs mois pour dénoncer « l’ambivalence du discours du gouvernement : d’un côté, il vante les mérites de la vie associative, de l’autre il contraint fortement ses moyens de fonctionnement ».
Alors qu’en quatre ans les crédits alloués par le Ministère Jeunesse et Sports ont diminué de 20%, les notifications, enfin parvenues aux associations fin juillet 2005 font apparaître des baisses, selon les associations, allant de –10% à –100%.
Cette politique délibérée d’étranglement des associations a des conséquences quant à la poursuite de l’action éducative menée par ces mouvements de jeunesse du plus petit village aux quartiers sensibles de nos grandes villes.
Alors que le Président de la République et ses ministres considèrent qu’il faut tisser du lien social, ils risquent de briser les vecteurs de citoyenneté que constitue le réseau associatif.
L’assemblée générale du CNAJEP qui se réunira le 29 septembre va préciser les modalités de l’action choisie.
Non content de réduire les crédits jeunesse, le gouvernement Chirac-Villepin s’attaque aux associations complémentaires à l’école laïque, assurant une mission de service public intervenant au sein de l’école comme l’OCCE ( coopératives scolaires), l’ICEM ou l’USEP... ou dans le cadre du temps libre comme les Francas, la Ligue de l’Enseignement, les CEMEA, les Eclaireurs et Eclaireuses de France ou la Jeunesse Au Plein Air
Le ministère de l’Education Nationale va supprimer 800 postes d’enseignants mis à disposition des associations à la rentrée 2006... Après cette première annonce, une nouvelle mauvaise surprise est arrivée : une baisse substantielle des subventions, soit entre 5 et 10% en moins si l’on se réfère aux attributions versées en 2004.
Face à cette double menace, l’une provenant de la Jeunesse et des Sports, l’autre venant du ministère de l’Education Nationale, il n’est pas possible de laisser faire et de baisser les bras.
Si la politique du gouvernement n’est pas battue en brèche, les grandes associations qui assurent une mission de service public risquent d’être face à deux hypothèses :
- une disparition ou une réduction des activités au détriment des enfants et des familles
- une course en avant vers une recherche de marchés, donc un risque de dénaturation
Face à la menace qui pèse sur l’existence même des organisations complémentaires à l’école publique avec ces réductions drastiques de crédits et la fin des MAD (Mises à Disposition), une lettre ouverte écrite par les associations laïques concernées, les syndicats enseignants et la FCPE est adressée
au Président de la République
au Premier Ministre
au Ministre de l'Education nationale
aux Présidents des groupes parlementaires
à l'Association des Maires de France
et aux députés
Ce combat est celui de tous les amis de l’école publique, des enseignants et parents, de tous ceux qui n’ignorent pas que la lutte contre l’exclusion sociale passe par l’accès de tous les enfants à des loisirs éducatifs de qualité et à la culture.
Une asphyxie des mouvements laïques complémentaires à l’école, c’est pour les familles une régression sociale avec le développement de loisirs marchands pour certains et le renvoi à la rue comme seul espace éducatif pour beaucoup d’autres.
Si la lettre ouverte envoyée par les associations et syndicats ne suffit pas, il faudra frapper plus fort .
LES MOUVEMENTS DE JEUNESSE ET D’EDUCATION POPULAIRE ET LES ASSOCIATIONS COMPLEMENTAIRES A L’ECOLE PUBLIQUE SONT MENACEES !
Les mouvements et associations de jeunesse et d’éducation populaire constitués en 1968 en coordination nationale, le CNAJEP ( Comité National des Associations et d’Education Populaire), se mobilisent depuis plusieurs mois pour dénoncer « l’ambivalence du discours du gouvernement : d’un côté, il vante les mérites de la vie associative, de l’autre il contraint fortement ses moyens de fonctionnement ».
Alors qu’en quatre ans les crédits alloués par le Ministère Jeunesse et Sports ont diminué de 20%, les notifications, enfin parvenues aux associations fin juillet 2005 font apparaître des baisses, selon les associations, allant de –10% à –100%.
Cette politique délibérée d’étranglement des associations a des conséquences quant à la poursuite de l’action éducative menée par ces mouvements de jeunesse du plus petit village aux quartiers sensibles de nos grandes villes.
Alors que le Président de la République et ses ministres considèrent qu’il faut tisser du lien social, ils risquent de briser les vecteurs de citoyenneté que constitue le réseau associatif.
L’assemblée générale du CNAJEP qui se réunira le 29 septembre va préciser les modalités de l’action choisie.
Non content de réduire les crédits jeunesse, le gouvernement Chirac-Villepin s’attaque aux associations complémentaires à l’école laïque, assurant une mission de service public intervenant au sein de l’école comme l’OCCE ( coopératives scolaires), l’ICEM ou l’USEP... ou dans le cadre du temps libre comme les Francas, la Ligue de l’Enseignement, les CEMEA, les Eclaireurs et Eclaireuses de France ou la Jeunesse Au Plein Air
Le ministère de l’Education Nationale va supprimer 800 postes d’enseignants mis à disposition des associations à la rentrée 2006... Après cette première annonce, une nouvelle mauvaise surprise est arrivée : une baisse substantielle des subventions, soit entre 5 et 10% en moins si l’on se réfère aux attributions versées en 2004.
Face à cette double menace, l’une provenant de la Jeunesse et des Sports, l’autre venant du ministère de l’Education Nationale, il n’est pas possible de laisser faire et de baisser les bras.
Si la politique du gouvernement n’est pas battue en brèche, les grandes associations qui assurent une mission de service public risquent d’être face à deux hypothèses :
- une disparition ou une réduction des activités au détriment des enfants et des familles
- une course en avant vers une recherche de marchés, donc un risque de dénaturation
Face à la menace qui pèse sur l’existence même des organisations complémentaires à l’école publique avec ces réductions drastiques de crédits et la fin des MAD (Mises à Disposition), une lettre ouverte écrite par les associations laïques concernées, les syndicats enseignants et la FCPE est adressée
au Président de la République
au Premier Ministre
au Ministre de l'Education nationale
aux Présidents des groupes parlementaires
à l'Association des Maires de France
et aux députés
Ce combat est celui de tous les amis de l’école publique, des enseignants et parents, de tous ceux qui n’ignorent pas que la lutte contre l’exclusion sociale passe par l’accès de tous les enfants à des loisirs éducatifs de qualité et à la culture.
Une asphyxie des mouvements laïques complémentaires à l’école, c’est pour les familles une régression sociale avec le développement de loisirs marchands pour certains et le renvoi à la rue comme seul espace éducatif pour beaucoup d’autres.
Si la lettre ouverte envoyée par les associations et syndicats ne suffit pas, il faudra frapper plus fort .