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Je viens devoire ce film qui se déroule en 8 flashback, un Gus van Sandt rural et espagnol. Une histoire de viol et de lynchage. bref j'ai beaucoup aimé. C'est exactement le contraire d'Almodovar.

(clavez @ lundi 6 août 2007 à 14:38 a écrit :C'est exactement le contraire d'Almodovar.

C'est à dire ?

C'est à dire que l'on y sent pas un certain soufle de liberté de folie post franquiste, mais le poid du contrôle social et le poid des racines.

le film aboutit à cette conclusion: « La justice est-elle nécessaire si personne ne la réclame ? »

on pourrait aussi bien conclure par " qu'importe la vérité si on a un coupable? ", qui lui, est parfaitement dans l'air du temps.

Formulé comme ça, ça fait vraiment démoralisateur.
Y a-t-il quand même une toute petite place à l'espoir dans ce film ou bien est-il vraiment noir ?

oui, si on est un assassin vengeur....
Mais le film n'est pas noir, il y a trop de soleil pour ça. C'est apparement tourné du coté d'Avila. et la campagne y est telle qu'on y tourna des western spaghetti, à une époque.