Sans doute abusée par l'affiche, je m'attendais à un autre film.
Au bout du compte décevant.
Pourtant ça démarre pas mal. Une des premières scènes du film, le retour après le match vers leur cité d'une équipe féminine (100% black) de foot-ball américain. Physiquement ce sont des femmes, leurs plaisanteries, leurs chahuts sont ceux de gamines. Toutes transpirent gaieté, joie de vivre, insouciance. On entre dans la cité. Le silence est immédiat, les visages deviennent graves, les yeux regardent les baskets. Sur les terrasses, au pied des tours les garçons sont là en petits groupes. Les filles avancent en silence comme fautives et se séparent une par une ou deux en bas de chaque immeuble.
C'est remarquable, bien des choses sont montrés sans discours.
Après, bof on voit pas très bien où on veut nous emmener. Un scénario décousu qui s'englue à la fin entre révolte individuelle, histoire d'amour à la Roméo et Juliette et deal mondain !
Une petite phrase chopée au passage.
Le frère de Vic l'héroïne apprenant que sa soeur "a couché" la tape et lui crache au visage "pourquoi t'as fait ça, t'as pensé à moi".