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Message Publié : 02 Juin 2008, 17:29
par bidule
Je rebondis sur cette citation de Matrok
(Matrok sur le fil @ le jazz,art prolétarien a écrit :le swing (cette particularité rythmique qui défie la description par le solfège classique)


Qui me renvoie à une époque où j'ai découvert le sabar et m'en suis trouvée toute décontenancée - et piquée :

Vous voyez quelque chose qui se tient, qui retombe bien sur ses pieds - c'est le cas de le dire - mais vous n'arrivez pas à comprendre comment cela est possible.

Un "défi".

Démonstration récréative pour commencer [michael jackson n'a qu'à bien se tenir]
- attention, qualité médiocre

Danse sabar - mais sur de la variété

Waouh waouh

Message Publié : 02 Juin 2008, 17:37
par bidule
Bon, le même, mais dans son contexte de fête populaire et de rue - avec les percussions cette fois.

Bon, ça ne soit pas être n'importe lequel des sabar des rues tout de même.

Attention, baissez le son, ça dépote.

Taneber Senegal Sabar dance

Message Publié : 02 Juin 2008, 17:55
par bidule
On la fait un peu plus calme, pour voir un peu les percussions, et la "baguette" si caractéristique
... et en version jazz

Si vous persévérez un peu dans la vidéo, vous verrez le "tama", le tambour d'aisselle, qui vous "parle".
[mais ce sont parfois des paroles érotiques auxquelles on répond par une danse lascive... il n'y en a pas ici !]

Thôt + Yvan Ormond + Le Sabar Group de Saint-Louis) au Festival Banlieues Bleues 2007

Message Publié : 02 Juin 2008, 18:08
par bidule
Evidemment, on ne peut pas parler du Sabar sans évoquer le célèbre tambour major Doudou N'diaye Rose, qui se produit partout dans le monde en chef d'orchestre de dizaine de sabars.

Site officiel de Doudou N'diaye Rose

Message Publié : 02 Juin 2008, 18:17
par jeug
Ah, j'aime !! Dans toutes ces versions.
C'a bien des racines communes avec le bel air antillais.

(Par contre, pas compris la phrase de Matrok)

Message Publié : 02 Juin 2008, 18:19
par bidule
... mais vous seriez déçus si on n'en profitait pas pour évoquer celui que tout le monde connaît maintenant, Youssou N'dour.

Mais même internationalement connu, il n'a pas réussi à "imposer" le mbalax, qui est donc la base rythmique de toute cette musique et cette danse.
Pas moyen d'en faire un rythme médiatique - encore moins que le jazz.

Voici Youssou N'Dour, dans un de ses grands classiques d'avant 1990 et bien avant la période où il est devenu internatinalement connu - mais il était alors une star au Sénégal.

"Immigrés", Londres 2004, je crois

Message Publié : 02 Juin 2008, 18:25
par bidule
(jeug @ lundi 2 juin 2008 à 19:17 a écrit :Ah, j'aime !! Dans toutes ces versions.
C'a bien des racines communes avec le bel air antillais.

(Par contre, pas compris la phrase de Matrok)

Forcément, elle est sortie de son contexte.
C'est plutôt un prétexte à ma longue digression.

Mais essaie de battre la mesure sur cette musique et de danser. Aïe tu te retrouves vite fait en décalage...

Alors pour l'écrire dans la langue du solfège...

Ceci dit, avec un bon logiciel ou une bonne oreille, ça doit être faisable.

Je sais que le sabar rentre dans les conservatoires. Alors...

Message Publié : 02 Juin 2008, 18:45
par bidule
Avant dernier épisode (peut-être)

Je découvre avec vous - je ne comprends pas les paroles, mais on voit des clandestins et des ouvriers - ça doit être plutôt sympa :-P - même si c'est pas drôle :huh:

Le commentaire dit "dedicassé au jeunes senegalais ki empruntent les voies clandestines pour se rendrent en europe......dog mbalakh senegal "

Mapenda Seck: Barça wala

Au fait : Vive la lutte des sans papiers pour leur régularisation et tous à la manif samedi 14 juin prochain !