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M Genevoix au Panthéon...
Je reparcoure Ceux de 14. C'est le journal de MG dans les tranchées.
Dès le début une scène : 2 soldats allemands, sur le champ de bataille, soutiennent un blessé français, l'étendent et le pansent...

J'ai cherché et trouvé le même extrait, c'est le début de "Ceux de 14" ensuite c'est plus conformiste. Il est officier, et lors des assauts, il est excité, il n'a plus peur, les soldats allemands qui attaquent eux, sont drogués à je ne sais pas quoi par leur commandement, les obus français font un joli bruit, pas ceux des allemands, il est perdu à un moment dans les lignes ennemies, se faufiule avec un casque à pointe pour se sauver, mais en profite pour tuer, l'un après l'autre, trois soldats par derrière, etc. etc. Et au bout du premier affrontement désordonné (qu'on a du mal à suivre) sur les 60 gars de sa troupe, il n,'en reste qu'une vingtaine sans que cela ait l'air de l'émouvoir plus que cela.
Cela ne m'étonne pas que cela plaise à Macron, rien à voir avec l'humanité de remarque ni même avec le cri désespéré de Dorgelès. Pour une guerre que l'on juge aujourd'hui aussi stupide que celles de Napoléon ! Je ne sais pas ce vaut la suite, mais je n'ai pas eu envie de continuer. Et en plus, ce n'est pas si bien écrit que cela.
Beurk

D'après la note de France info, la suite ou d'autres textes seraient plus pacifistes. Je devrais en lire plus mais ce début, hum...

C'est un journal assez neutre, mais comme les faits rapportés sont loin de l'être... neutre, c'est lisible. Effectivement je n'en suis qu'au premières pages.
Mais, pour être retourné, révolté, oui, les 'croix de bois' de Dorgelès, est bien au-dessus.

Salut camarades,

Dans "Ceux de 14" et son carnet que Maurice Genevoix tenait dans sa tranchée pour se souvenir il décrit une réalité de sang et de boue. Il écrit : "La guerre... Toute sa hideur, nous ne la connaîtrons jamais". Loin des déclarations sur la guerre belle et héroïque propres aux va – t – en guerre de l’arrière !

Pour autant, Maurice Genevoix n’a pas avec son célèbre « Ceux de 14 », la dénonciation mordante d’un Gabriel Chevalier avec « La Peur », révolté tout à la fois contre les profiteurs, les actionnaires de la guerre, et les organisateurs des massacres…

Fraternellement,
GdM

Lisez plutôt Raboliot.

Tiens, oui, pourquoi l'article de LDC sur la chasse l'a zappé ?

La composition de Pascal Dusapin 'In nomine lucis', réalisée pour la cérémonie au Panthéon, est magnifique.

L'idée ne m'est pas venue une seconde de voir ce raout virtuel ou tout le plaisir était pour l'ouïe