http://www.youtube.com/watch?v=S5p9E10KR0E
La bande annonce est alléchante. =D>
a écrit :Movie Review: Michael Moore’s Capitalism: A Love Story
When Michael Moore drives an armored car up to AIG headquarters in his new film – Capitalism: A Love Story – the moment sticks with you. He asks AIG to give back the hundreds of billions of federal bailout money. We laugh, because we know they never will. Besides, all that money wouldn’t fit into that dinky armored truck!
Moore’s film shines light on the last two years of financial meltdown.
He shows economic sharks with no awareness of their ludicrousness.
A damning internal memo from banking giant Citigroup describes how companies take out secret life insurance policies on workers, setting themselves up to profit from working employees to death.
On the other hand, he shows ordinary people who are ground up by events but refuse to suffer in silence. They share their stories.
Moore shows people fighting back. He filmed some of the December 2008 workers’ factory occupation at Republic Windows in Chicago.
He shows neighbors organizing in south Florida to put an evicted family back into their own home.
Moore gives insight into his own political views. He shows footage from his childhood. He says he came to politics wanting to be an “activist priest” like Daniel Berrigan who protested the Viet Nam war.
To him, the problem is not as much capitalism, but simply the losses of the recent decades. He holds up the period after World War II as a kind of golden age for workers, using the example of his father, who worked on the line for GM at Flint. He says that in the 1950s, “A lot of people got rich – and they had to pay a top tax rate of 90 percent.”
The film illustrates how the policy of “partnership with the corporations” has devastated workers’ standard of living.
Some say Michael Moore doesn’t offer any solutions in the film. He does. Moore recommends: laboring at a worker-owned company, voting for progressive Democrats or waiting on Obama.
But the way workers gained a better standard of living in the past was not by depending either upon politicians or on enlightened corporate schemes. They gained by engaging in wide social struggles. Moore shows footage of the enormous Flint sitdown of 1936, when workers occupied the factories. But workers throughout the Midwest followed after Flint. This wider struggle rocked capitalist society. The capitalists had to improve wages, benefits and conditions. The great flaw of the film is that this wider struggle is not mentioned.
But what the film does do is raise a lot of the problems and issues confronting us all.
a écrit : (M. Moore) nous met ici le nez sur les effets réels du krach (...) fermiers piégés par les subprimes expulsés du jour au lendemain (...). Villes américaines tiers-mondisées, classe ouvrière laminée: tout celà n'est pas le fait de quelques patrons-voyous mais d'un système...
a écrit : Movie Review: Michael Moore’s Capitalism: A Love Story
La scène où dans son nouveau film, Michael Moore conduit son véhicule blindé dinky toys jusqu'au siège d'AIG – Capitalisme : Une histoire d'amour – est marquante. Il demande à AIG de rendre les centaines de milliards de dollars du plan d'aide fédéral ("bail out"). On rit, parce qu'on sait qu'ils ne le feront jamais. En plus, tout cet argent ne rentrerait même pas dans son petit camion blindé !
Le film de Michael Moore’s fait la lumière sur la crise des deux dernières années. Il ridiculise sans ménagement les requins de l'économie. Un memo interne secret du géant bancaire Citigroup décrit comment les compagnies prennent des assurances secrètes sur les travailleurs pour rendre profitables leur décès prématuré éventuel.
Et il montre en face des gens ordinaires, dont la situation s'est dégradée dans ces évènements mais qui, refusant de souffrir en silence, racontent leur histoire. Michael Moore montre des gens qui se battent. Il a filmé les occupations de la grève de Republic Windows à Chicago en décembre 2008. Il montre des voisins s'organisant dans le sud de la Floride pour faire rentrer une famille expulsée dans sa maison.
Michael Moore nous donne un aperçu de ses vues politiques. Il montre ses racines, son enfance. Il explique qu'il est venu à la politique en voulant être “prêtre activiste” comme Daniel Berrigan qui protestait contre la guerre du Vietnam.
Pour lui, le problème n'est pas tant le capitalisme, que les reculs de ces dernières décennies. Il montre la période d'après la seconde guerre comme une sorte d'âge d'or pour les travailleurs, en prenant l'exemple de son père, ouvrier sur chaine à GM, Flint. Dans les années 50, dit-il, "plein de gens sont devenus riches, même s'ils étaient soumis à un taux d'imposition maximal de 90 pourcent.”
Le film illustre comment la politique de “partenariat avec les grandes compagnies” a ruiné le niveau de vie des travailleurs. Certains disent que Michael Moore ne propose aucune solution dans son film. En réalité, si. Michael Moore recommande de travailler dans des entreprises coopératives, de voter pour des Démocrates progressifs ou de compter sur Obama.
Mais quand on regarde la façon dont les travailleurs ont gagné une amélioration de leur niveau de vie dans le passé, ce n'était pas de en dépendant de politiciens ou en espérant des politiques d'entreprise éclairées. Ils l'ont gagné en s'engageant dans de grandes luttes sociales. Michael Moore en montre les racines dans la grande grève avec occupation de Flint en 1936, quand les travailleurs ont occupé leurs usines. Mais les travailleurs du Midwest ont suivi Flint. Cette lutte de grande ampleur a secoué la société capitaliste. Les capitalistes ont du augmenter les salaires et les primes et améliorer les conditions de travail. Le principal manque du film est que cette grande lutte n'est pas mentionnée.
Mais il reste que le film montre bien les problèmes auxquels nous sommes tous confrontés.
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