Film projeté hier soir sur Arte.
En 1948 la Grande-Bretagne passe la main en Palestine qu'elle administrait depuis 30 ans après le dépeçage de l'empire ottoman.
Jouant systématiquement et cyniquement de l'opposition entre la population palestinienne dont on repoussait l'auto-détermination aux calendes grecques et les juifs fuyant pour leur grande majorité les pogroms de l'empire tsariste, la misère et l'obscurantisme puis le nazisme.
Installés en Palestine par les organisations sionistes qui leur promettaient un pays aux dépens d'un autre peuple.
Les mouvements sionistes qui ont formé un gouvernement proclament l'Etat d'Israël reconnu par la France, l'URSS et les Etats-Unis mais pas par l'Angleterre.
Les armées des pays arabes se ruent sur les colonies juives bien organisées, armées, préparées, c'est un désastre. Peu soucieuses de l'avenir des populations les armées arabes se retirent laissant une population affolée n'ayant parfois le choix qu'entre l'exil ou la tombe, ou la domination étrangère dans son propre pays.
Une jeune femme Hind al Husseini d'une famille de notables palestiniens ouvre un centre Dar al Tifel pour y recueillir des enfants orphelins et leur offrir une éducation digne de ce nom.
Miral une petite orpheline de mère y entre au milieu des années 70 et à travers ses yeux nous voyons tout un pan de l'histoire de cette région. Des choix à faire pour une jeune femme.
Un film résolument patriote palestinien confiant dans les vertus d'une bonne instruction mais loin des préjugés et des clichés nationalistes.
A voir par les temps qui courent.