Blaze écrit dans son article que
a écrit :...on pourrait montrer que les élèves actuels de Terminale Scientifique possèdent une maîtrise technique de certaines notions alors que les élèves de TC, il y a vingt ans, possédaient une maîtrise raisonnée des mêmes notions. Ce passage de l'une à l'autre des maîtrises est un cache-misère efficace pour ceux qui veulent faire croire que le niveau n'a pas baissé.
Mon expérience limitée me démontrerait plutôt l'inverse. Il y a plus de 30 ans, j'étais en TC. Il y a deux ans, ma fille y était. Elle en savait plus que moi à son âge (et plus que moi aujourd'hui !). Les programmes lui apprenaient plus que ce qu'on m'avait appris et de manière plus sympa. Pas seulement mieux présenté, mais intégrant un certain nombre de savoirs nouveaux, plus intelligemment, et pas seulement sous la forme d'exos à résoudre un peu bêtement où on a une équation du 1er degré dont on donne trois éléments pour en sortir le 4ème !
C'est valable aussi en SVT (sciences de la vie et de la terre). J'ai des souvenirs épouvantables de l'étude des roches en 4ème où on regardait des roches bêtes durant des heures avec un prof à périr d'ennui qui tentait de nous faire découvrir la différence entre ch'sais pas quoi et feldspath (j'ai retenu ce nom va savoir pourquoi !). Ma fille a vu d'emblée la dérive des continents, les problèmes de subduction, les tremblements de terre, etc. Mon prof m'a dégoûté A VIE de ses roches. Les livres de ma fille m'ont intéressé.
Bien sûr on peut dire que j'ai pris un cas particulier : un "bon" élève d'il y a 30 ans (j'ai fait des études) et une "bonne" élève d'aujourd'hui (elle fait des études). Mais c'est déjà un signe : les bons n'en apprennent pas moins. Et il y a les autres, ceux qui n'étaient pas en TC à mon époque et qui y sont aujord'hui. Même s'ils en retiennet moins que les bons élèves, c'est toujours plus que ce qu'ils n'avaient pas appris il y a 30 ans, vu qu'à l'époque, ils bossaient déjà !
Tout cela n'excuse en rien l'ignorance crasse et démago de De Robien, le manque de moyens, le fait qu'on est à des années lumières de ce qu'il faudrait faire pour que le niveau de la population monte réellement, etc.