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Un roman de Zevaco l'auteur de Pardaillan, bien trop méconnu.

C'est quand même bien mieux que Paul Féval et bien plus à gauche que Dumas

On découvre un inquisiteur cruel servi par un Quasimodo brutal, une mère supérieure perverse, des moines buveurs, ripailleurs, forniqueurs, et bien sur une petite nonne gentille et craquante =D>

Editions Phébus 14 euros.

(artza @ jeudi 30 octobre 2008 à 11:21 a écrit : C'est quand même bien mieux que Paul Féval et bien plus à gauche que Dumas .

Je ne sais pas si on peut dire que Dumas - dans ses romans, je ne parle pas dans sa vie - était vraiment "de droite".

Je viens de relire Les trois mousquetaires. C'est l'apologie du cynisme- les mousquetaires tuent des gens qui ne leur ont parfois rien fait à tous les coins de rue sans état d'âme - et particulièrement macho : ils se permettent de juger et de condamner à mort Milady qui a été violée à 15 ans etc.

Alors, on peut dire que c'est une idéologie réac, mais c'est très immoral, ça ne défend pas la morale, même celle de l'époque - la Restauration -, à part une très vague fidélité au roi, et encore. D'Artagnan change de patron pour passer au service du Cardinal. (Historiquement, c'est bidon : Louis 13 et Richelieu s'entendaient très bien.) Quant à d'Artagnan, le vrai, ce n'était qu'une horrible barbouze de l'époque, prêt à toutes les saloperies. Sur le plan sexe, c'était plutôt libertin, donc pas l'esprit cureton de la Restauration.

Bref, on se demande comment on a pu faire lire ça à des générations de mômes.
Les adaptations cinéma ont pour la plupart complétement changé l'esprit et l'idéologie du roman.

Arrête! s'il fallait à chaque fois trier nos romans de lecture, il ne resterait plus que du juste mais vraiment fade! vive les trois mousquetaires !