Deux jours et une nuit de J-P et Luc Dardenne.

Finalement j'y suis allé malgrés les mauvais échos que j'en avais eu.
Un film qui préconiserait la baisse des salaires pour maintenir les emplois, la bagarre individuelle d'une femme qui ne pense qu'à sa pomme. La lutte collective n'est jamais envisagée même abstraitement etc...
Et bien allez-y (une seule salle à Paris!) c'est un bon film qui montre bien des choses sur la classe ouvrière aujourd'hui, pas celle d'hier, ni celle que l'on voudrait, ni celle qui ici ou là arrive à rassembler localement des forces et à faire face momentanément à la volonté patronale.
Relevant de maladie, une jeune ouvrière mère de famille apprend son licenciement approuvé par ses collègues sommés par le patron, c'est une toute petite boîte moins de vingt salariés, de choisir entre ce licenciement ou la perte d'une prime de mille euros.
C'est une catastrophe, il y a la maison à payer et puis être ainsi abandonnée par ses collègues!
Sandra pleure, se gave de cachetons mais encouragée, poussée par une collègue et par son compagnon, Sandra fera face démarchant au porte-à-porte chacun de ses collègues pour les convaincre de revenir sur leur vote alors qu'il y a mille euros à perdre.
Emporte-t-elle le morceau? Laissons la conclure à la fin du film:"on s'est bien battu".
Faire que les travailleurs eux-mêmes participent à l'organisation de leur exploitation et aux sales coups du patron contre les leurs c'est un peu le BA-BA des "relations humaines dans l'entreprise". Une politique que le patronat mène partout. Voilà ce que montre ce film.
Et puis aussi la réalité de la vie ouvrière y compris intime, des couples qui "ne font plus l'amour depuis quatre mois" qui se séparent car il n'y a plus entre eux que des histoires de pognon pour construire une terrasse devant le pavillon.
Face à ça une jeune femme qui relève la tête.
Bref un film à voir et à faire voir.
Un film qui préconiserait la baisse des salaires pour maintenir les emplois, la bagarre individuelle d'une femme qui ne pense qu'à sa pomme. La lutte collective n'est jamais envisagée même abstraitement etc...
Et bien allez-y (une seule salle à Paris!) c'est un bon film qui montre bien des choses sur la classe ouvrière aujourd'hui, pas celle d'hier, ni celle que l'on voudrait, ni celle qui ici ou là arrive à rassembler localement des forces et à faire face momentanément à la volonté patronale.
Relevant de maladie, une jeune ouvrière mère de famille apprend son licenciement approuvé par ses collègues sommés par le patron, c'est une toute petite boîte moins de vingt salariés, de choisir entre ce licenciement ou la perte d'une prime de mille euros.
C'est une catastrophe, il y a la maison à payer et puis être ainsi abandonnée par ses collègues!
Sandra pleure, se gave de cachetons mais encouragée, poussée par une collègue et par son compagnon, Sandra fera face démarchant au porte-à-porte chacun de ses collègues pour les convaincre de revenir sur leur vote alors qu'il y a mille euros à perdre.
Emporte-t-elle le morceau? Laissons la conclure à la fin du film:"on s'est bien battu".
Faire que les travailleurs eux-mêmes participent à l'organisation de leur exploitation et aux sales coups du patron contre les leurs c'est un peu le BA-BA des "relations humaines dans l'entreprise". Une politique que le patronat mène partout. Voilà ce que montre ce film.
Et puis aussi la réalité de la vie ouvrière y compris intime, des couples qui "ne font plus l'amour depuis quatre mois" qui se séparent car il n'y a plus entre eux que des histoires de pognon pour construire une terrasse devant le pavillon.
Face à ça une jeune femme qui relève la tête.
Bref un film à voir et à faire voir.