pas du tout ! si je ne dis pas de bêtises, il me semble bien qu'Alphonse Boudard était une sorte de petit truand, qui a commencé à faire des coups pendant la résistance puis a continué pour son propre compte... il s'est ensuite rangé des voitures et a poursuivi sa carrière de façon plus calme, dans l'écriture, avec pour spécificité d'écrire en argot. Le premier ou du moins le premier qui ait eu du succès est "la métamorphose des cloportes", puis "la cerise" (= la poisse) "l'hôpital" (où doit se dérouler cette discussion au moment de la mort de Staline), etc. La scène de défense des trotskystes, cela ne me dit rien, mais je n'ai a lu que ces trois-là, et il y a fort longtemps.
la bio de Wikipédia :
a écrit :Né d'un père inconnu et d'une mère courtisane, il est élevé dans une famille de paysans puis récupéré par sa grand mère parisienne ; il découvre alors le 13e arrondissement prolétaire. Confronté à la Seconde Guerre mondiale, il choisit la Résistance, puis à la Libération, les troupes du colonel Fabien. Blessé, il obtient la médaille militaire. Il dénonce dans ses livres les résistants de la dernière heure acclamant de Gaulle après avoir planqué le portrait du maréchal.
Le drapeau noir flottant sur la marmite, il vit de petits boulots et traficote. Il glisse doucement mais sûrement dans les casses. Plusieurs séjours en prison et sanatorium pour soigner la tuberculose conduiront à des livres savoureux comme "La cerise" et "L'hôpital".
À partir de 33 ans, il se consacre à l'écriture en utilisant une langue drue, nourrie de l'argot et du langage populaire. Il travaille également pour le cinéma, notamment en écrivant pour Jean Gabin lors de sa brouille avec Audiard, et pour la télévision, avec l'écriture et la présentation de cette fantastique série sur "Les grands criminels".
s'il a fait la résistance dans le régiment du "colonel Fabien", régiment formé en 44 à partir de FTP sympathisants ou militants PC, cela explique sa politisation.