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J'ai dévoré ce roman de Kirino. Glauque par moments, ce livre est plus proche du roman noir que du polar car l'inspecteur n'est qu'une figure secondaire, mais rare sont les romans japonais contemporains qui arrivent jusqu'à nous et qui ne sont pas psychologico-nombrilistes... On y voit la société japonaise et surtout la vie des femmes, des immigrés chinois et brésiliens, vue à travers 4 ouvrières d'une usine à repas préparés, qui se serrent les coudes autour de l'une d'elle qui a tué son mari.

Acheté à la fête de Lyon...

Merci !

(fepasma @ samedi 9 janvier 2010 à 17:18 a écrit : des immigrés chinois et brésiliens

Il y a une immigration brésilienne au Japon?

Des gens d'origine japonaise?

Oui des descendants d'immigrés japonais notamment au Brésil, souvent métissés avec la population locale qui ont eu droit à un passeport japonais pour fournir une main d'oeuvre bon marché aux patrons japonais.