Ce soir sur la 2.
Marchais.
C'est déjà de l'Histoire ancienne.
Celle ou le PC pesait dans la politique officielle et ou son secrétaire général quittait un plateau de télé pour rejoindre un studio de radio.
Marchais fut très populaire, très connu bien au-delà des milieux infuencés par son parti.
Il était brocardé par la droite, qui se moquait de son accent, de ses fautes supposés de français, mais ça renforçait sa popularité dans les milieux populaires de gauche.
Arrivé à la tête du PC après 68, une petite tempête dont le PC s'était pas mal sorti, il y gagna des adhérents, un regain de dynamisme et l'opportunité de mettre en oeuvre la politique d'Union de la gauche pour espérer accéder aux affaires, ce qui lui était interdit depuis 1947-48 , ce à quoi les dirigeants du PC ne cessait vainement de rêver.
Marchais symbolisa cette politique, ancien métallo qui travailla effectivement des années à l'usine car militant et permanent tardif, il était atypique aux côtés des Séguy et des Krasucki ancien résistant et les autres militant dès l'adolescence.
Proche de Thorez et de Jeannette Vermeesch aux yeux de laquelle il représentait le type même du cadre ouvrier du parti.
Cet appui l'aida sans doute à rattraper le retard du à un egagement militant tardif pour sa génération et le handicap d'avoir été travailler en Allemagne nazie comme STO.
Finalement il symbolisa le déclin de son parti, un déclin que beaucoup pense inéluctable au point qu'ils annoncérent régulièrement la disparition du PC, à la grande joie de la "classe" politique dont beaucoup à l'extrême répètent les propos car souvent ils en partagent les préjugés.