"On the Long Island Expressway there are lanes going east, lanes going west, and lanes going straight to hell"
... Un titre en forme de jeu de mot pour un film dur, émouvant, où un ado découvre que, dans sa vie non loin de la Long Island Expressway, tout n'est que mensonge : l'amour et l'honnêteté de son père, comme toutes les relations avec les autres, pourries par l'argent... jusqu'à celles avec son meilleur copain ; un monde où tout s'écroule dans l'éveil d'une sexualité brumeuse...
On pourrait en sortir totalement désespéré... s'il n'y avait la poésie - celle qu'écrit Howard, le jeune héros - qui semble être la seule chose qui puisse le sauver de ce merdier - d'où ce poème qu'on retrouve sur les premières et les dernières images du film, qui évoque "les voies qui vont vers l'est, celles qui vont vers l'ouest, et celles qui conduisent directement en enfer", ces voies qui ont eues la mère de Howard (tuée dans un accident), mais qui, affirme-t-il, ne l'auront pas... c'est ce qu'on ne peut s'empêcher de lui souhaiter... même si on a un peu de mal à être optimiste pour lui !
... et puis il y a la poésie du film lui-même, superbement joué... bref, j'ai adoré !!!
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