Film : Les lignes de Wellington

[Zorglub]

Le film relate la défense anglo-portugaise contre l'invasion napoléonienne de 1810.

Malgré une victoire à une bataille, Wellington qui dirige les troupes portugaises contre Masséna, se retire loin dans le pays avec une politique de terre brûlée, emmenant la population avec l'armée se réfugier derrière d'immenses lignes de défense de Lisbonne, les Lignes de Torres Vedras.

Le film suit cet exode de la population, montrant le désastre et les bouleversements individuels et collectifs que cela entraîne en suivant certains personnages. On y voit par la bande les paysans réquisitionnés pour les travaux, les gens épuisés, le sort fait aux femmes par les Anglais comme par les soldats de l'Empire.

On croisera un Portugais ayant déserté l'armée française qu'il avait rejoint par esprit révolutionnaire. Mais il déchantera en disant que l'armée s'en est surtout pris à des gens comme lui, du peuple : «la fraternité, c'était pour les frères de Napoléon, qu'il nomma rois à la place des précédents».

Masséna fût surpris de découvrir les fortifications, faites dans un secret suffisamment gardé. Avec une armée fatiguée, il battit en retraite sans combat. Mais cette stratégie laissa un Portugal ruiné et affamé, dont le dernier commentaire du film dira qu'il bouleversera le pays sans dire en quoi.

Une distribution connue : John Malkovich, Melvil Poupaud, Elsa Zylberstein, Vincent Perez, Marisa Paredes, Piccoli, Deneuve, Huppert, Amalric, Chiara Mastroianni. Je ne connais guère les acteurs portugais.

Sur Arte, jusqu'à fin octobre