Publié : 20 Mai 2010, 21:51Rosa La Rouge
C'est un spectacle chanté qui se veut tiré de lettres de Rosa Luxembourg.
Et c'est là tout le problème.
Ce qui aurait pu être honorable si le sujet principal avait été... Mireille Mathieu par exemple, devient nettement moins défendable lorsqu'il évoque une Rosa Luxembourg qui "donnerait tout pour un empire" ou serait qualifiée -sous réserve que j'ai bien entendu- de "sainte rouge"... par une chanteuse dont la voix et les intonations évoquent plus Versailles que La Commune.
Bref on voit bien des allusions esthétiques et iconographiques au communisme mais le fond n'est pas même effleuré et ce n'est manifestement pas un hasard.
Le public, généralement bourgeois mais pas si homogène, est partagé, même parfois gêné à la fin. Les applaudissements sont tièdes voire absents de certains rangs...
Les plus dithyrambiques dans le public sont ils les mêmes qui se sont esclaffés lors du seul moment du spectacle un peu émouvant?
celui ou la chanteuse fait place à un extrait du film Spartacus ou tous les gladiateurs vaincus, s'exclament "I am spartacus".
Le noir de la salle protégeant l'anonymat, on ne peut en etre surs...
Mais ce qui est certain est que cette débauche de moyens techniques et la puissance de la sonorisation servent à vider les mots de leur sens, à vider l'histoire de son sens...
Un spectacle à ne pas recommander, même à vos ennemis. Dites leurs qu'ils filent plutôt leurs 30 euros au piquet de grève le plus proche...
C'est un spectacle chanté qui se veut tiré de lettres de Rosa Luxembourg.
Et c'est là tout le problème.
Ce qui aurait pu être honorable si le sujet principal avait été... Mireille Mathieu par exemple, devient nettement moins défendable lorsqu'il évoque une Rosa Luxembourg qui "donnerait tout pour un empire" ou serait qualifiée -sous réserve que j'ai bien entendu- de "sainte rouge"... par une chanteuse dont la voix et les intonations évoquent plus Versailles que La Commune.
Bref on voit bien des allusions esthétiques et iconographiques au communisme mais le fond n'est pas même effleuré et ce n'est manifestement pas un hasard.
Le public, généralement bourgeois mais pas si homogène, est partagé, même parfois gêné à la fin. Les applaudissements sont tièdes voire absents de certains rangs...
Les plus dithyrambiques dans le public sont ils les mêmes qui se sont esclaffés lors du seul moment du spectacle un peu émouvant?
celui ou la chanteuse fait place à un extrait du film Spartacus ou tous les gladiateurs vaincus, s'exclament "I am spartacus".
Le noir de la salle protégeant l'anonymat, on ne peut en etre surs...
Mais ce qui est certain est que cette débauche de moyens techniques et la puissance de la sonorisation servent à vider les mots de leur sens, à vider l'histoire de son sens...
Un spectacle à ne pas recommander, même à vos ennemis. Dites leurs qu'ils filent plutôt leurs 30 euros au piquet de grève le plus proche...