
« On verra demain », film de Francisco Avizanda.
Espagne 1953. Une jeune secrétaire travaillant à la radio souhaite devenir locutrice et passer à l’antenne.Elle déploie pour cela toutes les tactiques à sa disposition y compris en devenant indicatrice de police.
Il y a dans ce film un parti pris esthétisant tellement important qu’il recouvre la narration. Il en résulte une suite de scènes qui sont élaborées sur le plan formel mais s’apparente beaucoup trop à un catalogue de situations typiques de l’époque : militants clandestins, police politique, petits informateurs dont les concierges et veilleurs de nuit, bordels, prisons, torture…..
L’atmosphère étouffante due à la main de fer des organes de répression franquistes est bien rendue, comme l’est l’omniprésence d’un clergé ultra- réactionnaire et hypocrite. On entend beaucoup d’émissions radiophoniques dans le style de l’époque, glorification de Franco, flots de bondieuseries sulpiciennes. Les scènes avec l’évêque fétichiste ou bien la concierge dont on achète le silence avec du lait concentré ou du chocolat sont assez réussies. Mais, encore une fois, le traitement excessivement formaliste laisse une certaine impression d’abstraction.
Le titre espagnol mérite qu’on l’explique ici. Ce titre est : « Hoy no se fia, mañana si ». La période d’après-guerre a été une période de grande pénurie, une bonne partie de la population laborieuse ne mangeait tout simplement pas à sa faim. On trouvait dans les vitrines de certaines boutiques un petit carton sur lequel était inscrit ce qui est le titre espagnol du film. En français cela signifie : « Aujourd’hui on ne fait pas de crédit, demain oui ». Bien entendu on trouvait le même carton le lendemain au même endroit. Un exemple d’humour de petit commerçant !
Bref, peut se voir mais ne m’a pas absolument enthousiasmé.
Espagne 1953. Une jeune secrétaire travaillant à la radio souhaite devenir locutrice et passer à l’antenne.Elle déploie pour cela toutes les tactiques à sa disposition y compris en devenant indicatrice de police.
Il y a dans ce film un parti pris esthétisant tellement important qu’il recouvre la narration. Il en résulte une suite de scènes qui sont élaborées sur le plan formel mais s’apparente beaucoup trop à un catalogue de situations typiques de l’époque : militants clandestins, police politique, petits informateurs dont les concierges et veilleurs de nuit, bordels, prisons, torture…..
L’atmosphère étouffante due à la main de fer des organes de répression franquistes est bien rendue, comme l’est l’omniprésence d’un clergé ultra- réactionnaire et hypocrite. On entend beaucoup d’émissions radiophoniques dans le style de l’époque, glorification de Franco, flots de bondieuseries sulpiciennes. Les scènes avec l’évêque fétichiste ou bien la concierge dont on achète le silence avec du lait concentré ou du chocolat sont assez réussies. Mais, encore une fois, le traitement excessivement formaliste laisse une certaine impression d’abstraction.
Le titre espagnol mérite qu’on l’explique ici. Ce titre est : « Hoy no se fia, mañana si ». La période d’après-guerre a été une période de grande pénurie, une bonne partie de la population laborieuse ne mangeait tout simplement pas à sa faim. On trouvait dans les vitrines de certaines boutiques un petit carton sur lequel était inscrit ce qui est le titre espagnol du film. En français cela signifie : « Aujourd’hui on ne fait pas de crédit, demain oui ». Bien entendu on trouvait le même carton le lendemain au même endroit. Un exemple d’humour de petit commerçant !
Bref, peut se voir mais ne m’a pas absolument enthousiasmé.