
Il est toujours bon d'arroser les arroseurs.
J'aime lire des critiques après avoir vu les films, et me demander parfois si le critique a vu le film.
Ici, c'est le fil pour mettre en exergue une petite phrase qui vous fait rire tant elle est cliché chez un professionnel de la critique, (je sens que Télérama sera particulièrement à la fête sur ce fil) ou bien la preuve que le critique a regardé pour le moins d'un oeil distrait le film...
Le mieux, c'est de mettre la critique entière, et de mettre en gras les trucs qui vous font sourire (contre le critique en tout cas).
Sur Mongols de Sergueï Bodrov, Pierre Murat écrit dans Télérama :
Jamukha n'est pas présenté comme le frère, mais comme le "frère de sang"... nuance !
"sacrifie à la belle image"... quel crime en effet, oser faire des films avec de belles images, quelle démagogie. :hinhin:
A part ça, je n'ai pas adoré le film, et je trouve marrantes et justes certaines piques de Murat, mais sa mauvaise foi est assez comique.
J'aime lire des critiques après avoir vu les films, et me demander parfois si le critique a vu le film.
Ici, c'est le fil pour mettre en exergue une petite phrase qui vous fait rire tant elle est cliché chez un professionnel de la critique, (je sens que Télérama sera particulièrement à la fête sur ce fil) ou bien la preuve que le critique a regardé pour le moins d'un oeil distrait le film...
Le mieux, c'est de mettre la critique entière, et de mettre en gras les trucs qui vous font sourire (contre le critique en tout cas).
Sur Mongols de Sergueï Bodrov, Pierre Murat écrit dans Télérama :
a écrit :Dans les nanars hollywoodiens de jadis, Gengis Khan était incarné par John Wayne (!) et par Omar Sharif. Sergueï Bodrov a choisi un Japonais, interprète de Zatoïchi, de Kitano, pour interpréter le Mongol. C'est mieux que John et Omar, certes, mais à peine moins exotique... Au demeurant, c'est lorsqu'il se laisse aller à une fantaisie que l'on espère volontaire que le réalisateur amuse. Quand les effets spéciaux, par exemple, font exploser les giclées de sang en bouquets esthétiques, alors que les sabres font « schlack », les javelots, « schlick » et les flèches, « schlock ».
Mieux : l'apparition du rival de Gengis, son propre frère, Jamukha... Avec sa coiffure à l'iroquoise et son bijou fantaisie en guise d'oreillette, Sun Hong Ley (qui a joué chez Tsui Hark) ressemble moins à un guerrier mongol qu'à un chef de clan russe, oligarque et mafieux... Si tout était aussi réjouissant, on jubilerait ! Mais non : Bodrov se bride pour raconter (mal) une véritable histoire, sacrifie à la belle image (paysages naturellement filmés en hélicoptère) et abuse de ralentis et d'accélérés pour épater le gogo. Le pire, c'est qu'encouragé par une récente nomination à l'oscar du meilleur film étranger Bodrov prépare déjà la suite. Il a de la matière puisque cet épisode s'arrête juste au moment où Temoudjin devient Gengis Khan. Le pire est donc à venir...
Jamukha n'est pas présenté comme le frère, mais comme le "frère de sang"... nuance !
"sacrifie à la belle image"... quel crime en effet, oser faire des films avec de belles images, quelle démagogie. :hinhin:
A part ça, je n'ai pas adoré le film, et je trouve marrantes et justes certaines piques de Murat, mais sa mauvaise foi est assez comique.