Je ne sais pas ce qu'a dit Arlette en 2002 sur le sujet.
Ce que je sais, c'est que "l'école" est en train de subir des attaques en règle, largement dénoncées dans notre hebdo favori. Inutile de les rappeler;
Et curieusement, jamais on n'a autant entendu parler de "l'école de la république

fabrique de crétins" (titre d'une récente émission de m..... de S. Bern), de l'école qui fabrique des illettrés etc... et rebelote sur la lecture, les enfants qui ne maîtrisent pas les savoirs de base à la fin du Cm2, j'en passe....
Comme pour faire passer la pillule et détourner l'attention. Et c'est facile, canard le dit : "nous avons notre expérience perso de parents".
Ça semble bien fonctionner ; Roudoudou lui-même nous parle de 8 heures de cours par semaine ....
Je trouve que Canard tombe aussi dans le piège, (oublions l'attaque sur les intellectuels de gauche dont je me demande ce qu'elle vient faire ici- ou autres amabilités :hinhin: )
a écrit :je met de coté la querelle méthode syllabique méthode globale traitée dans d'autres fil sinon pour dire que si la méthode syllabique était si mauvaise et si la méthode globale était si bonne on n'en serait pas actuellement à appliquer des méthodes mixtes qui essayent de concilier le meilleur des deux méthodes sans leurs inconvenients respectifs et qu'en tout état de cause le débat n'est pas de savoir si une méthode est progressiste ou réactionnaire mais si elle permet d'apprendre mieux qu'une autre à lire et à écrire.
La Méthode Globale n'est appliquée dans quasiment aucune école (faut arrêter avec ça), De Robien ne sait pas de quoi il parle. La méthode mixte, c'est une "méthode" qui associe syllabique ou combinatoire et recours au sens (qui n'a rien à voir avec la globale). Laissons les chercheurs exposer les résultats de leurs travaux avant d'affirmer comme notre ministre qu'il faut d'abord apprendre les lettres, puis les sons, puis les combiner, puis former des mots, puis les phrases, pour aborder ensuite le sens. Si ça marchait si bien, ça serait très simple et ça se saurait puisque ça s'est appliqué pendant des décennies pour former .... des adultes capables d'aller chez un patron à 14 ans. Pas des lecteurs avec les compétences nécessaires pour aborder l'écrit actuel. Mais bon...
a écrit :mais pour en revenir aux méthodes traditionnelles fondées sur la répetition je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à faire apprendre d'abord par coeur un certain nombre de regles, de mots, de conjuguaisons et de mécanismes à un age ou l'éleve n'est pas en etat d'en assimiler le sens et en sachant que ces mécanismes doivent devenir des véritables automatismes mentaux pour que justement l'éleve puisse ensuite les oublier et se concentrer sur cette recherche du sens.
Les règles, les conjugaisons, les tables, tout ce que tu voudras, canard, sont toujours d'actualité.
Les programmes ont été un peu élagués.C'est vrai, l'imparfait du subjonctif n'est plus étudié dans le primaire, ni la division avec dividende et diviseur décimal. Sérieusement, qui maîtrisait complètement ces derniers il y a 30 ans , sinon LES MEILLEURS ?
a écrit :comment comme le prétend cet article de Rouge initier à la compréhension des textes, à la résolution des problemes en mathematiques, à l'histoire, des eleves qui ne maitrisent pas les savoirs de base.
Tu as raison, on ne peut résoudre un problème mathématique à l'école sans aller au sens du texte proposé. C'est cela la compétence de base avec la maîtrise des techniques opératoires.
Sous-entendrais-tu que ce n'est plus appliqué à l'école ? je te renvoie aux programmes que j'ai mis en ligne plus haut.
a écrit :'est le plus sur moyen aussi d'accentuer la sélection sociale et scolaire entre les éléves qui ont des parents en mesure de les faire répeter et de les aider à acquérir ces savoirs de base et les autres.
c'est ce qu'on voit dans beaucoup de collèges implantés dans des banlieues populaires, ou beaucoup de classe deviennent des garderies pour adolescents remplis de jeunes dégoutés et démotivés et où le niveau est de ce fait tiré vers de bas.
mais c'est sur, il vaut mieux pour le patronat faire passer un éléve en classe supérieure pour s'en débarrasser plus vite que de reprendre les savoirs de bases...
Mais la sélection sociale n'est pas le fait des contenus de l'enseignement, ni même des méthodes. Elle est faite bien avant que le gosse mette les pieds à l'école. Et laisser croire que les jeunes sont dégoutés et démotivés par les collèges est un raccourci un peu facile. On va pas revenir sur le manque de moyens, les suppressions de postes, la vie qui devient de plus en plus difficile, le chomage.
Mais c'est bien cette saloperie de misère et de détresse sociale dans laquelle on plonge toute une partie de la population qui entraine ce dégout, cette démotivation, ces difficultés d'apprentissage, ces échecs scolaires....
Et changer de méthode de lecture, remettre à l'ordre du jour règles de grammaire et d'orthographe, surfer sur les préjugés des gens ne changera rien.