la religion, c'est merdique

[jeug]

Pour moi, la question ne se pose que pour les enterrements because la douleur.

Quand il s'agit d'un proche, la famille connaît mes idées et trouverait donc indécent comme moi que je rentre dans l'église.
Au passage, j'ai du me battre (et ça aussi c'est un problème) pour que ma grand-mère, communiste depuis toujours, ait un enterrement civil.

Quand il ne s'agit pas de ma famille, c'est beaucoup plus dur, et j'ai du, récemment entrer à l'église pour l'enterrement de ma belle-mère. C'a été assez remarqué. Je pensais sincèrement n'avoir pas le choix. Je pense que c'est faux.

[Ottokar]

je ne crois pas qu'il y ait de "bonne" attitude de façon absolue. La frontière elle passe entre ceux qui vous demandent de renier vos convictions, ou comme dans les cas qu'évoque Zelda, ceux qui n'arrivent pas à penser que vous puisiez être athées, et les autres. S'ils respectent le fait qu'on ne soit pas croyant, on peut respecter le fait que d'autres le soient. De là à écouter un curé ou un rabbin dire que la mort d'un proche c'est pas grave, qu'il est dans un monde meilleur, qu'on remercie Dieu de nous l'avoir enlevé, etc. il y a des limites ! Comme Zelda, j'ai eu l'occasion d'entendre ces discours et je ne les supporte pas. Mais si certains veulent les entendre, libre à eux...

A propos de ce qu'imagine Zelda de ses obsèques religieuses, cela me rappelle qu'à l'armée, on m'avait demandé ma religion et devant ma réponse "athée", ils avaient insisté "mais vous avez été quand même baptisé, circoncis, vos parents étaient peut-être musulmans ?" C'est quand j'ai vu les cimetières militaires que j'ai compris leur problème : en plus de mourir comme un con, j'aurais eu droit à une croix, une étoile ou un croissant. La faucille et le marteau, ils n'avaient pas prévu, ces cons-là !

[jeug]

j'ai la conviction que si je mourrais avant mes parents, ils me colleraient dans le dos une bonne vieille messe de chez le curé.
Au cas où, fais comme moi, éclairci les choses avant, et largement

[jeug]

Il sait que ce n'est pas mon cas, et qu'il ne faudra donc pas compter sur moi pour faire appel à un curé le jour de ses obsèques.

Je suis bien d'accord avec tout ce que tu dis. Pour cette phrase en particulier, qui me paraît centrale, l'important pour vous c'est qu'il sache qu'il peut compter sur toit pour le reste, j'entends par là ce qui a du sens pour toi.
Personnellement, ce qui me "sauve" (et je suis un peu en décallage avec ceux qui disent que ce n'est pas le meilleur moment pour faire valoir ces idées), c'est que mes proches savent que c'est aussi par respect pour eux, pour la relation que j'ai avec eux, que je ne jouerai pas le guignol et qu'au contraire je m'exprimerai entièrement, par mon comportement, tel que je suis sans me défausser.
Evidemment, ce n'est possible qu'avec les proches.

[jeug]

Je pensais sincèrement n'avoir pas le choix. Je pense que c'est faux.

Mais tu peux aussi penser que ça n'est pas grave. :console:
Bien sûr, faux et pas grave à la fois (j'suis pas idiot, Zelda !)

[jeug]

Tu veux leur mort ? :sygus: :sygus: :sygus:

Il est impossible d'envisager la moindre discussion sur le fait que je parte avant eux ! Déjà quand j'ai montré ma carte de France Adot (donneuse d'organes) ils ont hurlé "Arrête ça, c'est morbide !" alors qu'eux parlent volontiers de leur enterrement, de leur mort, de leur héritage, bref, de leur "après".

C'est ainsi les parents. La mort de leurs enfants, c'est tabou.
Argument = 0 (Ca, c'est vrai pour tous les parents).
Trouves-en un autre !