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a écrit :« Les énergies renouvelables »
de Francis Meunier
éditions Le Cavalier Bleu
décembre 2007
188 pages
20 €

Le pire n'est pas sûr... L'alternative est ouverte

L'auteur, sans être un adepte de la croissane 0 ou de la décroissance milite pour une réduction importante des énergies classiques, polluantes et non renouvelables.
La crise est inéluctable si aucun changement de cap n'est opéré .
L'épuisement des réserves pétrolières et le dérèglement climatique peuvent rendre possibles les prédictions les plus pessimistes.
Personne ne nie le risque encouru par l'humanité mais heureusement rien n'est complètement perdu.
Pour Francis Meunier une augmentation de la consommation d'énergie n'est pas néfaste si cette croissance passe par un développement des énergies renoiuvelables

Si le lecteur est très vite convaincu de la pertinence de l'argumentation en faveur de l'utilisation de l'énergie solaire, de la biomasse ou même des biocarburants , il lui est difficile d'envisager que l'on puisse continuer sans réduire mondialement la consommation énergétique globale avec cette logique marchande .
Où en sommes nous aujourd'hui?
Quelles sont les différentes solutions alternatives en termes de sources d'énergie?
Les éoliennes ne risquent-elles pas de défigurer le paysage
Toutes ces questions sont traitées et l'auteur n'hésite pas à y répondre.
A ceux qui affirment un peu vite que l'utilisation de biocarburants va conduire inéluctablement à une baisse de la production agricole alimentaire, Francis Meunier rappelle, entre autres que ce sont des déchets de canne à sucre qui servent à distiller l'éthanol brésilen .
Où en est la France?
Assez loin derrière l'Allemagne y compris pour l'énergie solaire.
L'EDF, pionnier du nucléaire affiche 5, 9% de sa production provenant des énergies renouvelables.
"On voit qu'on est très loin des 21% renouvelables souhaités en 2010, et que les publicités d'EDF vantant le renouvelable ne correspondent pas à la politique de l'entreprise".*
Le Grenelle de l'environnement serait une chance à saisir!
J'ai du mal à partager l'optimisme de l'auteur car pour l'instant les seules mesures effectives affectent le consommateur qui doit supporter de nouvelles taxes .
Tout reste en l'état:
une recherche scientifique travaillant dans la pénurie et le renforcement de la loi du profit immédiat.

Il n'en reste pas moins vrai que ce livre nous permet de bien saisir les enjeux économiques, sociaux et humains de l'utilisation massive ou pas de ces énergies renouvelables.

Jean-François CHALOT

d'apres ce que tu dis, ce livre ne raconte que des conneries...

reporte toi aux fils sciences sur les energies renouvelables et leurs limites et surtout sur les biocarburants.

et plutot que de nous dire que le livre explique tout ça et avance des arguments convainquants, présente les dans ces fils science...

on verra si ça tient la route...

J'ai écrit une note de lecture et c'est tout.
Quant aux biocarburants, il vaut lmieux faire de nouvelle cultures plutôt que de bétonner ( je ne parle pas de la construction de logements sociaux ici)

les nouvelles cultures n'en sont pas...elles prennent la place de cultures vivrières et font flamber les prix des aliments dans les pays pauvres ou bien sont obtenues par une déforestation massive comme en Indonésie ou au Brésil.

quand au biocarburants obtenu à partir des dechets et de la biomasse, c'est autant de biomasse de moins pour regenerer les sols et autant de recours aux engrais chimiques en plus.

pour les energies renouvelables je te renvoie au fil sur éoliennes et effet de serre, par exemple.

en tout état de cause, dans ta note de lecture, tu donnes raison à l'auteur...le moins serait de justifier pourquoi ses assertions sur les energies renouvelables et les biocarburants sont fondées selon toi.

Tout dépend du donneur d'ordre : il faut qu'il n"y ait pas de déforestation...Quant aux déchets forestiers il vaut mieux les utiliser plutôt qu'ils pourrissent sur place pour avoir les mêmes effets que les gaz d'échappement.
Tout dépend du système car dans certains pays ( le brésil) par exemple il n'y a pas de substitution de cultures.

non....il y a une accélération massive de la déforestation de l'amazonie en 2007....

Je parlais des cultures liées au biocarburant et pas à autre chose car là tu as raison mais ce n'est pas lié ( sauf si je me trompe!)

si, si, c'est lié, l'extension des cultures liées au biocarburant se fait au bresil partie sur les surfaces liées à la canne à sucre partie par défrichement de la foret ....

de toutes manieres, un enfant possedant ses quatres opérations comprendrait que pour faire tourner meme une petite partie des véhicules roulant sur la planete il faudrait y consacrer la majorité des terres agricoles. manifestement le type qui a écrit ce livre manque des bases les plus élémentaires de l'école primaire.

deja le biocarburant a fait tripler le prix du mais au mexique, et dans les pays les plus pauvres ou les cultures vivrieres reculent parce que la flambée des prix du carburant rend le biocarburant plus rentable, c'est partout la meme chose.

enfin c'est élémentaire de dire qu'avec 7 milliards d'hommes, il faut choisir et prioriser les cultures vivirieres et la protection des espaces naturels et ne pas les détourner voers les biocarburants....

c'est une question politique avant d'etre écologique!

Canardos, je pense avoir le même avis que toi sur la question (je n'ai pas lu le livre), mais quand tu dis:

a écrit :manifestement le type qui a écrit ce livre manque des bases les plus élémentaires de l'école primaire.

, je ne pense pas. Francis Meunier est titulaire de la chaire de physique du froid au CNAM, c'est donc un scientifique d'un bon niveau...

ben, ou il ne s'en sert pas, ou c'est un gros réac qui se fout des problèmes alimentaires, ou valiere a mal lu son livre...

parce que quand meme, il est evident qu'une production significative de biocarburants suppose l'utilisation de surfaces gigantesques au detriment des autres cultures....et c'est ce qui se passe deja, au detriment principalement des populations les plus pauvres, alors que l'usage des biocarburants est encore marginal à l'échelle de la planete

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