
Un autre forumeur, connaissant l'auteure, avait eu le privilège d'avoir ce livre en avant-première. Pour ma part, j'ai sagement attendu sa sortie en librairie, et je voulais en dire quelques mots.
Jean Malaquais, de son vrai nom Jan Malacki, juif et émigré polonais, vécut de mile et un travaux avant que son talent d'écrivain ne se révèle, en particulier dans deux oeuvres majeures : Les javanais (dont Trotsky fit une critique élogieuse et pénétrante) et qui valut à son auteur le prix Renaudot et, plus tard, Planète sans visa. Politiquement, Malaquais fut un compagnon de route du courant communiste, en particulier dans sa version dite "gauchiste" ; il était l'ami de Marc Chirik, un militant qui dirigea en France un groupe se réclamant de cette filiation politique.
Geneviève Nakach s'est intéressée depuis longtemps déjà à cet écrivain, puisqu'elle lui a consacré une thèse à l'Université, et préside depuis des années la fondation qui lui est consacrée.
A ma grande honte, je n'ai jamais lu les romans de Malaquais ; je n'ai donc pas pu apprécier à leur juste valeur les passages de la biographie qui traitaient des aspects proprement littéraires. Mais même sans cela, j'ai découvert un homme, un parcours et un univers, le tout écrit sans aucun jargon inutile, et par une biographe dont on perçoit la proximité globale d'idées avec son sujet d'étude.
Bref, un livre hautement recommandable, qui se lit facilement, et que ceux qui connaissent mieux que moi les ouvrages de Malaquais devraient apprécier, et avoir envie de faire apprécier, avec de meilleurs arguments !
Et ici, une critique brève mais très positive dans Télérama.

Jean Malaquais, de son vrai nom Jan Malacki, juif et émigré polonais, vécut de mile et un travaux avant que son talent d'écrivain ne se révèle, en particulier dans deux oeuvres majeures : Les javanais (dont Trotsky fit une critique élogieuse et pénétrante) et qui valut à son auteur le prix Renaudot et, plus tard, Planète sans visa. Politiquement, Malaquais fut un compagnon de route du courant communiste, en particulier dans sa version dite "gauchiste" ; il était l'ami de Marc Chirik, un militant qui dirigea en France un groupe se réclamant de cette filiation politique.
Geneviève Nakach s'est intéressée depuis longtemps déjà à cet écrivain, puisqu'elle lui a consacré une thèse à l'Université, et préside depuis des années la fondation qui lui est consacrée.
A ma grande honte, je n'ai jamais lu les romans de Malaquais ; je n'ai donc pas pu apprécier à leur juste valeur les passages de la biographie qui traitaient des aspects proprement littéraires. Mais même sans cela, j'ai découvert un homme, un parcours et un univers, le tout écrit sans aucun jargon inutile, et par une biographe dont on perçoit la proximité globale d'idées avec son sujet d'étude.
Bref, un livre hautement recommandable, qui se lit facilement, et que ceux qui connaissent mieux que moi les ouvrages de Malaquais devraient apprécier, et avoir envie de faire apprécier, avec de meilleurs arguments !
Et ici, une critique brève mais très positive dans Télérama.
