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Message Publié : 23 Oct 2008, 07:32
par Valiere
- LE FILM : : STELLA (Sortie le 12 novembre 2008)

1977. Stella entre en sixième dans un grand lycée parisien. Stella entre dans le monde…

Un nouveau monde, à l'opposé de celui qu'elle connaît. Presque un miracle.

Elle, elle vit dans un café, un café d'ouvriers, à la frontière de Paris. Par l'entremise de sa nouvelle amie Gladys, fille d'intellectuels argentins, elle va s'éveiller à la culture.

Cette rentrée va changer sa vie.


Inspiré de l'enfance de la réalisatrice, Stella est un film de mœurs tendre et doux dépeignant, à travers le regard d'une petite fille, la France des Seventies avec un réalisme teinté d'une certaine nostalgie.


Des avant premières ont kieu à Paris le 10 novembre puis à Montpellier et à Lille... Si vous êtes intéressés , vous pouvez me contacter

Message Publié : 28 Oct 2008, 10:02
par Valiere
Si des gens de Lille ou de Grenoble sont intéressés je peux leur donner des avant premières ( envoyez moi un MP)

Message Publié : 11 Nov 2008, 08:47
par Valiere
Je suis allé voir le film et j'ai participé au débat à l'avant première : le personnage de la petite Stella est attachant et le film montre clairement que cette école d'y a trente ans comme celle d'aujourd'hui ne permet pas de valoriser les familles et qu'il y a des milliers de km de distance entre les familles populaires et l'institution.

Message Publié : 11 Nov 2008, 13:53
par Valiere
“Stella (Sortie : 12 novembre 2008) de Sylvie Verheyde (Un Frère -1997) avec Guillaume Depardieu et Benjamin Biolay, retraçant le parcours initiatique d'une petite fille de parents cafetiers à son entrée en sixième, à la fin des années 70, dans un grand lycée parisien.

L'accès aux savoirs est loin d'être un long fleuve tranquille!


L'école d'hier, comme celle d'aujourd'hui ne facilite pas l'intégration de tous les enfants issus de milieux populaires. Les codes ne sont pas les mêmes et rien n'est fait réellement pour une valorisation du milieu social.
C'est un dés éléments d'analyse qui ressort du débat qui a eu lieu ce lundi 10 novembre après la projection de l'avant première du film "Stella".
Ce film est attachant comme d'ailleurs le personnage principal : cette petite fille Stella, perdue dans son nouvel établissement, en échec dès son entrée en sixième.
Parfois il arrive qu'au gré d'une rencontre fortuite, qu'il s'agisse de celle d'une amie venant d'un milieu différent ou d'une professeur d'histoire particulièrement passionnante, une évolution positive permette à l'enfant d'accéder aux savoirs.
Ce qui montre, comme l'a bien expliqué le président de la FCPE au cours du débat que tout ne se joue pas irrémédiablement en maternelle.
Le milieu de Stella, le café de ses parents avec ces soirées passées autour du bar à écouter les consommateurs n'est pas propice, certes, mais il est à sa façon chaleureux.
Guillaume Depardieu a adossé avec beaucoup de talent le costume du consommateur habituel, attentif à sa façon, montrant que si Stella pousse toute seule ou presque, elle peut aussi compter sur l'affection des adultes, affection toute fraternelle ici
La réalisatrice n'est pas tendre avec l'institution scolaire et les professeurs pour la plupart, "violents" ou continuant leurs cours sans se préoccuper de ceux qui ne sont pas dans les clous...
Ceux qui ont connu cette période de la fin des années 70 ou celle précédente ne sont pas étonnés et si certaines scènes nous montrent un visage peu sympathique du milieu enseignant, d'autres apportent un autre éclairage. L'école d'aujourd'hui est-elle en rupture avec celle d'aujourd'hui? Certains vantent l'école de nos pères, d'autres soulignent les progrès .... et si l'histoire se mettait à balbutier !?
Le débat à la suite de la projection de ce film a naturellement porté sur la place des parents à l'école...Des parents, issus de milieux plus ou moins favorisés vont siéger dans les différents conseils et d'autres vont être convoqués comme la mère de Stella ! Il y a là une césure et une perversion du système : des parents co-gèrent et d'autres sont , de fait ou directement culpabilisés!
Comment faire vivre une complémentarité éducative entre la famille et l'école en permettant à chacun de trouver sa place et à l'enfant-élève de ne pas se trouver devant un mur d'incompréhension entre l'école et son milieu familial? Comment valoriser des savoirs et des savoir faire non scolaires?
Natacha Polony, agrégée de lettres, ancien professeur en ZEP qui animait la discussion a bien montré qu'il était possible de changer de cap pour faire évoluer les représentations que se font de l'école les parents de milieux populaires...

Ce film qui peut ressembler à une chronique de l'école “républicaine” n'est pas handicapé par son rythme relativement lent car le public s'attache tout de suite aux personnages et accompagne Stella jusqu'au dénouement c'est à dire jusqu'à la fin de son année scolaire.
L'émotion et la réflexion accompagnent le public durant la narration de cetrte année scolaire ponctuée de découvertes, de ruptures et d'une reconstruction.
C'est un fim à ne pas manquer

Jean-François CHALOT
président de l'UFAL 77

Message Publié : 12 Nov 2008, 09:36
par Valiere
- Dans le cadre de son partenariat avec A.P.C. (*) , l’UFAL participe actuellement à la promotion d’un film de Sylvie VERHEYDE, « STELLA », (sortie nationale le 12 novembre prochain) .

- J’ai eu l’opportunité, de voir ce film. Pas facile (c’est une première pour moi) de faire une critique.

Le sujet : Une tranche de vie d’une jeune adolescente, Stella, issue d’un milieu modeste, des parents (des cafetiers) dépassés par leurs propres soucis, qui arrive dans un collège parisien d’un quartier bourgeois où elle ne connaît personne.

Difficultés d’adaptation, décalage avec le système scolaire. Quel intérêt pour elle, tout le monde s’en fout : ses parents, les profs, ….

Ne cotoyant que la médiocrité et toute la misère du monde, elle ne trouve refuge que devant la télévision, et un peu plus tard dans la lecture. Son amitié naissante avec une camarade de classe la sortira peu à peu de l’isolement, et de la spirale de l’échec.

Le film :

Une galerie de portraits, des esquisses plutôt. L’action se situe au début des années 70, mais pourrait tout aussi bien se dérouler aujourd’hui.

Mes « plus » :

La présence lumineuse des deux jeunes comédiennes, Léora BARBARA (Stella) et Mélissa RODRIGES (son amie Glawdys), avec pour ma part, un petit quelque chose en plus chez la seconde.

Une belle apparition de Guillaume DEPARDIEU : était-ce un rôle de composition ? Sa dernière actualité m’en fait douter fortement.

un commentaire d'un internaute

Message Publié : 14 Nov 2008, 08:54
par Valiere
Je rappelle que je peux fournir une ou deux entrées "prestige" pour un forumeur intéressé